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iaito68

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  • iaito68 4 novembre 2009 14:55

    Le jeûne du ramadan a débuté il y a peu de temps pour les musulmans. Et j’ai observé l’attitude pleine de respect des Européens et des Américains à l’égard du jeûne et des sentiments religieux des musulmans. Ils leur accordaient certains accommodements dans les horaires de travail pour leur faciliter le jeûne. Personne n’a protesté contre le jeûne du ramadan. D’autre part, je voudrais te murmurer à l’oreille, mon frère et ma sœur musulmane, et te demander s’il est logique que Dieu veuille que l’on jeûne pendant un mois du matin au soir pour, après le coucher du soleil, dresser une table remplie de victuailles ? Est-ce ainsi que tu te soucies du pauvre qui ne mange pas à sa faim ? Et le pauvre à qui on dirait : « Tu dois te priver de nourriture perdant six, dix ou douze heures, puis une table sera dressée pour toi, remplie de victuailles et de tout ce que tu peux désirer « , ne serait-il pas enchanté d’accepter la proposition ? Quant à moi, quand j’étais musulmane, je commençais les préparatifs du ramadan deux ou trois mois à l’avance, remplissant le réfrigérateur de toutes sortes de viandes, rassemblant les ingrédients nécessaires à la confection de toutes sortes de douceurs, multipliant les projets culinaires...

    Considérons maintenant le jeûne dans le christianisme. Il est tout à fait différent du jeûne dans l’islam. Le Seigneur Jésus ne nous a pas indiqué le nombre d’heures et de jours de jeûne, ni ce qu’il faut manger. Il S’est contenté de dire : « Quand vous jeûnez, ne vous donnez pas un air sombre comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite, pour que les hommes voient bien qu’ils jeûnent. En vérité Je vous le dis, ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, pour que ton jeûne soit connu non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. « (Matthieu 6:16-18)

    Extrai : Lettre à tous les musulmans (Nahed Metwalli)



  • iaito68 4 novembre 2009 14:54

    J’ai lu dans le Coran que Dieu ordonne aux non-musulmans d’embrasser l’islam ou, autrement, de payer un tribut. Je te demande alors, mon frère et ma sœur musulmane qui vis maintenant en Europe ou en Amérique du Nord ou n’importe où ailleurs, est-ce qu’on t’a jamais demandé de devenir chrétien ou d’être contraint de payer le prix de ton attachement à l’islam ? Quelqu’un s’est-il jamais mêlé dans ta vie de foi pour te dire à quelle religion tu dois appartenir ? Dieu nous a créés libres. Il nous a gratifiés de la liberté de conscience. Dieu ne détruit pas les adorateurs de la vache sacrée. Il ne nuit pas à ceux qui ne pratiquent aucune religion ni à ceux qui nient Son existence. Comment donc autoriserait-Il les musulmans à forcer ceux qui suivent leur propre religion d’embrasser l’islam ou de payer un tribut  ?

    Extrait : Lettre à tous les musulmans (Nahed Metwalli)



  • iaito68 4 novembre 2009 14:52

    Autre question dont je voudrais te parler à l’oreille, ma sœur musulmane : es-tu convaincue de la nécessité du port du voile ? Et que représente le voile ? Qu’est-ce que des cheveux pour qu’il faille les couvrir ? Que tes cheveux soient couverts ou découverts, quelle importance ? Si l’on me dit qu’il faut cacher ses cheveux pour éviter d’attirer le regard des hommes, je demande pourquoi les hommes ne contrôlent-ils pas leurs regards ? Veux-tu savoir, ô ma sœur musulmane, ce que dit le Christ ? Celui qui regarde une femme avec convoitise, a commis l’adultère dans son cœur. Le péché relève donc de la responsabilité des deux et non seulement de la femme. Pourquoi l’islam t’oblige-t-il à te couvrir la tête et le corps de manière à ne rien laisser paraître de toi qui puisse séduire l’homme considéré comme un être privé de tout contrôle sur lui-même ? Est-ce raisonnable ? Pourquoi ne pas observer la juste mesure tant dans l’habillement de la femme que dans l’attitude de l’homme qui s’interdira de regarder avec convoitise la femme ? Pourquoi serais-je obligée de me couvrir de la tête aux pieds pour éviter à l’homme de me voir et de me désirer ? La logique n’exige pas cela.

