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Hervé Hum

Hervé Hum

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple. Telle est ma devise. Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte s'est ouverte fin 2012....

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  • Premier article le 17/07/2012
  • Modérateur depuis le 01/08/2012
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Derniers commentaires



  • Hervé Hum Hervé Hum 4 décembre 2014 00:00

    (suite)

    Maintenant qu´est ce que cela va changer sur la plan pratique… vous dites que les gens pourront continuer de toucher des rentes viagères ou des royalties, qu´ils pourront toujours s´enrichir et qu´ils payeront leurs impôts soit en nature, soit en numéraires.

    Là encore, vous faites fi de ce que j’écris. La rente viagère n’est que pour la phase transitoire. Les royalties sont liés à l’activité créatrice et donc du mérite personnel qui lui même est lié à la reconnaissance sociale. Brosser un trait général n’est pas rentrer dans le détail.

    Je n´arrive pas à comprendre si vous souhaitez un monde plus individualiste ou plus solidaire, et surtout j´ai du mal à comprendre ce qui va donner envie aux individus d´entreprendre et de consommer. Par exemple, comment un génial inventeur pourra faire la pub de son produit… pour convaincre les gens d´investir dedans, sachant qu´ils ne verront les résultats de leurs investissements que dans quelques années. La consommation risque donc de devenir beaucoup moins spontanée… et que se passera t´il pour ceux qui n´ont pas participé au projet initial.

    J’ai déjà répondu, mais comme vous travestissez tous mes propos ! Un génial inventeur n’a pas à faire de la pub pour son produit, mais sur son projet de produit tout comme aujourd’hui d’ailleurs. Tout comme aujourd’hui, les gens attachent autant sinon plus d’intérêt à l’acte de création, au chemin qui mène au produit que le produit lui même qui est la récompense de tout le processus dont l’attente en est le sel. Vous confondez production et consommation. La consommation est toujours spontanée, c’est la production qui doit être planifié. Encore et toujours, c’est votre intelligence que vous insultez, pas la mienne.

    Encore une chose que vous ne précisez pas vraiment, c´est comment seront rémunérés les gens qui travailleront pour vos projets collectifs ? Comment être sur qu´ils ne seront pas exploités par ces associations de consommateurs… tout comme ils sont aujourd´hui exploités par des associations d´actionnaires ?

    La rémunération est par l’argent car c’est le meilleur moyen qu’on ait trouvé. Sauf en ce qui concerne ses devoirs qui peuvent êtres par tout moyens disponibles (dans le cas où la personne soit anti consommation et vit isolé).

    Par contre, si vous voulez acheter un produit qui demande tant d’heure de travail, vous devrez effectuer un temps équivalent pour l’acquérir. Ici, c’est la bourse qui à pour rôle de centraliser et réguler le marché, comme aujourd’hui !

    Enfin, pour votre dernière question, la réponse est très simple, c’est la transparence ! C’est la transparence qui dit si vous vivez en démocratie ou en dictature. C’est la transparence qui dit si le plombier est honnête ou malhonnête, etc. 

    Pour ce qui est du revenu inconditionnel, j’ai déjà argumenté et vous n’avez pas contredit mes arguments, vous les ignorez. Le commentaire étant déjà assez long et comme vous n’avez pas su ou pu contester mes arguments, je vous ferai grâce d’en ajouter d’autres. Sauf celui ci, en société, dès l’instant où vous consommez des biens produits par autrui, vous faites travailler autrui pour vous même et l’éthique de réciprocité exige que vous travaillez pour autrui dans la même mesure et selon la mesure de vos capacités. Sauf si les moyens de productions et de son financement sont aux mains de propriétaires... Mais alors, le système aboutira à un cloisonnement social supérieur à celui de l’époque féodale et à des écarts de richesses infiniment plus grande qu’aujourd’hui. C’est le monde que vous voulez ?



  • Hervé Hum Hervé Hum 3 décembre 2014 23:27

    Bonsoir jpm,

    Je vais répondre point par point à votre commentaire.

    Vous commencez par écrire
    "Vous remplacez la propriété par un droit d´usage, lié à un devoir d´entretien que vous appelez responsabilité." Je vous ait demandé de faire une critique sur la définition de la responsabilité que je donne et je ne l’ai pas vu. Ici, vous semblez la snober, mais sans pour autant le justifier. D’autant que j’ai précisé par mes longues explications comme vous dites, que le principe de responsabilité ne peut se réduire au seul domaine immobilier, mais ce qui doit guider la pensée, la philosophie économique et sociale zen lieu et place de la propriété.

