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Gilbert

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Ingénieur dans le domaine des technologies de l'énergie.

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  • Gilbert Gilbert 21 février 2011 19:52

    Tout d’abord je vous concède que vous n’avez pas dit « l’impact de cette loi est insignifiant ». Mais vous affirmez, si je vous ai bien compris, que la suppression de cette loi ne changerait pas grand chose au problème du déficit actuel. Point sur lequel je vous rejoins, car cette loi a déjà causé des dégats trop importants, que l’on constate justement au niveau de notre déficit actuel.

    Permettez moi ensuite d’éclaircir mon propos, je ne parle en fait pas de monétiser le déficit de l’États, mais bien que l’État se prête à lui même de l’argent pour réaliser des projets d’envergure rentables sur le long voire très long terme (transition énergétique du pays par exemple). Puis à l’État de rembourser, donc de détruire la somme d’argent équivalente, mais sans aucun intérêt. Dans ce cas de figure, il n’y a pas plus d’inflation que si une banque privée avait prêté.

    Pour régler le problème de la dette : qu’une seule solution, la déclarer illégale et ne jamais la rembourser, puis repartir à zéros avec une création monétaire souveraine. Sans les charges de la dette, l’État pourra alors ne plus être déficitaire.



  • Gilbert Gilbert 21 février 2011 13:00

    Bonjour Tythan,

    Vous écrivez :
    "Et tout le monde peut comprendre que s’emprunter de l’argent n’a absolument aucun sens économique pour tous les acteurs économiques."

    Le fait que l’État s’emprunte de l’argent à lui même lui permettrait d’économiser environ 40 milliards d’euros par ans, qui sont actuellement dépensés uniquement pour rembourser les intérêts de la dette. Ceci n’entraînant pas plus d’inflation que lorsque les établissements privés prêtent à l’État.

    À titre d’exemple, en 2000, l’État était déficitaire de 29 milliards d’euros. Cette année là, la charge de la dette s’est élevé à environ 35 milliards d’euros.
    Bilan : si la loi de 1973 n’avait pas existé, l’État aurait fait 6 milliards d’euros de bénéfice, ce qui lui aurait permis de rembourser une partie de sa dette sans emprunter de nouveau.
    Alors je vous prierai de ne pas affirmer que l’impact de cette loi est insignifiant.

    Cordialement.

    Sources :
    http://www.performance-publique.gouv.fr/le-budget-et-les-comptes-de-letat/approfondir/deficit-et-dette-lequilibre-budgetaire/le-redressement-de-nos-finances-publiques-est-necessaire.html
    http://www.budget.gouv.fr/fonds_documentaire/indicateurs/budget/2000/001231 .htm#p3



  • Gilbert Gilbert 29 janvier 2011 18:35

    Salut Easy,

    Pour répondre à ta première question, oui une pointe de fer portée au rouge se refroidit dans le vide sidéral. Tu oublies une catégorie de transfert thermique fondamental : le transfert par rayonnement qui n’a pas besoin de support contrairement à la diffusion. Si tu veux comprendre le phénomène, pense au soleil. Il est situé à des millions de km de la Terre, du vide nous sépare et pourtant sa chaleur nous atteint.

    Pour inverser la loi de diffusion thermique, la seule chose que l’on sache faire actuellement ce sont des frigos et des pompes à chaleurs.

    Pour recombiner les atomes de carbone et d’hydrogène pour refrabriquer de l’essence, il faudrait fournir autant d’énergie que la combustion en libère. Or dans un moteur, on a un rendement global d’environ 30%. Donc on ne peut récupérer que 30% de l’énergie fournie par la combustion. Donc si on brûle de l’essence que l’on a synthétisé, on aura un bilan global défavorable. C’est pour ça qu’on laisse faire le travail par les petites plantes à notre place. Car elles ont la capacité de recombiner les atomes de carbone et d’hydrogène à partir de l’énergie solaire (c’est la photo-synthèse).

    Pour répondre à ta dernière question, même si je ne suis pas chimiste, le fait qu’il y ait d’autres atomes dans la composition d’un carburant n’empêcherait pas la formation de CO, qui résulte d’une combustion incomplète.


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