    Extrait : Lettre à tous les musulmans (Nahed Metwalli)



  • iaito68 4 novembre 2009 14:48

    Je voudrais maintenant aborder la question importante de la description du Paradis. Je demande à Dieu et à vous de me pardonner, car j’aurai à dire des choses honteuses, mais qui ont leur source dans le Coran et ses commentaires.

    Les épouses, au paradis, sont vierges et l’homme s’unit à elles. Après chaque rapport sexuel, ces femmes redeviennent vierges... Un nombre incalculable de vierges à déflorer, au paradis, en présence de Dieu. Un paradis dont le bonheur principal réside dans un plaisir sexuel sans fin.

    Au paradis, il y a aussi des « garçons éternellement jeunes » (76:19). Il m’en coûte de poursuivre cette description du paradis. Que représentent ces garçons ? J’ai pris connaissance du commentaire du Sheikh Muhammad Galal Keshk, paru en Égypte dans un livre intitulé : « Pensées d’un musulman sur la question sexuelle «  (édité par la Librairie de l’héritage musulman de l’Institut de recherches musulmanes). Grande fut ma surprise et je n’ai pu poursuivre au-delà de quatre ou cinq pages la lecture de ce livre qui suscita une critique virulente de la part des lecteurs. L’université religieuse égyptienne Al-Azhar dut mettre sur pied un comité d’examen qui prit beaucoup de temps pour livrer ses conclusions. Le 22 juillet 1984, ce comité décréta que ce livre n ‘était pas contraire aux enseignements de la religion musulmane ! Or, l’écrivain affirmait que celui qui résiste sur terre à la tentation de pédophilie, sera récompensé au paradis en ayant à sa disposition des garçons ! J’éprouve un sentiment de honte et ne me sens pas en mesure de poursuivre la réflexion sur ce sujet. Ô gens ! Comment le Dieu Saint peut-Il tolérer au Ciel cet affreux péché : celui qui s’abstient de relations sexuelles avec un garçon, retrouvera celui-ci au paradis ! Et ce garçon demeurera toujours jeune... La raison, la logique se révolte contre ces croyances.

    Nous savons tous que ce comportement sexuel aberrant existe dans la Presqu’île arabique. Et pour plaire aux bédouins, Muhammad, l’apôtre de l’islam, leur a promis des garçons au paradis pour assouvir leurs instincts pervers. Comment, mes amis, pouvez-vous accueillir avec satisfaction cet enseignement et vous réunir pour l’écouter et l’écouter encore ? Le paradis qui sera notre récompense à la résurrection après une vie droite et vertueuse, ce paradis, comment peut-il consister dans des activités sexuelles avec des femmes et des garçons ; comment peut-il se ramener aux plaisirs du boire et du manger : chair d’oiseaux et toutes sortes de viandes désirables, fleuves de miel, de vin et de lait... J’en appelle à votre jugement. Comparons maintenant avec le paradis dans le christianisme, ou, plus exactement, le Royaume de Dieu ou la vie éternelle. Le Seigneur Jésus nous révèle que nous ressemblerons aux anges. Nos corps glorifiés n’auront besoin ni de manger ni de boire. Ils n’auront pas de désirs charnels. Comme les anges qui ne mangent pas et ne se marient pas. Telle est la différence entre le Paradis de l’islam et le Ciel du christianisme.

