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Geneste

Jean-François Geneste
Ancien représentant de la CFTC à fédération européenne de la métallurgie.
J'ai un vif intérêt pour la science en général, les maths et la physique en particulier.
Auteur de 5 ouvrages :
"Logique de défense : 30 idées en 200 pages" Bénévent mai 2008
"Ainsi marchait l'humanité" Bénévent janvier 2009
"Physique : de l'esprit des lois" Cépadues novembre 2010
"Politique industrielle : des idées neuves pour demain", CFTC, novembre 2010
"Petit traité de philosophie moderne du libre arbitre" 2011 disponible uniquement sur Kindle

Tableau de bord

  • Premier article le 18/12/2008
  • Modérateur depuis le 10/01/2009
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Derniers commentaires



  • Geneste 11 janvier 2009 12:13

    @ Hélios

    Chacun peut avoir son avis et le votre est aussi respectable que le mien. Néanmoins, votre scenario est très complexe. Je ne pense pas qu’il soit possible de prévoir un tel scenario avec de bonnes chances de succès, il y a trop d’inconnues en jeu. Je reste donc plus modeste que vous : guerre ou pas ? Tout le monde sait que la dette contractée est hors de portée des états qui se portent garant pour elle aujourd’hui. La question est donc celle de la dégénérescence d’une telle situation et jusqu’où ?



  • Geneste 11 janvier 2009 12:08

    Merci des liens que vous fournissez. Pour votre information, je cite abondament Lyndon Larouche dans mes 2 ouvrages, "logique de défense : 30 idées en 200 pages" et "Ainsi marchait l’humanité". Ce deuxième ouvrage sera disponible à la vente à la fin janvier, l’éditeur est Bénévent et l’ouvrage fait 457 pages.

    Bien cordialement.



  • Geneste 11 janvier 2009 11:33

    @ Philippe D

    Cher monsieur,

    Je comprends votre commentaire mais ne le partage pas totalement. En effet, mon article suggère seulement que transférer une dette au niveau actuel (i.e. que l’on ne peut pas rembourser) à des états (qui n’ont pas non plus les moyens de la rembourser) est potentiellement source de guerre car ces derniers états ont d’autres moyens pour régler leurs problèmes de trésorerie que les banquiers. Il ne s’agit pas d’un scenario de fin du monde mais d’une vision pragmatique de la situation.
    Votre billet d’humeur me fait penser à la réaction de ceux qui ne voyaient pas arriver de crise systémique, disons en 2005 et ils avaient le même type de réaction alors vis-à-vis de ceux qui disaient que le système marchait sur la tête. On peut voir le résultat a posteriori...
    Enfin, s’il y avait une troisième guerre mondiale, sans doute serait-elle terrible, mais elle aurait bien une fin. Là encore, il n’est pas question de fin du monde mais l’homme s’est habitué, au fil de l’histoire, à créer des crises pour surmonter son incompétence d’un moment. Les exemples des 2 premières guerres mondiales en sont un bon exemple.
    Dire tout cela est bien moins catastrophiste que de mettre à la vue de l’humanité une horloge exprimant à combien de minutes nous sommes de la guerre nucléaire totale sans que ladite horloge ait jamais été vraiment critiquée... Enfin, une guerre, quelle qu’elle soit, ne signifie pas la fin du monde. Ce n’est qu’un moyen, peu élégant, de régler des problèmes où les parties ne sont pas arrivées à un consensus. En ce sens, la guerre impose une vision monopolaire du problème en imposant au vaincu la vision du vainqueur.



  • Geneste 29 décembre 2008 10:43

    La France peut-elle se payer sa propre armée et être une "grande puissance" ? La réponse est clairement non. Nous n’avons pas les moyens de nous payer les cannonières pour intervenir partout. Nos forces navales et aériennes sont étiques, et nos soldats en Afghanistan très mal équipés. Nous pouvons par contre assurer notre propre défense. C’est pour cela que notre doctrine militaire dit que nous n’intervenons en théâtre extérieur qu’en coopération. Mais avec qui ? S’il n’y a pas de politique de défense européenne, ce n’est pas à la base un problème militaire, mais politique.

    Contrairement à ce que vous écrivez et comme cela est prouvé dans mon ouvrage, la France peut se payer sa propre armée et être une grande puissance. Cela implique une révolution stratégique majeure et, notamment, un abandon de cette politique supplétive des US qui nous imbrique dans des opérations de police internationale douteuses où nous ne sommes pas nécesairement les "bons" contrairement à ce que certains voudraient bien faire croire (voir les déclarations récentes de M. Karzaï) et où nous défendons souvent des régimes largement corrompus. Une grande puissance ne se mesure pas à l’aune de son néocolonalisme mais à sa capacité à 2 choses :

    1- Dire non quand ses intérêts sont en jeu et obtenir que le non soit respecté. A cet égard, on constatera que même en Europe, la France est peu respectée, notamment par l’Allemagne. Nous vivons donc une époque d’affaiblissement objectif de notre pays.

    2- La capacité à entraîner les autres en montrant le chemin. Ce dernier point est moins économico-militaire que le précédent, il est aussi d’ordre culturel. Clairement, la France, à une époque, a été le leader mondial en termes d’entraînement des autres. Quand on constate combien le monde anglo-saxon a pris, depuis, le dessus sur la culture française, on peut être inquiet et nous sommes en passe d’être marginalisés (d’ailleurs, dans les réunions européennes, "l’élite" française qui nous représente parle l’anglais quand elle s’exprime alors même qu’il y a des interprètes dans la salle, etc...)

    Enfin, dernier point en réaction à votre écrit, il vaut mieux être seul que mal accompagné. Le problème des coalitions, quelles qu’elles soient, c’est qu’elles ne sont pas démocratiques et donc pas sous le contrôle des peuples. Si nous voulions aujourd’hui partir d’Afghanistan, il suffirait d’organiser un référendum et de voter pour le départ, si nous y étions dans un cadre purement national. Avec la coalition actuelle, en tenant compte du fait que, justement, l’Europe et la France notamment refusent actuellement de jouer le rôle de grande puissance, nous ne pouvons quitter l’Afghanistan tant que Washington ne nous en donne pas l’autorisation...



  • Geneste 19 décembre 2008 10:36

    Je partage tout à fait les idées de Jean-Marie, qui, me semble-t-il, a répondu encore mieux que je ne l’aurais fait.

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