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Jacques

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  • Premier article le 30/03/2015
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Derniers commentaires



  • Jacques 28 mars 2015 15:20

    Aucun mandat renouvelable.

    Et tirage au sort de contrôleurs d’élus, renouvelés chaque trimestre.

    Petit rappel historique : en 1793, les membres du Comité de Salut Public étaient renouvelés chaque mois. Oui, vous avez bien lu : chaque mois. Cela n’a pas empêché les condamnations à mort contre les membres de ce comité, mais en revanche, pour prévenir les détournements d’argent public on n’a pas trouvé mieux.





  • Jacques 28 mars 2015 14:53

    Ce texte est réussi, merci à son auteur. La littérature a cette vertu de nous mettre « à la place de » pour faire sentir de plus près le mystère de la nature humaine. Il ne s’agit pas ici de croire mais d’éprouver, de se soumettre par la lecture à l’épreuve (et à la preuve) de la sensation.

    De toute façon, ce co-pilote énigmatique est déjà devenu un personnage de fiction, un coupable idéal ; il est traité comme tel par les médias, les procureurs et enquêteurs, et par l’opinion publique manipulée. Comme à l’ordinaire, un roman- feuilleton ultra-médiatisé nous est servi comme biberon officiel, bâti sur des indices cachés (le prétendu « secret de l’enquête » et le prétendu « secret médical » : ils ont bon dos). Avec de l’invérifiable, on nous fait penser ce qu’il est utile que nous pensions.

    Dans ces conditions, la littérature - la vraie - a tous ses droits. La vérité romanesque vaut bien celle des bonimenteurs de télévision ; elle vaut même davantage. Le romancier veut faire vivre un personnage, le pouvoir médiatique veut enfumer, nuance. Faire accroire, faire avaler, tout cela dans un but qui n’est jamais désintéressé.

    Dans quel but ? Se poser la question c’est déjà y répondre.

    Il est évident que deux interprétations de ce drame seraient nuisibles aux dominants :

    • l’acte terroriste (engageant la responsabilité du pouvoir politique)

    • l’abus outrancier du « low cost » (engageant la responsabilité du système marchand)

    De ces deux interprétations, la plus redoutée par le système n’est pas celle du terrorisme. Le pouvoir politique nous a montré récemment qu’il savait très bien exploiter la sidération populaire face aux crimes dits terroristes. Qu’est-ce qui reste ? Faites la déduction vous-mêmes.

    Le système marchand ultra-libéral mondialisé développe fièrement sous nos yeux sa machine à sous de dernière génération : le transport low cost. Il s’agit de transporter des pauvres en exploitant des travailleurs précaires, et en affichant un mépris ricaneur pour toutes les législations du travail et de la sécurité. Quant aux transportés, n’en parlons pas : rien n’est compris dans le pris du billet, à part le mouvement de l’avion, on a vu jusqu’où. Ces compagnies hors-la-loi sont fières de gagner beaucoup d’argent de cette façon, et elles ont des raisons de l’être, vu qu’elles sont l’emblème du système global qui veut que le grand nombre (les pauvres) enrichisse perpétuellement le petit nombre (les riches) grâce au trucage des échanges appelé « commerce ».

    Cet accident est un scandale, oui. Mais ce n’est pas la faute d’un co-pilote endormi ou dépressif.

    En truquant le jeu, des compagnies-voyous ont réussi à ce que leurs pilotes apparaissent comme travailleurs indépendants ! Quand ils ne sont pas en vol, ils ne gagnent rien. Leur temps de repos n’est pas rémunéré, ni leur hôtel payé. Pour leur formation, ils ont d’abord dû payer 30.000 euros. N’étant pas des salariés, ils n’ont aucune protection sociale. Leur santé est à leur charge. L’arrêt-maladie ne leur donne droit à aucune indemnité, sauf s’ils ont cotisé à une assurance privée entièrement à leur charge.

    Dans ces conditions, le pilote (comme les autres employés) va au bout de ses forces. Même fatigué ou malade, il va au travail. Et s’il s’endort sur son siège, on sait pourquoi. Et si son souffle de dormeur est enregistré dans la boîte noire, on n’a pas à s’en étonner. Une grande saleté est passée sur lui, une grosse broyeuse mécanique, qui s’appelle le libéralisme avancé. Voilà le coupable !



  • Jacques 19 mars 2015 21:58

    La France a déjà affronté des situations désespérées (rappelez-vous 1792, à la veille de Valmy) ; il manque peu de chose pour que les Français se redressent et renversent tout ce qui les opprime, nationalisent les banques et les biens étrangers en France, changent d’alliances, congédient les marionnettes au pouvoir, fassent renaître l’espoir en Europe (la vraie, pas le porte-avions américain nommé UE).
    Ce qui est rapporté dans l’article n’est pas un scoop, mais il est toujours bon de rappeler ces évidences. Ceux qui nous appliquent ces méthodes infectes avec mépris vont connaître un jour la fureur des Français, qui ne sont pas dupes, qui connaissent les saletés qui leur sont faites.