    Extrait : Lettre à tous les musulmans (Nahed Metwalli)



  • iaito68 4 novembre 2009 14:47

    Dans la deuxième lettre, j’ai abordé le sujet de la place de la femme dans l’islam. Pardonnez-moi si mes propos vous paraîtront parfois blessants. Tout ce que je dirai s’appuie sur le Noble Coran (al Kor’ân al-karîm). Selon le verset 3 de la sourate 4 (An-Nisâ’, les femmes), Dieu a donné à tout musulman le droit d’épouser deux, trois ou quatre femmes. Le verset ajoute : « Mais si vous craignez de n ‘être pas justes, alors une seule. « Or, il est impossible d’être juste... Au sujet de la polygamie, je voudrais m’adresser à la conscience de chaque homme et de chaque femme. Je voudrais demander à la femme : Peux-tu accepter que ce grand mystère d’intimité qui existe entre toi et ton époux se renouvelle avec une deuxième et une troisième et une quatrième épouse  ? Or, on sait la peine qu’éprouve une femme au moindre soupçon de trahison de la part du mari, ne fût-ce que par un simple regard. Comment donc Dieu peut-Il être cruel au point de faire souffrir la femme en donnant à son mari le droit de partager l’intimité conjugale avec une, deux et trois autres femmes ? Je suis convaincue que cela ne vient pas de Dieu. C’est une honte pour l’homme d’être bigame, au point que dans certains pays musulmans, telle la Tunisie, la bigamie est interdite. Les familles instruites et bien éduquées l’excluent également. Comment Dieu peut-Il l’autoriser ? Je confie cette interrogation à votre conscience.

    Autre sujet angoissant pour la femme dans l’islam : le divorce. Comment le mari a-t-il le droit de répudier sa femme par une simple parole « Tu es répudiée ! » La femme se retrouve ainsi à la rue avec ses enfants, et sa vie conjugale prend fin, par l’effet d’une parole prononcée par le mari dans un moment de colère ou à la suite d’une altercation. Est-ce admissible que la femme vive sous la menace constante du divorce prononcé par le mari pour n ‘importe quel motif ? Le divorce est une affaire beaucoup plus grave que cela. La vie conjugale représente une relation qui exige que l’homme et la femme quittent leur famille respective pour s’attacher l’un à l’autre, fonder un nouveau foyer et ne faire qu’un. Comment la simple parole ‘Tu es répudiée’ suffirait-elle à détruire un foyer ? Pire que cela : si la formule est répétée trois fois, pour que la réconciliation entre les époux puisse se faire, il faut recourir à un ‘absoluteur’. Que dirai-je au sujet de cet ‘absoluteur’, ô mon frère et ma sœur musulmane, si ce n’est qu’il s’agit là d’une impudeur sans honte... Comment peux-tu accepter que ton épouse, avec laquelle tu étais unie et ne formais qu’un seul être, aille s’unir maritalement avec un étranger pour qu’il te soit licite de la reprendre ? Cela est opposé à la sainteté, et Dieu est Saint. Je ne puis admettre que cette loi émane du Dieu Saint. D’ailleurs, dans la Loi de Moïse, au contraire, quand un homme répudiait sa femme, si un autre homme l’épousait puis la répudiait, il était absolument interdit au premier mari de la reprendre.

    Je voudrais signaler un dernier point concernant la femme dans l’islam. Le texte du Coran qui autorise l’homme à épouser quatre femmes ajoute à celles-ci les femmes « que vos mains droites possèdent « («  ma malakat aymânoukom « ). Le sens de cette expression est bien connu en islam. Mais je l’explique. Il s’agit de toute femme au service d’une famille à titre de domestique ou de gouvernante telles, jadis, les esclaves ; toute femme qui reçoit un salaire du mari devient sa propriété, ce qui lui donne le droit d’user d’elle. Cela est-il tolérable ? Je vous le demande. Et si cette femme conçoit un enfant de ces relations, quel sera le sort de cet enfant  ? Que de drames en perspective... Non, notre Dieu qui est Saint ne peut accepter ces mœurs.

    extrait : Lettre à tous les musulmans (Nahed Metwalli)

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