J’avais écrit ce commentaire au second degrès ; l’intention était de me moquer des religions établis pour qui les autres sont des sectes. Apparement, vu les reactions à mon commentaire, je ne suis pas très fort pour le second degrès.
Emmanuelle Mignon, conseillère du président, vient de se faire tirer dessus à boulets rouges parce qu’elle a déclaré que les sectes en France étaient un non-problème.
Comment a elle pu à ce point sous-estimer le danger des dérives sectaires ? Rappelons la définition de ce dernier mot (voir plus haut). Pratique consistant à manipuler un être fragile à fin qu’il fasse don de ses biens à la secte ; s’isole loin du monde dans un habitat fermé avec d’autres membres de la secte ; qu’au sein de cet habitat, il se soumette à une structure hiérarchique extrêmement rigide et à des rituels physiques ou incantatoires quotidiennes qui façonnent sa journée et le dépouillent de tout pouvoir de réflexion.
Nous rappelons au lecteur mal intentionné qui a cru reconnaître à travers la description ci-dessus les monastères et autres cloîtres et pour qui les religions ne sont que des sectes qui ont réussi, que la religion catholique est une religion respectable. Les monastères permettent à certains privilégiés de se soustraire du chaos du monde et y porter un regard contemplatif.
Ce qui définit une secte se sont des croyances superstitieuses et déraisonnables, facilement reconnaissable par tout un chacun. Ainsi,
croire à des extra-terrestres supérieurs qui ne font qu’une expérience avec les humains est une croyance sectaire digne des scientologues. Croire à
un
extra-terrestre supérieur qui s’incarne en humain, se fait fouetter et crucifier et rachète les pêchers de l’humanité est une croyance respectable qui nous "aspire à la transcendance".
Ne négligeons pas le danger des sectes qui pourraient nous détourner de la vrai foi. Il nous faut au contraire, durcir les lois existantes pour nous prémunir de leur danger.
On ne peut pas critiquer une information d’exister ; on ne peut critiquer que ce qu’on fait de cette information. Attendons voir ce qu’on fait avec ces notations avant de tirer à boulets rouges dessus. Très probablement, elles seront noyées dans le bruit ambient généré par le net.
Vous avez cité dans votre article le nom de plusieurs musiciens (comme Jimmi Hendrix) et avez profité de leur noterieté, et cela sans avoir acquité aucun droit. Nous vous encourageons vivement de prendre contacts avec les ayants droits pour régler ce problème.
En attendant, une injonction de justice a été envoyé à l’hebergeur (lui même en partie responsable) AgoraVox pour révéler votre identité.