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guillaume

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  • guillaume 8 octobre 2007 21:50

    D’autant plus que le tableau des dépenses des Etats pour 2007 place carrément la France en tête devant la Suède et le Danemark. Ca en dit long sur l’évolution.

    En réalité ces dépenses sont, en plus, des dépenses de fonctionnement, des dépenses dues au remboursement des emprunts ou des dettes visibles ou invisibles contractées, car en plus de la dette publique (près de 70% du PIB cette année), la France, avec un nombre extraordinaire de fonctionnaires et de régimes spéciaux s’est engagée à des dépenses à venir colossales (jamais officiellement calculé - en tout plus de 140% du PIB estimés par l’OCDE).

    Le résultat c’est que la France est l’un des pays qui investit le moins, malgré des dépenses publiques anormalement élevées.

    Autre comparaison pas vue (l’un des graphisme est incomplet et pas lisible) : les PIB France/Royaume-Uni (et Italie et Espagne) de 1980 et celui d’aujourd’hui. Le RU aaura environ cette année un PIB de 5 à 10% supérieur à la France. En 1980 la France avait un PIB de 60% supérieur au Royaume-Uni, et je vous jure, pour avoir passé du temps au Royaume-Uni que ça se voyait et ça se ressentait auprès de la population. C’était un peu comme la visite du cousin d’Amérique pur les britanniques quand on allait au Royaume-Uni. D’ailleurs en 1980 le PIB par habitant d’un Français était voisin de celui d’un américain (toujours très supérieur malgré une dévaluation anormale et certainement temporaire du dollar) un peu inférieur au Suisse, égal à celui d’un Allemand de l’Ouest (avant la réunification donc en 10 ans on avait déja perdu dans les 25% en différence), 1.5 fois supérieur à l’Italien (aujourd’hui égal), 2.5 fois supérieur à l’Espagnol (de 20% supérieur aujourd’hui). Le pouvoir d’achat, après impôts et charges sociales obligatoires, d’un français est égal à celui d’un Portugais, mais supérieur à celui d’un Grec, et hormis les pays de l’Est, il n’y a plus d’autre pays de l’UE qui ait un aussi mauvais pouvoir d’achat. Je ne parle pas des pays du Sud-Est asiatique, dont nous avions cependant une croissance comparable au début des années 70, alors que la CIA disait de la France, qu’elle serait en 2000, le deuxième PIB par habitant planétaire, juste après le Japon, soit deux fois et demi supérieur à celui d’un américain. Quel inversement de tendance alors que les prévisions se sont cependant réalisé, en partie, pour les autres.



  • guillaume 8 octobre 2007 21:22

    Tout à fait d’accord avec lerma. J’aimerais souligner le faux titre qui cache un contenu écolo (façon politicien démagogue), qui sous-entend en conclusion que ce n’est pas en produisant qu’on va obtenir de la croissance (un truc dépassé quoi). Cet argument des économies et de la non-production est particulièrement faux et inapproprié dans le contexte mondial actuel.

    Tant qu’à parler d’économies (de pétrole) et d’écologie, pourquoi ne pas évoquer les questions suivantes :

    - quel est l’intérêt de privilégier le transport en commun par rapport au transport individuel, si ce n’est à faire du communisme. On aurait pu, à Paris par exemple, comme cela avait été lancé sous l’époque Baladur (vite étouffé par Dominique Voynet à se demander pour qui elle travaille) dévolppper des transports publiques de surface électriques (les bus électriques sont désormais majoritaires à Rome), tout en privilégiant la fluidité automobile mais avec des place gratuites par exemple pour les véhicules individuels électriques, et des bornes électriques de rechargement (les quelques bornes parisiennes datent toujours de l’époque Baladur). Il paraît qu’on est en surproduction d’électricité nucléaire : un moyen de la resorber intelligemment, voire d’encourager son développement.

