• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

europa

 Etudiante en droit à Paris (Assas)

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 27 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • europa 27 septembre 2007 09:30

    Hmmm tout d’abord je voudrais connaître la cause de cet acharnement à faire des articles contre l’apprentissage des langues étrangères, ou du moins discutant ses bienfaits. L’auteur aurait-il des difficultés avec l’anglais en particulier ?

    1- L’anglais EST une langue facile. Rien à voir avec la prononciation, ça on l’a ou pas, de toute façon le français avec toutes ses nasales est très difficile à prononcer également (pourquoi -un et -in se prononcent-ils pareil, et pas toujours -en ?). L’anglais est facile car il n’a quasiment pas de grammaire, d’ailleurs les Anglais ont du mal à apprendre d’autres langues parce qu’ils savent à peine ce qu’est un complément d’objet...pas besoin ! Pas besoin non plus de conjuguer pour leur parler, vu qu’ils conjuguent à peine. Vous sonnerez un peu comme un Indien de western, mais c’est compréhensible. Essayez un peu en allemand... A mon avis le truc avec l’anglais est qu’on peut très facilement l’apprendre par le contact avec la langue parlée, les films etc, avec peu de notions de base.

    2- L’apprentissage précoce est bénéfique, à condition de respecter certaines conditions (utopiques dans l’enseignement public général ?). Tout d’abord il faut beaucoup d’heures, dès le primaire (maternelle pas forcément nécessaire, on ne sait pas lire et autres petites difficultés. Moi j’avais 1h par jour.

    Il faut ABSOLUMENT un professeur dont la langue maternelle est celle qu’il enseigne. En effet le but de cet apprentissage précoce est d’utiliser une méthode bien différente de celle utilisée avec les adultes : on demande d’abord de comprendre, ensuite d’apprendre, ensuite de s’exprimer, et ensuite d’apprendre la grammaire. D’où une plus grande facilité à apprendre la grammaire, l’élève ayant déjà des automatismes (il sait ce qui « sonne mieux »). Il s’agit avant tout de former l’oreille, il faut donc absolument éviter l’espèce d’accent au mieux hybride des profs d’anglais français par exemple, mélange d’anglais et d’américain assaisonné à la française. Beurk.

    ENsuite, il faut empêcher au maximum l’enfant de s’exprimer dans sa langue au cours de ces lessons, et le professeur ne doit pas non plus l’utiliser. Ce n’est pas traumatisant, et ça permet une immersion linguistique. En effet, je suis allée dans un lycée français en Espagne et les élèves de terminale, ayant fait toute leur scolarité là, avaient encore souvent un accent andalou à couper au couteau. Normal, même les profs leur parlent espagnol et ils n’utilisent le français que pour écrire et parfois pour s’exprimer en classe. Insuffisant.

    Idéalement, il faut aussi un environnment plurilingue dans lequel l’enfant sera habitué à entendre et reconnaître plusieurs langues : ça forme l’oreille. Mais bon, à part les écoles européennes à Bruxelles et au Luxembourg, ou quelques écoles internationales, je ne vois pas trop de possibilités smiley. Moi j’en avais un, en plus d’être bilingue de par mes parents, et ça aide, croyez-moi, même pour la 5e langue.

    En fait selon moi l’avantage est que l’on acquiert la « musique » de la langue mieux qu’en l’apprenant plus tard, parce qu’on l’apprend sur la durée. Au bout du CP, on ne me demandait que de savoir compter, réciter l’alphabet et dire trois phrases. Et comprendre plus ou moins ce que disait le professeur qui parlait avec l’anglais le plus neutre qu’il pouvait. Et c’est parfait à cet âge là ! L’adulte aura aussi plus de mal à se « lâcher » à l’oral, car c’est là un des gros problèmes notamment en France : le passage de l’écrit (souvent relativement bon) à l’oral (qui laisse beaucoup à désirer).



  • europa 26 septembre 2007 09:48

    Je peux savoir en quoi ces spéculations sur les « ficelles pourries » seraient propres à l’UE ? Franchement, il y a de la corruption partout, et à mon avis elle est plus fréquente dans le Parlement français qu’à l’UE. Simple avis évidemment...



  • europa 26 septembre 2007 09:41

    Soit, mais quel est le taux de pauvreté, d’analphabétisme, de logement dans des hôtels miteux en Suède ? Vous allez sans doute me dire que c’est parce qu’ils acceptent moins d’étrangers ? Je ne suis pas pour un système entièrement contrôlé par l’Etat, je pense simplement que le bon sens voudrait que les riches acceptent de donner un peu aux pauvres, ce qui signifie que chacun donne et que chacun reçoit, en fonction de ses besoins. Le moyen m’est assez indifférent.

    Peut-être les Suédois sont-ils assez intelligents par ailleurs pour qu’une dose de TVA ne vienne pas ruiner une partie de la population. Le fait est qu’ils s’en sortent mieux sur un certain nombre de plans. En tout cas je n’ai pas entendu de Suédois se plaindre autant qu’un Français, et cela n’a rien à voir avec la situation mais avec la mentalité...



  • europa 26 septembre 2007 09:36

    Et selon vous, « rabrouer » systématiquement le pouvoir en place est synonyme d’intelligence et de réflexion. Le JT ce n’est pas de l’information. Et je maintiens que quiconque ne s’informe que par ce moyen ne peut avoir une réflexion très poussée, puisque le JT lui-même ne pousse à aucune réflexion. Personnellement je ne regarde pas le nombre de votants, mais les raisons pour lesquelles ils votent pour ci ou ça. Quand j’entends des gens dirent qu’ils vont voter Sarkozy parce qu’« il a l’air sympa », ou de même pour Ségolène, ou qu’ils votent non au référendum parce que « la Turquie va entrer », ou que « c’est les Allemands qui vont revenir », ou encore que « c’est le règne de l’ultra-libéralisme », je dis que oui, c’est stupide. S’ils ont un raisonnement derrière leur vote, là c’est différent, quel que soit leur choix. Après tout, même un électeur FN peut avoir des raisons très bien réfléchies et argumentées, aussi dégoûtantes qu’elles puissent paraître à d’autres.

    Pourquoi n’aurais-je pas le même sentiment sur le pouvoir d’achat ? La question n’est pas dans la nature des impôts ou leur montant, mais dans la REDISTRIBUTION intelligente et égalitaire. Ainsi, les Suédois ont un système de redistribution très intelligent à mon sens. Personnellement, je préfère être en France avec plus d’impôts qu’en Espagne, où , avec moins d’impôts, je devrais payer pour mes enfants une école privée, une université privée aussi, une assurance privée pour ne pas aller dans un hôpital public... D’accord au final on a moins d’argent duquel disposer, mais on n’a pas besoin de payer autant de choses non plus.

    Je compare également avec le Luxembourg, mais en France j’évite car on me répond invariablement : « c’est plus facile, c’est un petit pays ». Peut-être, mais est-ce que l’organisation a vraiment à voir avec la taille ? J’ai vécu longtemps au Luxembourg. Par exemple, un système informatique empêchait une personne de se faire rembourser la xième consultation d’un spécialiste dans un laps de temps donné (je ne me souviens plus, mais c’est l’idée que je cite).

    Ce système n’a rien à voir avec la taille, vous en conviendrez. Et c’est autrement plus intelligent que de se faire rembourser une consultation d’un généraliste seulement pour se faire prescrire un spécialiste. D’accord, peut-être n’arriverons-nous pas au même niveau de service qu’au Luxembourg, qui a plus de richesse par habitant, mais on peu au moins essayer de trouver des systèmes plus intelligents. Il y a des choses comme ça, qui sont de simple bon sens et de bonne volonté, qui permettent une meilleure redistribution.

    Et je ne vois pas pourquoi vous m’attaquez sur la comptabilité nationale, alors que je ne fais que répéter qu’il faut une redistribution INTELLIGENTE, ce qui inclut également, par exemple, une réduction des frais de bouche et autres personnels de l’Elysée, une modification du régime de retraite et des avantages des parlementaires et autres fonctionnaires SNCF...



  • europa 25 septembre 2007 15:34

    D’accord avec Voltaire sur la question de la nature de l’OCDE et de la Commission. Evidemment il y a des lobbies, comme autour (ou à l’intérieur) de tout Parlement ou gouvernement aujourd’hui. Cependant on n’est pas obligé de faire tout ce qu’ils veulent ! De plus il faudrait alors partir du principe que l’on n’écoute que les lobbies entrepreneuriaux.

    Je partage le sentiment que l’école ne devrait pas être une « usine à salariés » futurs, pour deux raisons, qui n’ont rien de marxiste :

    -d’abord, l’école doit former des citoyens à l’esprit critique et capables d’apprendre, avant de leur apprendre quoi que ce soit, et c’est là la priorité. C’est cela qui leur permettra de devenir des personnes indépendantes et intelligentes, et d’évoluer dans le monde du travail notamment, car qui de nos jours reste cantonné dans un seul métier ou une seule entreprise ? -deuxièmement, et cela rejoint le premier point, comment les entreprises pourraient-elles prévoir aujourd’hui le personnel qu’elles recruteront d’ici 10-15 ans, pour dicter le contenu de programmes scolaires ? C’est tout bonnement impossible dans la situation actuelle.

    Par contre, l’intervention est à encourager pour les formations qui débouchent rapidement sur un emploi, que ce soient les études supérieures ou les formations professionnelles au niveau bac ou inférieur. Dans ces cas, il est logique d’orienter les étudiants et élèves vers les filières qui recruteront lorsqu’ils sortiront (sauf effondrement imprévu d’un secteur...), et très positif de les aider à s’améliorer et à s’intégrer sur le monde du travail via des collaborations. Je trouve d’ailleurs que l’université en général (mais Sciences-Po aussi, ne vous y trompez pas) n’est pas assez « professionnalisante ».

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv