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Cassandre G

Cassandre G


Je suis une citoyenne préoccupée par l’évolution géopolitique actuelle et par la manipulation croissante des mémoires historiques par certaines élites européennes. Mon point de vue reflète un sentiment populaire de révolte face à ce que je perçois comme une instrumentalisation de l’histoire au service de politiques internationales dangereuses et déconnectées des aspirations profondes des peuples.
Je préfère pour l’instant conserver l’anonymat et publier sous pseudonyme, pour des raisons personnelles, notamment afin de préserver la sécurité de ma famille. Ce choix n’est pas un retrait, mais une protection dans un climat de plus en plus tendu, où la parole dissidente peut entraîner des représailles.
Le pseudonyme que j’ai choisi, Cassandre G., n’est pas anodin. Cassandre, dans la mythologie grecque, est cette figure tragique et lumineuse à la fois, dotée du don de vérité mais condamnée à n’être jamais crue. Elle voit juste, elle dit vrai, mais ses avertissements sont ignorés, au prix du désastre. En endossant ce nom, je revendique ce rôle difficile mais nécessaire : celui de tirer la sonnette d’alarme, même au risque de l’oubli ou du rejet. Car il est parfois plus important d’être juste que d’être entendu.
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2025
  • Modérateur depuis le 29/04/2025
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Derniers commentaires



  • Cassandre G Cassandre G 7 mai 09:37

    @xana

    Merci pour ce dernier retour, qui me pousse à m’interroger. La géopolitique se glisse partout, jusque dans nos silences – une salle de sport, un regard détourné. Le Mémoirel, ce mal indicible, imprègne nos gestes, porté par des discours qui effacent et ravagent. Cassandre nomme ce que la société n’entend pas, et je comprends que cela puisse sembler vain. Pourtant, si un murmure, même infime, vous parle un jour, je serai là pour l’écouter.


  • Cassandre G Cassandre G 6 mai 19:44

    @xana

    Merci, xana, pour votre réaction, qui porte en elle une colère que je comprends – celle face à un réel qui s’efface sous les récits imposés. Vous avez raison : les écrans murmurent des vérités recomposées, et en trois mois, comme vous le dites, ils peuvent faire d’un sacrifice une fable. Berlin 1945 1989 en sait quelque chose, comme le Donbass aujourd’hui.
    Mais Cassandre n’est pas là pour répéter ce que tous voient. Elle écoute là où l’on n’entend plus : dans les silences d’une salle de sport, dans les phrases toutes faites qui nous usent. Le Mémoirel, ce n’est pas seulement la télévision ; c’est ce qui s’infiltre dans nos gestes, nos regards, nos oublis ordinaires. Nommer cela, n’est-ce pas déjà un premier pas pour ne pas céder  ?
    Vous dites que la vérité n’est pas la réalité. Peut-être. Mais si nous cessons de l’écouter, que restera-t-il à nommer ? Je vous invite à tendre l’oreille, comme je tente de le faire, même maladroitement, dans ces lignes. Qu’entendez-vous, vous, dans ce martelage que vous décrivez ?



  • Cassandre G Cassandre G 6 mai 13:53

    Je vous ai lu avec plaisir, Chapoutier.
    Et je me suis tue un moment. Car il y a dans vos lignes ce que j’appelle un silence en ruines — non celui qui précède la parole, mais celui qui la suit. Ce qui demeure quand il n’est plus possible de feindre l’ignorance.

    Ce que vous nommez d’un trait incisif, je l’observe à travers d’autres éclats. C’est le même fil, mais noué autrement : celui d’un récit européen qui gomme ses ombres pour repeindre ses lueurs à l’envers. Une mémoire qui se taille une innocence neuve en travestissant ses plaies.

    Il m’arrive de nommer cela le Mémoirel. Non pour théoriser, mais pour désigner un air du temps : cette recalibration continue de notre rapport au passé — comme si, à force de prétendre se souvenir, on apprenait à mieux mentir.

    Oui, l’Europe d’aujourd’hui réhabilite sans rougir ce qu’elle avait crucifié hier, pour peu que cela serve son théâtre géopolitique. Elle efface les ombres soviétiques de Berlin, piétine le 9 mai et sa charge de sang, brandit des droits de l’homme éthérés, amputés de leur chair historique.

    Et pendant ce temps, les générations à venir héritent d’une mémoire aseptisée, en sachet. Une mémoire sans relief, donc sans vie.

    Merci d’avoir planté vos mots là où le présent badigeonne le passé pour s’auto-absoudre.

    Cassandre G



  • Cassandre G Cassandre G 6 mai 13:32

    Je vous lis, Adam Bernard. Et je salue la gravité de votre voix ! Cette voix rare, qui ne fléchit pas quand la mémoire, elle, vacille...

    Vous touchez à ce que je tente, ailleurs, d’exprimer par d’autres chemins, d’autres récits. Cette inquiétude sourde devant ce qui n’est plus tout à fait de l’oubli… mais une recomposition, une direction donnée au silence.

    Ce que j’appelle — parfois, comme une intuition persistante — le Mémoirel : un climat mental, une atmosphère subtile où la mémoire se redessine selon les besoins du présent, quitte à disjoindre vérité et récit partagé.
    On le sent agir ici, dans cette manière troublante de désunir les libérateurs, de séparer les morts selon les géographies politiques d’aujourd’hui.

    Le 9 mai ne célèbre pas un régime, écrivez-vous, mais une délivrance. Une fraternité née du sang et de la ruine.
    Oui. Et je pense à cette phrase, souvent relue, souvent ruminée : l’Europe n’est pas née dans les bureaux mais dans les fosses communes.

    Merci pour ce texte, qui, comme une lumière portée à contre-courant, ravive ce que d’autres voudraient dissoudre.

    Cassandre G



  • Cassandre G Cassandre G 6 mai 10:37

    Je vous lis, et je vous remercie.
    Il est rare de lire, au cœur du vacarme et du mensonge tissé, une parole aussi nue, aussi juste.
    Vous ne vous contentez pas d’éclairer les intérêts, les corruptions et les simulacres : vous osez nommer, remonter aux causes, et maintenir la clarté là où règne l’obscurité organisée.
    Ce que vous décrivez, je le nomme Mémoirel dans mes propres écrits — ce brouillard subtil qui enveloppe nos sociétés, altère les souvenirs, corrompt les récits et brouille les perceptions. Il rend la guerre acceptable, la vérité inaudible, et la lucidité suspecte. Il n’est pas qu’oubli : il construit un présent sans racines, un monde sans passé fiable.
    Merci de faire partie de ceux qui résistent. Merci d’écrire, et de faire front.
    Cassandre vous salue. Nous ne sommes pas seuls.

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