Le Liban traverse une des pires crises économiques de ces 30 dernières années. Tous les indicateurs sont dans le rouge.
La dette publique atteint 150 % du PIB, un des ratios les plus élevés de la planète, le déficit des paiements courants 30 %, pire performance mondiale derrière le Mozambique, et le déficit public presque 10 %, selon le Fonds monétaire international. L’Etat libanais emprunte 1 dollar chaque fois qu’il en dépense 2, pour des services publics pitoyables.
Tous les groupes confessionnels et dans toutes les régions, de Tripoli au nord à Tyr et Nabatieh au sud, en passant par Beyrouth et Saida manifestent contre la corruption. Ce qui les a rapprochés, c’est une crise économique persistante qui a touché des personnes de toutes les confessions et de toutes les régions. Comme l’a dit un manifestant : la faim n’a pas de religion.
Pour la première fois depuis la formation du Hezbollah dans les années 1980, les chiites libanais se retournent contre lui. À Nabatieh, cœur du groupe au sud du Liban, des manifestants chiites ont même incendié les bureaux des dirigeants du Hezbollah.
En Irak : il y a des groupe de tireurs qui tirent dans la foule depuis les toits des maisons. Les mollahs matent férocement les populations qui se révoltent contre les systèmes qu’ils cherchent à imposer.
Nos voisins libanais se demandent finalement si, après tout, tout ce qu’on leur a raconté sur Israël n’est pas si fondé… Et ils réalisent soudain que leurs dirigeants sont très riches et corrompus et que jamais les “sionistes” n’ont eu de visées expansionnistes sur le Liban…
Selon les informations de la TV française, un homme a été aperçu ce samedi, au nord de Glasgow (Ecosse). Il a été contrôlé et ses empreintes ont deux points de correspondance avec celles d’Abou Bakr al-Baghdadi, ont confirmé deux sources françaises proches de la police écossaise à l’AFP.