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Groseille

J’ai une formation en agronomie, sciences politiques et philosophie.
Je suis, depuis mon entrée dans la vie dite "active", un cadre travaillant dans les organisations professionnelles agricoles.
J’ai, dans le cadre de mes activités professionnelles mais aussi indépendamment de ces activités, conduit des recherches sur l’enjeu agricole et alimentaire mondial sur la base des travaux de Marcel Mazoyer, qui m’ont conduit à travailler sur des questions d’économie générale.

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  • Premier article le 18/12/2007
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Derniers commentaires



  • Groseille 20 décembre 2007 11:27

    Merci de ces précisions. Je suis confus d’avoir laissé passer deux erreurs dans les deux équations que contient mon article, que j’aurais dû relire attentivement avant de le soumettre à publication, cela n’est pas très sérieux. L’indulgence de vos commentaires vous honore.



  • Groseille 20 décembre 2007 10:23

    Une erreur s’est glissée dans mon article. Dans l’équation de Keynes, C est la consommation et non l’épargne. Plus précisément, la demande de consommation cumulée à la demande de biens d’investissements est égale à la consommation cumulée à l’épargne. Ces deux sommes sont égales au revenu. Pour le reste, le raisonnement ne change pas.



  • Groseille 20 décembre 2007 10:14

    Je vous remercie de ces précisions utiles qui apportent de la clarté au propos. Vous reformulez avec précision ce que j’ai souhaité écrire. J’ajoute que pour tout observateur de l’économie agricole, il ne fait pas de doute que l’épargne est bien « un comportement à part entière. » En revanche, je m’étonne de votre phrase qui minimise l’écart entre les deux « écoles » qui confère une « prédominance » aux keynésiens, parce que précisément, dans le SMI actuel, l’autorité qui est chargée de définir les taux d’intérêts, selon les préconisations de Friedman, n’est pas soumise au pouvoir politique (du moins doit-elle en être le plus émancipée possible). Or, je pense que le débat sur l’indépendance de la BCE n’a pas beaucoup de sens dans ce contexte : indépendante ou pas, la BCE ne pourrait de toute façon pas avoir beaucoup de marges de manoeuvre. Même si c’est à une autre échelle, la fameuse phrase de Bérégovoy (« les taux d’intérêts, je les monte quand je veux, je les baisse quand je peux ») reste d’actualité.



  • Groseille 19 décembre 2007 16:18

    Le lien entre le financement des retraites et la contrainte qui pèse sur la rentabilité des capitaux (notamment via les fonds de pension américains, c’est cela ?) est une hypothèse intéressante mais elle ne me convainc pas vraiment. On est au-delà du « simple » enjeu du financement des retraites, même si cet enjeu contribue au maintien du système actuel. Au fond, l’enjeu de l’autorité de l’émission de monnaie est très ancien. Lorsque Philippe Le Bel a fait plier les templiers et interdit aux barons de battre monnaie, il n’a pas fait autre chose (je pense que ce n’est pas tant le fameux « trésor » des templiers qui l’a fait agir, que le souci de ne pas laisser perdurer une autorité sur « son » territoire qui ne lui était pas soumise, une autorité qui plus est en réseau et agissant sur les taux de change appliqués entre les monnaies des différents royaumes d’Europe). De plus, personne n’a intérêt à ce que soit déclenchée une crise incontrôlable. Et dans toute cette affaire, ce sont les créditeurs qui protègent les débiteurs. Je m’explique : si vous empruntez 10 000 euros à une banque et que vous ne pouvez pas rembourser, vous avez un sérieux problème. Mais si vous empruntez un million d’euros à une banque et que vous ne pouvez pas rembourser, c’est la banque qui a un sérieux problème... et c’est elle qui va se démener pour qu’on vous trouve une solution. Toutes proportions gardées, à l’échelle mondiale, entre la Chine et les familles royales pétromonarchiques d’un coté et les Etats-Unis de l’autre, le schéma est le même.



  • Groseille 19 décembre 2007 11:20

    Si, vous avez raison. Je suis stupéfait qu’aucun commentaire n’évoque jamais ces accords de la Jamaïque. Même Rocard (total respect...), lorsqu’il déclare que le pouvoir financier est devenu écrasant « début des années 80 », n’en parle pas. Mais si on ne parle pas de cette réforme des statuts du FMI, on ne comprend pas ce qui s’est « déréglé » depuis la fin des années 70, ni l’enjeu de ce « rapport au marché » qui empoisonne toutes les gauches d’Europe depuis.

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