    - quel est dans la construction l’intérêt de privilégier les « solutions écologiques » bois, de construire des systèmes de chauffage/refroidissement passifs, et de combattre la densification urbaine. Pour la construction bois, c’est un encouragent à l’exploitation et l’abattage du bois (pas très environnemental). Le système de climatisation passif coûte énormément à la construction, au-delà de son amortissement et justement ça se traduit par une inefficacité énergétique sur le bilan global (c’est le cas de toutes les solution franchement non rentables mais ça ne se voit pas). La densification urbaine rend les communications plus courtes, plus efficaces, offre une surface de contact à l’air inférieure et donc permettent d’avoir un bilan énergétique nettement positif.

    - des recherches ont conduit à découvrir sans être formelles, mais très bien appuyées tout de même, que l’effet de serre date de plus d’un siècle mais qu’il à été masqué par les aérosols industriels. Ces derniers procurent à l’atmosphère pour la durée de quelques jours un opacité et une réflexion qui lui permet de compenser l’effet de serre. Ces aérosols, pour partie nuisibles à la couche d’ozone sont combattus aujourd’hui... bref on arrive à la conclusion qu’il est en l’état actuel préférable, probablement de générer des aérosols ou équivalents pour combattre l’effet de serre en place pour quelques siècles même si on arrêtait la production de CO2 aujourd’hui (surtout d’ailleurs parce qu’on produirait beaucoup moins d’aérosols en parallèle en plus). Ce problème urgent à traiter de manière pragmatique mais urgent n’est jamais mis sur table. Au lieu de ça on a vu surgir des vieux communistes (et des plus jeunes qui se font berner) qui nous sortes des avenirs faits de privations inutiles et de totalitarismes, qui ne répondent à rien (parce qu’en fait ils s’en foutent de l’écologie).



  • guillaume 8 octobre 2007 20:46

    On fait une fixation sur Bush, mais bon les USA sont une démocratie et s’occupent de leur pouvoir qu’ils savent très bien remettre en cause. Quand on parle de ce qui se passe en Russie, par contre, où toutes les libertés gagnées grâce à Eltsine, qu’on traitait de tous les nomes d’oiseau, se sont évaporées sous Poutine, qui désormais arrange ses futures élections et la redistribution des postes, façon KGB, à tout renationalisé, et mis ses copains de promo à la tête des toutes les entreprises renationalisées, et qui désormais ressort ses avions bombardiers nucléaires pour patrouiller à nos frontières, voire les franchir (l’un d’eux raccompagné du dessus du territoire britannique). De même pendant ce temps, aucune démocratisation en vue en Chine, et un dictateur en Iran (là-bas aussi les élections sont arrangées), veut se fabriquer un arsenal nucléaire dit-il pour taper sur Israel, mais en fait l’utilisera à toutes fins utiles pour nous extorquer cequi lui passera par la tête. Et puis en Irak et en Afghanistan, des gouvernements démocratiquement élus essaient de faire face à une horde de « terroristes » composés de tous les associaux qui ont eu la main sur ces pays, et que les Etats-Unis ont eu la bonne idée d’essayer de secourir. Même ne serait-ce que dans leur intérêt stratégique (on se porte toujours mieux face à une démocratie habituée au dialogue que face à une dictature totalement sous contrôle), cette action est positive et devrait être saluée et soutenue.



  • guillaume 8 octobre 2007 20:24

    Un petit rappel pour éviter de dire des âneries (attention j’en lis pas mal des historiques erronés par des gens jeunes qui n’ont pas vécu la chose).

