Je voudrais, maintenant, traiter de la
première lettre et présenter la place du Christ et de la Sainte Vierge Marie
dans le Coran. Celui-ci dit de Marie que Dieu l’a élue, l’a purifiée et l’a
préférée à toutes les femmes du monde (1). Le Coran ne dit rien de pareil au
sujet d’aucune autre femme. Il rapporte aussi que les anges, s’adressant à
Marie, lui dirent : « 0 Marie, voici qu’Allah t’annonce une Parole de
Sa part : son nom sera « al-Masîh » « Issâ », fils de
Marie.. « (2). I1 faut remarquer qu’aucune mère, dans le monde
entier, aucun enfant, n’ont bénéficié d’une Annonciation par des anges.
Le Coran dit aussi, au sujet de la
naissance admirable du Christ, qu’il n’a pas eu de père. Aucun autre être
humain n’a été engendré sans l’intervention d’un homme.
Le Coran mentionne aussi les miracles
opérés par le Christ :
Il a parlé dans son berceau, se désignant
comme l’Envoyé de Dieu.
Il a ressuscité les morts, ouvert !es
yeux des aveugles, purifié les lépreux, guéri toute maladie.
De plus, une tradition (hadith)
rapporte : « L ‘Heure [du Jugement dernier] n ‘adviendra pas sans que
descende parmi vous le Messie, fils de Marie, en Juge équitable. » Cela
veut dire que le retour du Christ doit précéder le Jour du Jugement et le
Christ jugera le monde entier.
Le Coran dit aussi que le Christ n’est
pas mort, mais que Dieu l’a fait monter au Ciel.
Et maintenant, mes frères et sœurs, où
que vous soyez, je vous pose la question : À qui d’autre le Coran a-t-il rendu
ce témoignage. De qui a-t-il dit que sa mère est sainte, élue au-dessus de
toutes les femmes du monde ?
Le Coran dit aussi de Jésus, et de lui
seul, qu’il sera un signe pour les gens et une miséricorde de la part de Dieu ;
il sera illustre en ce monde et dans la vie future et parmi les proches [de
Dieu].
Dieu a donné au Christ, et à lui seul,
ses propres attributs. Le pouvoir de créer : Jésus (Enfant) modela un oiseau
dans la glaise et lui insuffla la vie et l’oiseau vola. Le pouvoir de
ressusciter les morts, un pouvoir divin. Le pouvoir de guérir toute maladie.
Aucun prophète n’a été gratifié de tous ces pouvoirs. Et si l’on me dit que le
Christ a opéré tous ces miracles avec la permission de Dieu, je répondrai :
Bien sûr ! Mais pourquoi Dieu n’a-t-Il pas donné à d’autres cette permission
mais seulement au Christ, si ce n’est parce que le Christ est Esprit de Dieu et
Sa Parole déposée en Marie ?
Nous constatons donc que le Coran, dans
la période mecquoise, a reconnu la vérité du Christ. Mais ensuite, dans les
sourates médinoises, il a nié la divinité du Christ. Ceci s’explique par le
fait bien connu que Muhammad, l’apôtre de l’islam, a voulu, au début de sa
carrière, se rapprocher des chrétiens et se lier d’amitié avec eux pour les
rallier à sa cause. Mais quand, à Médine, ses disciples augmentèrent en nombre
et qu’il devint fort, il nia ce qu’il avait affirmé du Christ et produisit des
textes très différents que l’on connaît. Et c’est là une chose inadmissible.
Autre point important : certains de nos
frères et sœurs musulmans affirment que la Bible a été falsifiée. Je leur pose
alors la question suivante : Quand la Bible a-t-elle été falsifiée ? Avant ou
après la formation du Coran ? S’ils me répondent : avant, je leur demanderai
alors pourquoi le Coran renvoie à l’autorité de la Bible et la désigne maintes
fois comme le Livre de Dieu ? Et s’ils me disent : après, pourquoi la Bible
aurait-elle été falsifiée après le Coran ? Et pourquoi le Coran n’a-t-il pas
mis en garde les musulmans contre cette falsification future ? Nous trouvons,
au contraire, dans le Coran, la recommandation faite à Muhammad, le fondateur
de l’islam, de se renseigner, en cas de doute, auprès de ceux qui lisent le
Livre révélé avant lui, c’est-à-dire la Bible. En d’autres termes, si la Bible
avait été falsifiée avant le Coran, celui-ci n’aurait pas dû s’y référer, et si
elle devait être falsifiée après le Coran, celui-ci aurait dû mettre en garde
contre elle. Il ne faut donc pas répéter, au sujet de la Bible, des accusations
dépourvues de tout fondement. D’ailleurs, comment des êtres humains
auraient-ils pu corrompre une révélation donnée par Dieu ? Dieu serait-Il
impuissant à préserver Sa Parole ? L’accusation de falsification est très grave
et il ne faut jamais plus la formuler. Le Coran affirme que la Bible - la Torah
et l’Évangile - est révélée par Dieu et, à la fin de la sourate 2 (« /a vache
« ), il dit : « L’Envoyé a cru en ce qu’on a fait descendre vers
lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants : tous ont cru en Allah, en
Ses anges, à Ses livres et en Ses Messagers ; Nous ne faisons aucune
distinction entre Ses messagers « (verset 285). Il est donc
irrecevable que des musulmans affirment le contraire.
extrait : Lettre à tous les musulmans (Nahed Metwalli)
Bonjour Ambre... pour se fixer un peu mieux les idées , voici ce en quoi moi je crois...mon Dieu n’est pas le même que celui des mulsulmans...
Rm 13,8-10. Ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l’amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi. Ce que dit la Loi : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne convoiteras rien ; ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait rien de mal au prochain. Donc, l’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’amour.
« Cette combustion d’hommes et de pierres prête pour les
incroyants (ou les incrédules). » Sourate II (la vache, ou la génisse), verset
22 ou 24.
« Les incrédules seront les hôtes (ou les compagnons) du Feu. »
II, 37 ou 39.
« Allâh maudisse les incroyants. » II, 83 ou 89.
« Aux incroyants la honte du tourment (ou un supplice
ignominieux). » II, 84 ou 90.
« Aux incroyants l’affreux tourment (un châtiment douloureux). »
II, 98 ou 104.
« Je précipiterai l’incrédule dans le châtiment du feu . Quelle
affreuse fin (pour lui) ! » II, 120 ou 126.
« Allâh n’aime ni
l’incroyant (ou le pécheur incroyant) ni l’impie. » II, 276 ou 277.
« Les incroyants, je les tourmenterai terriblement (ou je le
punirai d’un châtiment cruel) en cette vie et dans l’autre et ils seront sans
recours. » III (la famille d’Amram), 49 ou 56.
« Quiconque cherche une autre religion que l’Islam ne sera pas
accepté. » III, 79 ou 85.
« Qu’Allâh éprouve ceux qui croient et détruise (ou fasse
disparaître) les incroyants. » III, 135 ou 141.
« Nous jetterons l’effroi dans le cœur des incroyants. » III, 144
ou 151.
« Nous tenons prête pour
les incroyants la honte du tourment (ou une peine ignominieuse). » IV (les
femmes), 37 ou 41.
« Ceux qui ne croient pas à nos versets (ou à nos signes), nous
les pousseront au feu. Chaque fois que leur peau sera brûlée, nous leur
donnerons une autre peau pour qu’ils goûtent le tourment. » IV, 56 ou 59.
« Ceux qui troquent cette vie contre l’autre, qu’ils combattent
au sentier d’Allâh. Et ceux qui combattent au sentier d’Allâh, s’ils sont tués
ou s’ils sont vainqueurs, nous leur donnerons un salaire sans borne. » IV, 74
ou 76.
« Ne prenez pas d’amis (ou de patrons) chez eux avant qu’ils
émigrent dans le sentier d’Allâh. S’ils tournent le dos, saisissez-les,
tuez-les où que vous les trouviez. » IV, 89 ou 91.
« S’ils ne se tiennent pas à l’écart, s’ils ne se rendent pas à
vous et ne déposent pas les armes, saisissez-les, tuez-les où que vous les
trouviez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux. » IV, 91 ou 93.
« Un croyant ne doit pas tuer un croyant, sauf par erreur. » IV,
92 ou 94.
« Allâh tient prêt pour les incroyants la honte du tourment (ou
un supplice ignominieux). » IV, 102 ou 103.
« Nous tenons prête pour les incroyants la honte du tourment (ou
un supplice ignominieux). » IV, 150 ou 151.
« Les incroyants qui nient nos versets seront les hôtes de la
fournaise (ou les compagnons de l’Enfer). » V (la table servie), 10 ou 13.
« Les incroyants qui nient nos signes seront les hôtes de la
fournaise (ou les compagnons de l’Enfer). » V, 86 ou 88.
« Oui, les incroyants auront le tourment du feu. » VIII (le
butin), 14.
« Vous ne les avez pas tués, c’est Allâh qui les a tués. » VIII,
17.
« Les pires bêtes, aux yeux d’Allâh, sont les incroyants qui
s’entêtent à ne pas croire. » VIII, 55.
« Annonce aux incroyants l’affreux tourment. Les incroyants avec
qui vous avez fait un pacte et qui ne vous ont pas fait tort et n’ont aidé
personne contre vous, eh bien respectez ce pacte jusqu’à son terme car Allâh
aime les fidèles. Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que
vous les trouviez. Prenez-les, assiégez les, dressez leur des embuscades. S’ils
se repentent, font la prière, acquittent l’aumône, laissez-leur le champ libre,
car Allâh pardonne, il a pitié. » IX (la repentance), 3-5.
Combattez-les (massacrez-les), Allah les torture par vos mains et
les couvrira d’ignominie (traduction sur Internet). IX, 14
« Croyants, quand on vous dit : au combat dans le sentier d’Allâh
! pourquoi rester cloués au sol ? Aimez-vous mieux cette vie que l’autre ? »
IX, 38.
« Allâh a promis aux hypocrites, hommes et femmes, et aux
incroyants le feu de la géhenne. » IX, 68.
« L’affreux tourment frappera ces incroyants. » IX, 90.
« Allâh achète aux croyants leur âme et leurs biens pour qu’ils
aient le jardin. Ils combattent dans le sentier d’Allâh. Ils tuent ou sont
tués. » IX, 111.
« Croyants, combattez les incroyants qui sont dans vos parages et
qu’ils vous trouvent durs. » IX, 123.
« Pour les incrédules, boisson brûlante (ou le breuvage de l’eau
bouillante) et châtiment douloureux, parce qu’ils n’ont pas cru. » X (Jonas),
4.
« Ceux qui ne croient pas aux versets d’Allâh, il ne les guide
pas, ils auront l’affreux tourment. » XVI (les abeilles), 104.
« Nous avons préparé pour les coupables un feu dont les flammes
les envelopperont. S’ils crient au secours, nous les secourrons avec une eau
comme du bronze en fusion pour leur brûler la face. » XVIII (la caverne), 29.
« Les incroyants arguent de l’erreur pour rejeter la vérité. Ils se
moquent de nos signes et de nos avertissements. » XVIII (la caverne), 56.
« Ah ! si les incroyants connaissaient le moment où ils ne
pourront soustraire au feu leur face ni leur dos, car ils seront sans recours.
» XXI (les prophètes), 39.
« On taillera des vêtements de feu pour les incroyants, on leur
versera de l’huille bouillante sur la tête. » XXII (le pèlerinage), 19.
« Ceux qui s’efforcent d’abolir nos signes (ou nos versets) :
voilà ceux qui seront les hôtes de la fournaise. » XXII, 50 ou 51.
« Les croyants continueront d’en douter jusqu’à la venue de
l’heure soudaine, quand leur viendra le tourment d’un jour dévastateur. » XXII,
55.
« Ils nient l’heure, mais nous avons préparé un brasier pour ceux
qui nient l’heure. Quand le brasier les apercevra, ils l’entendront mugir et
siffler. » XXV (le critère), 11-12.
« N’écoute pas les incroyants, combats-les rudement avec ce
Coran. » XXV, 52.
« Le jardin sera rapproché des fidèles et la fournaise se
montrera aux égarés. » XXVI (les poètes), 90-91.
« Les incroyants qui nient nos signes et la rencontre de l’autre
vie seront dans le tourment. » XXX (les Romains), 16.
« Allâh maudit les incroyants, il leur a préparé un brasier. »
XXXIII (les ligues), 64.
« L’incroyance des incroyants ne fait qu’accroître l’horreur
qu’Allâh avait d’eux. » XXXV (le créateur), 39.
« Malheur aux incroyants, à cause du feu. » XXXVIII (çâd), 27
« Ils auront un nuage de feu sur eux et sous eux. » XXXIX (les
groupes), 16.
« Les incroyants auront le grand tourment. » XLII (la
délibération), 26.
« Les incroyants profitent, ils mangent comme des bestiaux, mais
ils auront le feu pour logis. » XLVII (Mahomet), 12.
« Nous avons préparé un brasier pour les incroyants. » XLVIII(la
victoire), 13.
« On vous lancera du feu et du bronze en fusion et vous serez
sans recours. » LV (le Miséricordieux), 35.
« Ceux qui ont nié nos versets seront les hôtes de la fournaise.
» LVII(le fer), 19.
« Aux incroyants l’affreux tourment. » LVIII (la plaidoirie), 4.
« Les incroyants qui ont nié nos versets seront pour toujours les
hôtes du feu. Mauvais avenir. » LXIV (la duperie réciproque), 10.
« Noé dit : Seigneur, ne laisse pas d’incroyants circuler sur
Terre, car si tu les laisses, ils égareront tes esclaves et n’engendreront que
des pervers sans foi. » LXXI (Noé), 26-27.
« Pour les incroyants, nous avons préparé chaînes, carcans et
brasier. » LXXVI (l’homme), 4.
« Les incroyants, qu’ils aient le livre ou qu’ils ajoutent des
dieux, iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours. Ce sont les
pires des humains. » XCVIII (la preuve), 6.
N.B. Ces références sont faites d’après :
1 : l’édition en coll. Points, au Seuil, en 1998 (réimpression de juin
2001) ; traduction de Jean Grosjean pour les Éditions Philippe Lebaud, 1979. 2 :
l’édition en coll. PBP, chez Payot, en 2001 ; traduction d’Édouard Montet en
1958. 3 : l’édition en coll. Folio classique chez Gallimard, en 2001 : traduction
de Denise Masson en 1967.