    Noam Chomsky, linguiste américain a publié ceci en 1979 : 

    Stratégies de manipulation de masse

    ou le système universel de tyrannie tranquille


    Selon Noam Chomsky, auteur de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles », la manipulation de l’opinion s’opère selon des stratégies identifiables. Dès lors que sont appliqués sciemment les principes énoncés ici, peu importe la nature ou la couleur politique de l’appareil contrôlant le pouvoir réel (gouvernement dit démocratique, dictature, ou oligarchie installée). Dans tous les cas de figure, l’ensemble de ces stratégies caractérise ce qu’on pourrait appeler « le système universel de tyrannie tranquille ».


    Le fonctionnement du système tyrannique suppose au départ le contrôle effectif d’une partie déterminante des médias, que ce soit par nomination et contrôle direct des responsables, par téléguidage des nominations ou par corruption des intervenants.


    1. 1 - Stratégie de la diversion 

    La stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public par un déluge continuel d’informations insignifiantes et de distractions dérisoires. Ainsi, il ne reste plus d’attention disponible pour comprendre les problèmes importants et les vraies mutations décidées par les élites politiques et économiques. La stratégie de la diversion sert aussi à empêcher le public de s’intéresser aux connaissances qui lui seraient les plus utiles (dans les domaines de l’économie, de l’histoire, de la psychologie, de la neurobiologie qui offrent les clefs du savoir pour comprendre ce qui se passe dans le temps présent).


    1. 2 – Stratégie de la solution suscitée

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée une « situation » en vue de susciter une certaine réaction du public, lequel devient demandeur des mesures qu’on souhaite justement lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de toutes les libertés fondamentales. Ou encore : provoquer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.


    1. 3 - Stratégie de l’étalement

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en une dégradation insensible étalée sur une dizaine d’années. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (baptisées « néolibéralisme ») ont été progressivement introduites durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, dumping social, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement dans les années 1970.


    1. 4 - La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public pour une application non pas dans le présent mais dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et pour l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu (effet combiné avec celui de l’étalement).


    1. 5 – Stratégie de l’infantilisation 

    La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera la stratégie de l’infantilisation. Pourquoi ? Probablement pour susciter, par mimétisme inconscient, un niveau de réaction critique du niveau d’une personne de 12 ans. 


    1. 6 – Stratégie de l’émotionnel

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter la critique rationnelle et documentée. De plus, en étouffant toute analyse, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir l’accès à l’inconscient pour y implanter des peurs, des désirs, des discours programmés, des comportements mimétiques. 


    1. 7 – Stratégie de l’ignorance de masse

    Par la rétention d’information, par la promotion de l’ignorance revendiquée, et par le délabrement des systèmes d’éducation, faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. L’essentiel est de faire croire au plus grand nombre que les questions politiques ou scientifiques sont trop complexes pour être expliquées et que, de toutes façons, cette complexité nous dépasse. Tel est le but poursuivi (et largement atteint.) A l’échelle des masses, l’éducation donnée aux classes inférieures doit être pauvre et déstructurée, de telle sorte qu’un fossé d’ignorance isole et protège l’élite dominante tout en demeurant incompréhensible par les classes dominées. 


    1. 8 – Stratégie de la médiocrité de masse

    Encourager le public à se complaire dans la médiocrité, à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte, et à revendiquer cette médiocrité comme un caractère d’identité… L’exemple le plus flagrant est celui des jeux télévisés, prestations extraordinaires dans lesquelles les concepteurs et les animateurs s’efforcent d’être le plus débile possible. Par effet de contagion, toutes les émissions diffusées aux heures de grande écoute (aussi bien informations, sports, jeux, débats, reportages, variétés) procèdent de cette même complaisance pour l’inculture, le rabaissement du niveau, la pauvreté du langage, l’infantilisation des explications, la gloire d’être nul. 


    1. 9 – Stratégie de la culpabilisation

    Pour remplacer la révolte par la culpabilité, il suffit de faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, notamment à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu se sous-évalue et se culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…


    1. 10 – Stratégie du savoir caché 

    Au cours des 50 dernières années, les progrès de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.





  • Jacques 12 mars 2015 01:11

    Enfin un peu de fraîcheur, d’élégance et de hauteur de vue, merci Armelle !

    (Pour « Valérie » je soupçonne un correcteur orthographique automatique et trop zélé...)


  • Jacques 11 mars 2015 02:06

    Le cran au-dessus, mais à peine, c’est le camp de travail.

    Mame Ramatoulaye Yade née au Sénégal en 1976, musulmane, arrivée en France en 1987 (elle avait 11 ans,) naturalisée française en 1998. Aujourd’hui, en 2015, elle a vécu 22 ans comme sénégalaise et 16 ans comme franco-sénégalaise. Cette dernière venue a déjà trois condamnations pénales pour diffamation ou injure, et c’est ça qui veut faire la loi en France ? Cette gamine effrontée se permet de proposer la mise en esclavage des retraités français, rien de moins ! Penser une telle ânerie est déjà honteux et discriminatoire à l’égard des vieux, mais oser l’énoncer comme «  proposition politique » est carrément odieux et méprisable.

    Moi je suis né en 1944 en France, en 1976 j’avais 14 ans d’ancienneté dans la fonction publique, en 1998 quand Ramatoulaye Yade devenait française j’avais déjà 36 ans d’ancienneté de services, et c’est cette dernière venue qui voudrait mettre au pas ceux de ma génération ? En Afrique, sa terre d’origine, on respecte les vieux. Elle doit trouver que ça fait français de les maltraiter.


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