la mondialisation et la crise ne vous donnent raison qu en partie
le probleme du yemen, ce sont surtout les rivalités claniques. le pouvoir central s applique rarement a l ensemble du yemen reunifié. les gouvernants font partie de clans et les peuples elisent les clans dont ils se rapprochent le plus. quand d autres ne les legitiment pas et les combattent. ca donne des scissions et des rebelles, qui appliquent merveilleusement bien la tirade, l ennemi de mon ennemi est mon ami. les chiites du nord sont hostiles aux sunnites alliés a l arabie saoudite et aux usa, qui sont eux meems soumis a des tentatives de destabilisation de la part de ceux qui sont soutenus par l union sovietique, qui voit son influence baisser tandis que celle des americains grandit.
les islamistes, qui ont tout de meem aide et legitimé le pouvoir en place a un moment donné, se sont vus recompensés par l application de la charia et declarés la guerre au front du refus.
ca donne des coups d etat, des tensions et des guerres qui n en finissent pas et qui appauvrisssent et partagent la population. et des gouvernants tres autoritaires qui pour se legitimer et durer n ont d autres choix que de s appuyer sur des puissances etrangeres ou de changer de ligne politique suivant la mouvance mondiale. qui est protegé, qui est aidé, qui est manipulé ? trop d interets variables et variés, en tout cas, etrangers au bien etre de la population yemenite qui n ont jamais permis au peuple d acceder au developement auquel il avait droit.
les evenements qui empechent le yemenite d acceder au bien etre sont autant externes qu internes
Dans le cadre d’une exposition d’artistes, le public est censé voir des oeuvres d’art. Le tableau peint avec la queue de l’âne est donc a priori une oeuvre artistique.dans un métro, outre le fait que la personne y va pour se déplacer et non pas voir de l’art, le quidam est soumis à toutes sortes de stimulis qui sont loin de l’art : pubs agressives, accordéon massacrant du Piaf. Donc l’oeuvre de l’artiste est incongrue ici également.
donc pas de place a l imprévu, a la rose sous le fumier, au genie sous la croute, bref a la sensibilité et au besoin du beau pour la masse ? un comportement moutonnier et plat qui ne laisse aucune chance a l imagination ?
moi aussi je crois que l histoire de l ane qui peint avec sa queue a la meem finalité que celle du musicien dedaigné. l abondance tue et le public rassassié n a plus besoin d inspiration. mais j y vois aussi autre chose. le musicien comme le peintre veulent prevenir, et par leur attitude, maintenir l eveil a la sensibilité et a la soif du beau. un beau livre, un beau tableau ou une belle musique remplaceront toujours les plus fins discours. ils nourrissent le désir, la pensée, le reve, en provoquant notre interet, notre etonnement et finalement nous differencier de nos amis a quatre pattes.
quant a madonna, tu plaisantes lapa. avec elle, les enfants auraient carrement fugués...