• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Furax

Furax

enseignant, retraité

Tableau de bord

  • Premier article le 14/04/2009
  • Modérateur depuis le 11/05/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 21 3263 1392
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 1977 1342 635
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Furax Furax 6 juin 2012 12:43

    Un avis complémentaire, celui du Parti COMMUNISTE Russe :
    http://mai68.org/spip/spip.php?article4237

    Pour ma part le fait que Bernard Henri Lévy soit pour cette généreuse distribution par l’OTAN, entreprise « humanitaire » bien connue, de bombes et munitions diverses à l’uranium me suffit.



  • Furax Furax 5 juin 2012 12:09

    Ca confirme ce que je pense depuis un moment (en fait depuis qu’il a commis un bouquin intitulé « Comment ça va la douleur », sur l’Afrique et complètement à côté de la plaque) :
    Depardon est bien fatigué !



  • Furax Furax 3 juin 2012 17:35

    Je n’ai guère envie de me lancer dans de longs développements. D’autres l’ont fait bien avant moi.
    En résumé, il n’existe aucune justification « morale » à massacrer une population réclamant plus de démocratie au nom de l’Etat ou du Parti. Il n’existe aucune justification « morale » à tuer qui que ce soit.



  • Furax Furax 3 juin 2012 12:02

    @ Dawei
    "@soi même qui prétend que le communisme est nécessairement athé, faudra m’expliquer pourquoi il y a bien plus de cathos sincères (donc pas tradis , des vrais cathos quoi) chez les rouges de Cuba, et les roses du Venezuella, de Bolivie ou du Brésile que chez les blancs tradi monarchistes français"
    Bien vu. Je vous approuve totalement !



  • Furax Furax 31 mai 2012 21:08
    Attaque de Kronstadt par l’Armée rouge
    Attaque de Kronstadt par l’Armée rouge.

    Le premier assaut, le 7 mars, fut un échec. Les soldats de l’Armée rouge doivent attaquer sur plusieurs kilomètres de glace, sous les obus et la mitraille de Kronstadt. Des grappes entières de soldats périssent noyés dans l’eau glacée ; percés par les obus, des régiments s’affolent et se débandent. « Après que le Golfe eut avalé ses premières victimes, » l’historien Paul Avrich relève que « certains des soldats rouges, y compris un corps de Peterhof Kursanty, commencèrent à passer aux insurgés. D’autres refusèrent d’avancer, malgré les menaces des canonnières à l’arrière qui eurent ordre de tirer sur les hésitants. Le commissaire du groupe nord signala que ses troupes voulurent envoyer une délégation à Kronstadt pour connaître les demandes des insurgés. » L’historien trotskiste Jean-Jacques Marie conteste cette version ; il attribue la menace de tirer sur les hésitants à Pétritchenko, et relève que les régiments qu’il cite n’arriveront sur place que le lendemain.

    La nuit du 16 au 17 mars, « la troïka extraordinaire d’Aleksei Nikolaev » arrêta plus de 100 meneurs de l’insurrection, dont 74 sont publiquement abattus. L’assaut final eu lieu le 17 et, une fois les forces bolcheviques entrées finalement dans la place, « les troupes attaquantes prendront vengeance pour leurs camarades tombés dans une orgie de sang11 ». Après 10 jours de constantes attaques, la révolte de Kronstadt est finalement été écrasée par l’Armée rouge.

    Suite de la répression ; bilan

    La répression ne se termina pas ici. Des prisonniers emmenés à Pétrograd furent exécutés au long des mois qui suivirent. « Ce massacre prolongé fut dirigé ou autorisé par Dzerjinski. (...) La responsabilité du Comité central bolchevique aura été simplement énorme [et] la répression qui s’ensuivit... inutilement barbare. »12)

    Les pertes bolcheviques sont estimées à plus de 10 000 morts. Aucun chiffre fiable sur les rebelles tués, exécutés par la Tchéka plus tard ou déportés dans des camps de prisonniers n’est disponible. Nicolas Werth indique que la répression a fait des milliers de victimes13. Après l’écrasement de la révolte, 4836 marins de Kronstadt furent arrêtés et transférés en Crimée ou dans le Caucase. Lénine ordonnera le 19 avril qu’ils soient finalement envoyés aux camps de travail obligatoires (appelés plus tard goulags) des régions d’Arkhangelsk, de Vologda et de Mourmansk. Huit mille marins, soldats et civils s’échapperont vers la Finlande en marchant sur la glace. Les équipages du Petropavlovsk et du Sébastopol combattirent jusqu’au dernier, de même que les cadets de l’école de mécanique, du détachement de torpilles et de l’unité des communications. Un communiqué statistique de la section spéciale de la Troïka extraordinaire du 1er mai déclara que 6528 rebelles furent arrêtés, 2 168 exécutés (33 %), 1 955 condamnés au travail obligatoire (dont 1486 pour cinq années), et 1 272 libérés. Les familles des rebelles furent déportées en Sibérie, considérée comme « seule région appropriée » pour eux.

    Après que la révolte eut été anéantie, le gouvernement bolchevique réorganisa la forteresse. Alors qu’il avait maté la révolte au nom du « pouvoir aux soviets », le commandant militaire nouvellement désigné pour Kronstadt abolit complètement le Soviet local et réorganisa la forteresse « avec l’aide d’une troïka révolutionnaire » (c’est-à-dire un comité de trois hommes spécialement désignés)14. Le journal de Kronstadt fut renommé « Krasnyi Kronshtadt » (Kronstadt Rouge) et déclara dans son éditorial que « les dispositifs fondamentaux » de Kronstadt étaient ramenés à la « dictature du prolétariat » alors que leurs « phases initiales » avaient été simplement faites de « restrictions à la liberté politique, de terreur, centralisme, discipline militaire et direction de tous des moyens et des ressources vers la création d’un appareillage offensif et défensif d’État. »15. Les vainqueurs commencèrent à éliminer toutes traces de la révolte, la place d’ancre devenant « Place révolutionnaire » et les cuirassés rebelles Petropavlovsk et Sébastopol étant rebaptisés respectivement Marat et Commune de Paris.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv