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Jean

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  • Jean 19 février 2010 12:15

    Merci, ZEN !
    Meirieu et ses acolytes travaillent en réalité contre l’intéret des élèves, à commencer par celui des élèves des classes sociales les plus modestes. La preuve, c’est que l’ascenseur social n’a jamais été autant bloqué qu’aujourd’hui.
    On le voit bien dans le texte absolument épouvantable publié par notre jeune amie Macabé. Ce qui me navre, c’est l’inconscience ou le toupet qui la font se prendre pour une penseuse et diffuser un texte dont elle devrait plutot avoir honte. Il faut bien, me direz-vous, que jeunesse se passe... Ce qui m’inquiète, ce nonobstant, c’est que les « pédagos » fassent des émules au berceau !



  • Jean 19 février 2010 11:07

    « La moitié si ce n’est plus des professeurs n’a pas choisi cette profession, au moins pour ce qui concerne les matières scientifiques. C’est le résultat d’une sélection par l’échec. On rate sa prépa et l’on atterrit à la fac, on rate 2 premières années de médecine et on atterrit à la fac, et à la fac on choisit l’enseignement.
    Il y a pas mal de profs je m’en foutistes, qui font passer leurs propres intérêts avant ceux des élèves.
    Il y a pas mal de profs imbus de leur personne voire sadiques.
    L’élitisme fait des ravages, combien de profs ne travaillent que pour la tête de classe ?
    Certains font de l’autoritarisme, d’autres se foutent de la gueule des élèves les moins doués, facile non ? D’ailleurs Descoing rapporte que la France est le seul pays dans lequel 85 % des élèves qui n’ont pas compris n’oseront pas poser de question de peur de se faire moquer par le prof. »
    (écrit par french_car)

    Une belle accumulation d’affirmations sans preuves ! Je ne suis pas sur du tout que la moitié des professeurs se soient engagés dans cette voie faute de mieux.
    Pas sur non plus qu’il y ait parmi eux autant de j’m’en-foutistes que vous le supposez.
    Quant à faire passer leur propre intéret avant celui des élèves, vous dites là une énorme betise, car l’enseignement est prenant , et lorsque l’on se trouve devant des élèves, croyez-moi, on est obligé de s’intéresser à ce qu’on fait. C’est comme un comédien au théatre : on est pris par la passion.
    Je ne crois pas une seule seconde qu’il y ait tant de professeurs« imbus de leurs personne, voire sadiques. » Ceux qui les voient comme ça sont précisément les « petits merdeux » qu’évoque mon collègue ci-dessus, qui ne viennent en classe que pour y mettre la pagaille, qui n’apprennnent jamais aucune leçon , meme les plus simples, n’apportent pas leurs affaires, et vous narguent à longueur de cours en sachant très bien que leurs parents et souvent l’administration les soutiennent. Ces merdeux trouvent aussi un appui auprès des « pédagogues professionnels », qui sautent sur ce genre de cas pour cracher leur venin contre les professeurs qui entendent « professer » (je vous rappelle que le sieur Meirieu, dont vous vous réclamez sans vous rendre compte que c’est le principal démolisseur de l’enseignement en France). Quand les « merdeux » en question se prennent des punitions largement méritées, ils vont aller pleurnicher auprès de leurs soutiens en criant à l’injustice, au « sadisme ».
    Vous savez très bien , en votre for intérieur,qu’en réalité, il n’y a pas plus gentil, plus compréhensif, plus épris de justice qu’un professeur. Alors pourquoi colportez-vous des stupidités pareilles ?
    L’« élitisme » ne fait aucun ravage, cher Monsieur, et les professeurs ne travaillent pas « que pour la tete de classe. Mais comme une classe est un lieu où l’on vient exclusivement pour travailler, pour étudier, et non comme le veulent Meirieu et ses disciples, pour s’amuser, il faut bien que les professeurs se réjouissent qu’il y ait dans leur classe de bons élèves, qui donnent l’exemple et qu’ils les en félicitent. Vous semblez oublier, dans votre angélisme, que beaucoup d’élèves ont décidé une fois pour toutes que l’école les »emmerdait« , qu’ils n’en avaient »rien à foutre« , et de venir systématiquement casser les cours. Ces gens-là, au lieu de les envoyer le plus vite possible en apprentissage afin qu’ils gagnent rapidement leur vie, les »pédagogues« et les syndicats qui soutiennent leurs délires prétendent les maintenir de force dans le système scolaire où ils se font »chier« jusqu’à 16 ans , et meme jusquà 18 ans !
    Vous confondez »autoritarisme« et »autorité«  ! Un professeur doit avoir de l’autorité, c’est-à-dire qu’il doit bien faire comprendre, et il n’a pas besoin de hurler pour cela, que c’est lui qui dirige à bord et que les élèves sont là exclusivement pour s’instruire. Je vous signale que, contrairement aux délires des »pédagogistes« , les élèves aiment bien les professeurs qui ont de l’autorité, les classes silencieuses où chacun peut étudier dans le calme - surtout les enfants des classes modestes, que les parents envoient à l’école avec l’espoir qu’ils y apprendront de quoi prendre l’ascenseur social. Justement, cher Monsieur, depuis que les »pédagogistes« (la bande à Meirieu) sévissent, l’ascenseur social est en panne. Bizarre, non ?
    Vous dites que les professeurs »se foutent de la gueule des moins doués« . Cela peut arriver, mais c’est complètement exceptionnel. En revanche, ce qui peut se passer, c’est qu’ petit »merdeux« (l’expression est de ma colllègue ci-dessus) mette tellement la pagaille dans un cours que le professeur essaie de le remettre à sa place comme il le peut, éventuellement en l’humiliant. Ce n’est pas déontologique, mais essayez de faire cours devant une classe qui serait studieuse et calme, mais où sévit un perturbateur résolu, vous m’en direz des nouvelles.
    Enfin, mon pauvre french_car, si vous vous mettez maintentant à citer Descoings, vous allez vous embrouiller définitivement l’esprit ! C’est comme avec Meirieu, une fois qu’on en a lu une ligne, on est voué à ruminer pour le restant de ses jours des pensées embrumées et incertaines. Fuyez ce genre de penseurs !
    Au fait, french_car, je me suis donné la peine de vous expliquer ce que signifiait la formule magique des »pédagogistes«  »l’élève au centre", que tout le monde comprend de travers. Avez-vous pris le temps de lire mes explications ?



  • Jean 18 février 2010 10:55

    « Jean, je ne crois pas mettre l’enfant au centre du système soit une erreur, à moins d’avoir une vision de l’éducation basique : apprend à lire et compter et après démerde toi (cf réforme du système scolaire vu par JM Le Pen).
    Je suggère à ceux qui n’ont pas essayé d’aller animer une séance en école ou en collège. La moité ne tiendra pas 10 minutes. Alors imaginez cela aux quotidien. Ce que dit l’auteur est intéressant parce qu’il vit le système de l’intérieur. Encore une fois la réalité valide sa théorie, pas la votre. »
    (écrit par ixipe)

    Cher ixipe, « mettre l’enfant au centre du système » ne signife pas du tout ce que vous croyez. Ce n’est pas, comme vous le pensez, « mettre l’enfant au centre des préoccupations des enseignants », car cela a toujours été le cas depuis que le monde est monde. Connaissez-vous en effet un seul enseignant qui n’ait pas pour préoccupation première que ses élèves soient les mieux formés possible à la vie, à part peut-etre quelques rares tire-au-flanc qui ont choisi ce métier pour les vacances et qui ne tiennent en général pas longtemps devant leur classe ?
    Non, cher ixipe, « mettre l’enfant au centre du système » est une formule très technique, née dans les cervelles des pédagogistes il y a une trentaine d’année et qui signifie très exactement ceci : l’enfant doit construire son savoir par lui-meme dans le cadre du groupe social qu’est l’école, le professeur n’est plus l’adulte qui présente les connaissances à l’enfant et qui les lui explique, mais un simple accompagnateur, qui doit s’effacer le plus possible pour laisser l’enfant se porter spontanément vers le savoir. Ce que les pédagogistes appellent ici le « système », c’est l’ensemble « savoir- enfant-enseignant ». Vous comprenez bien que , dès lors, toute prétention de l’enseignant à transmettre d’autorité des connaissances à l’enfant est considérée par les pédagogistes comme une violence faite à celui-ci. Tout ce qui ressemble à un « cours » est immédiatement caricaturé et condamné par les pédagogistes sous l’appellation honnie de « cours magistral ». L’enfant doit tout découvrir par lui-meme, par exemple, à l’école primaire, les règles de grammaire, l’orthographe, la conjugaison des verbes. Un des pédagogistes les plus fervents comparait il y a une quinzaine d’années tout élève à un petit Champollion. Vous mettez devant lui les connaissances en fatras, pele-mele, et par la force de son génie scientifique, l’enfant y remet par lui-meme du simple. C’est en vertu de ces beaux principes que les écoliers qui entrent en 6ème ne savent rien ou presque. Remarquez que c’est tout bénéfice pour les professeurs de collège, puisque ceux-ci ont tout à leur apprendre et que c’est intéressant de structurer des cervelles vides ! Mais imaginez qu’au collège, les pauvres gosses tombent sur d’autres enragés de « l’élève au centre », notamment en français, où les pédagogistes ont inventé une autre façon de ne rien apprendre aux élèves pendant leurs quatre années de collège, la « séquence ». Ils sortent alors du collège en ne sachant rien, ce qui est arrivé à notre jeune et ignorante donneuse de conseils.