    Le système Unix (origine de Linux) a été globalement pensé durant les années 70 et est sorti et a été adopté massivement sur les stations au tout début des années 80, en gros en même temps que le PC/ PC DOS/ MS DOS. Le système Lisa (c’est en gros un Macintosh couleur extrêmement cher) a donné un peu plus tard chez Apple naissance au système du Mac OS (au début avec interface noir et blanc). Le système du PC comme le noyau Mac OS sont en fait très en dessous de Unix multi-utilisateur, multi-tache à la source et dévelopé en C (le C a été conçu pour développer le noyau Unix et ses applicatifs). Au noyau Unix vient se greffer rapidement une interface qui va dominer, X Windows, avec des souris 3 boutons (les souris Mac ont 1 bouton et les premières sur PC 2 boutons). Open GL le standard 3D encore utilisé aujourd’hui sur Mac (et Windows accessoirement) va apparaître sur X-Windows. Linux (mais on devrait aussi cité BSD Unix et d’autres) va faire son apparition sur PC (et autre systèmes) au tout début des années 90. Il inclura quelques années plus tard les spécificités du noyau Mach Linux de Carnégie Melon (il me semble) ajoutant le multi-processus au noyau, au même titre que la plateforme Next, que Steve Jobs parti de chez Apple tente de lancer. Le flop commercial de Next est à la mesure de celui du OS/2 (un Unix à interface Windows) d’IBM et Microsoft. Les deux sont trop lourds pour les ordinateurs personnels de l’époque. C’est en 95 seulement avec le noyau NT, version 4 (le 3.1 et le 3.5 étant très limités) que Microsoft introduit le noyau de ses PC Windows modernes, avec une interface Windows, un rendu OpenGL et un noyau inspiré du Mach Unix. Le succès est total. Mac OS attendra encore quelques années, au début du XXIe siècle pour adopter le MacOSX, un Unix extrapollé de Next avec une interface à mi-chemin entre le MacOS 9 et Next.

    La caractéristique d’Apple a toujours été de vendre des produits fermés, où l’ensemble de la chaîne est produite par Apple et souvent ce qui vient s’y greffer doit payer des Royalties, que ce soient les interfaces diverses, les logiciels utilisés pour le développement ou même l’utilisation de certaines couches du système. C’est le modèle Nintendo, Playstation, Xbox des consoles de jeu ou tout est contrôlé et sujet à Royalties. C’était le cas de l’accès à la plateforme devente ne ligne itunes (à partir des iPod), c’est totalement le cas de l’iPhone ou seul Apple est capable et en droit de développer dessus. Microsoft a toujours eu une stratégie inverse, ne faisant payer que le logiciel ou le produit acheté (sauf pour la Xbox), à l’image des PC interfaçables à souhait, et c’est ce qui a valu son succès. Leur plateforme media Zune (concurrente d’iPod/iTunes) devrait d’ailleurs être ouverte. Microsoft s’est imposé à IBM qui pratiquait comme tous les grands de l’informatique un modèle de vente de matériel payant et de maintenance logiciel gratuite ou bien rémunérée uniquement pour des développements spécifiques. Ce modèle ancien n’a pas survécu à la démocratisation de l’informatique.

    Par ailleurs Apple/Steve Jobs ont toujours eu une stratégie d’audace (par rapport à Microsoft) en forçant un marché de niche (au début) à se développer, là où c’était prévisible et toujours basé sur des innovation existante (même l’interface MacOS est entièrement reprise à partir des stations Xerox destinées à la mise en page).



  • guillaume 8 octobre 2007 15:05

    De toute manière la seule culpabilité d’un ministre, à moins de s’y être impliqué directement, c’est d’avoir été au poste. Pour l’implication de Breton, c’est justement loin d’être le cas et ça se comprend vu que ce ministère est très chargé. On le lui reproche d’ailleurs, mais franchement, vu qu’un ministre à vraiment d’autres priorités dans son emploi du temps, et probablement aucune qualification et connaissance précise nécessaire du dossier, et qu’il est plutôt destiné à élaborer et faire appliquer des principes, il serait utile que l’on se penche plutôt sur les mauvais principes de l’Etat actionnaire tel qu’il existe en France depuis très longtemps sans jamais avoir subit d’évolution. Cette évolution a existé dans tous les autres pays évolués depuis plus de 30 ans, et à l’époque la France était plutôt en avance, plus souple et entreprenante (chose qui à en plus disparu puisque qu’on se contente désormais de placer des énarques à la tête d’entreprises parce qu’ils ont été dans la même promotion que le ministre ou pour des services croisés, et qui vont juste administrer tant bien que mal la chose qu’on leur affecte).

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