    Vous poursuivez par

    Vous maintenez des unités monétaires, liés plus ou moins à la valeur temps de travail, qui ne produisent pas d´intérêts et qui donc je l´espère ne se dévaluent pas non plus dans le temps.« 

    Ici, vous changez carrément ce que j’écris et me faites dires autre chose. J’écris que la monnaie EST UNIQUEMENT la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu par autrui, cela inclue de facto le travail. Quand à la dévaluation, ce n’est pas la monnaie qui se dévalue, mais la conjecture économique déterminé essentiellement par les matières premières. C’est votre intelligence que vous insultez, pas la mienne.

    Ensuite vous écrivez

      »Vous proposez de généraliser le « crowdfunding » ou financement participatif pour le développement de nouvelles productions et remplacer la propriété de l´outils de production. " Certes !

    Pour finir pour proposez de généraliser la notion de marché et de bourse électronique pour gérer entre autres les attributions de logements… mais vous ne donnez pas les règles d´attribution. Du coup je ne sais toujours pas qui habitera les beaux quartiers et qui restera dans les banlieues tristounettes ?

    Les règles d’attributions sont faites par la bourse. Maintenant, la notion de beaux quartiers et de banlieues tristounettes est liés à la propriété du capital, détenu indépendamment du mérite personnel. qui ne donne pas le choix aux plus démunis. Enfin, à partir du moment où la logique économique n’est plus fondé sur la rentabilité financière où il s’agit autant de compresser le salaire et d’augmenter la charge de travail, dont le temps, il se dégage que vos banlieues se videront d’une partie importante de leur habitants pour en faire des beaux quartiers. Les autres trouvant plus d’intérêt à migrer vers les villes plus petites et les villages. Bref, il s’agit d’un réaménagement du territoire permis par la transformation de la production. enfin, la rémunération étant lié à son mérite personnel, habiter une grande villa ou un chateau restera réservé à celui qui en a les moyens financiers. Car encore et toujours, si l’argent ne produit plus d’intérêt ni ne peut plus servir à spéculer, la monnaie est le moyen comptable d’échange de temps de vie dédié. Ici, je devrai sans doute apporter d’autres précisions, mais j’attendrai que vous posiez la question si tant est que vous poursuiviez la discussion.



  • Hervé Hum Hervé Hum 3 décembre 2014 19:28

    Bonsoir Mr Renaud Bouchard,

     veuillez accepter toutes mes excuses pour mon erreur !

    Vous m’avez incité à aller voir le blog de Paul Jorion, que je ne connais que de nom, mais j’ai pu y lire un article fort instructif sur l’histoire de l’intérêt. Rien que pour cela, je vous en remercie.



  • Hervé Hum Hervé Hum 3 décembre 2014 14:15

    @ l’auteur, vous écrivez un article pour appeler à « un profond mouvement, une puissante Lame de Fond porteuse de changement » et votre long commentaire ci dessus ne fait que ressasser des poncifs bien éculés.

    Vous écrivez comme un politicien avec le même langage creux, la même langue de bois.

    Les grands groupes industriels sont internationaux et ne dépendent plus des Etats, mais de leurs actionnaires qui eux sont mondialistes. Mais vous, vous venez nous chanter le contraire, nous parler de l’économie d’avant la fin de la guerre froide. Si ces groupes industriels rapatriaient leurs bénéfices et payaient leurs impôts en France, vous pourriez soutenir votre argumentation, mais il n’en est rien, ces groupes pratiquant aujourd’hui l’évasion fiscale et délocalisant autant que se peut leur production et ne parlant de produire en France qu’en échange de diminution et des cotisations sociales et des salaires.

    Quoiqu’il en soit, la fausse concurrence entre les industriels ne peut que favoriser et accroitre la précarisation des salariés. D’autant que le salaire est une donnée brute qui ne veut pas dire grand chose seule, elle n’a de sens qu’en relation avec les dépenses des ménages. Par exemple, à même salaire vous ne disposerez pas des mêmes disponibilités budgétaires s’il vous faut payer un emprunt, un loyer ou si vous êtes déjà propriétaire de votre logement. En Allemagne à ce que j’ai entendu dire, les prix des loyers sont 30% moins cher qu’en France et donc compense la différence de salaire. Bref, pour rester dans votre logique, vous avez deux manière d’augmenter le revenu relatif des ménages, soit en augmentant les salaires, soit en diminuant leurs charges, dont l’immobilier est le premier poste. D’autant qu’un propriétaire louant un logement, préfère épargner, faire de l’évasion fiscale, investir dans un autre logement et participer à l’inflation des locations ou bien aller dépenser son argent ailleurs, plus rarement redistribuer localement.

    Bon, vous dites tellement de conneries que je m’arrêterait là.



  • Hervé Hum Hervé Hum 2 décembre 2014 23:49

    Vous voulez une offre radicalement différente ?

    en voici une... les BAL

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