@Clojea « Les Algériens venaient en France, bossaient et s’intégraient » Non, a de rares exceptions près, avant le renouvellement familial, les Algériens qui venaient en France en repartaient quelques années plus tard pour laisser la place à un frère, à un cousin...
En fait le terme « Grand Remplacement » pose 2 questions :
Y a-t-il un remplacement de population ?
Si oui, est-il encouragé ou bien seulement subi.
Pour répondre à la première question, il suffit de quelques statistiques sur le nombre d’immigrés en France, de première, deuxième ou troisième génération. On peut aussi compter le nombre de mosquées, de commerces halal etc.
Pour répondre à la seconde question, on peut s’intéresser d’une part aux actions du patronat français après l’indépendance de l’Algérie : la crainte de ne plus disposer d’une main d’oeuvre peu revendicative et peu exigeante a conduit les politiques de droite à faciliter l’immigration.
D’autre part, on peut considérer la stratégie de Terra Nova, « think-tank » du PS : s’avisant de ce que l’électorat populaire se détournait du vote PS, il préconisa de remplacer cet électorat par un apport de voix immigrées.
Une fois qu’on a étudié cet aspect, comment nier le « Grand Remplacement » ?
J’avoue ne pas comprendre cette « concurrence victimaire » sur l’esclavage et les génocides d’Hitler : dans les deux cas il s’agit d’une atrocité. L’argument consistant à dire que dans le cas du génocide il s’agissait d’exterminer et dans le cas de l’esclavage faire travailler n’est pas très fort, parce que le résultat est souvent similaire. La Traite Arabe, qui castrait tous les mâles, a eu pour effet de laisser ceux-ci sans descendance, se rapprochant ainsi du génocide. L’originalité des génocides de Juifs, de Tziganes, voire d’Arméniens dans le cas turc est qu’il s’agit d’exterminer des individus à cause de leur « race » réelle ou supposé. Alors que l’esclavage, lui, a touché toutes les races, même si dans la mémoire collective les cas les plus récents (et qui subsistent parfois de nos jours), touchent particulièrement les noirs.