    Remarquez au passage que le plus excité des pédagogistes, un certain Meirieu, leur maitre à tous, avait bien pris soin, tout en séduisant les naifs, mais de fuir le terrain lui-meme (c’était plus prudent !) puisque si vous allez sur con site (www.meirieu.com), vous vous apercevez que sa biographie est très discrète sur ses états de service réels comme enseignant ! Mais cela ne trouble pas ses disciples ! Il n’ a , je vous le signale, ni Capes ni agrégation, ce qui est un peu moche quand on prétend faire la morale à longueur de temps aux professeurs de collège et de lycée recrutés, comme vous le savez, par le Capes et l’agrégation.
    Je résume : avec la formule « l’élève au centre », les pédagogistes ont voulu ruiner définitivement, croyaient-ils, le principe de la classe dans laquelle le professeur enseigne et les élèves s’instruisent, pour le remplacer par un aimable libre-service bordélique dans lequel , en fin de compte, les élèves n’apprennent plus rien. Je vous signale que c’est le reproche que les parents font aujourd’hui au système éducatif, à savoir que leurs enfants n’y apprennent plus rien de ce qu’ils devraient savoir (on le voit bien avec l’exemple de notre jeune amie Macabé) et que c’est la pagaille dans les établissements scolaires.Grande réussite des pédagogistes, qui voudraient meme en remettre une couche !
    « Mettre l’enfant au centre du système » est donc, disons-le, la formule qui racole tous les médiocres, tous les démolisseurs. D’ailleurs, puisque j’y suis, je puis vous avouer que je n’ai trouvé dans le texte de notre amie que des considérations parfaitement vaseuses, et que c’est pour cela que je lui conseille, au lieu de vouloir refaire le monde, de se consacrer à apprendre ce qui lui manque, à commencer par la modestie.
    J’en profite, comme j’ai une petite expérience de ce qu’est un collège, je puis vous faire une révélation : les élèves ne sont jamais plus heureux que lorsque le professeur leur apporte des connaissances précises, lorsqu’il est directif, lorsqu’il a de l’autorité et lorsque le silence règne dans la classe, bref lorsque le professeur est « professeur » et les élèves « élèves ». L’espèce de camaraderie guimauve dont reve l’excellente Macabé est très exactement ce que les élèves détestent. La meilleure façon de les respecter, c’est de les juger dignes d’etre instruits.
    Et puis, quels sont les élèves qui souffrent le plus de la dérive pédagogiste, eh bien ce sont les enfants des classes modestes. Car vous n’etes pas sans savoir que le pourcentage d’enfants d’ouvriers dans les classes préparatoires ne cesse de diminuer. Comme ces enfants n’ont que l’école pour apprendre tout ce q’il est nécessaire de savoir pour réussir à y entrer, il est clair que s’ils fréquentent une école et un collège où transmettre les connaissances est devenu tabou, ils sont condamnés d’avance !
    Vous connaissez peut-etre le conte allemand du joueur de flute de Hameln ? Eh bien, c’est une bonne parabole des dégats commis par les pédagogistes.



  • Jean 17 février 2010 22:32

    « C’est précisément parce-que l’on n’applique aucune des pratiques recommandées par Meirieu, que l’on continue à asséner des théorèmes non démontrés, que l’on travaille pour les notes et non pour le savoir, que l’on craint le maître plus qu’on ne le respecte, que l’on pratique un élitisme qui laisse 90 % de la population sur le carreau que nos collèges et nos lycées en sont où ils en sont . »
    (écrit par french_car)
    Vous ne croyez pas plutot que c’est parce que le Snuipp, le Snes, le Sgen et l’Unsa ont fait appliquer à l’école et au collège les idées de Meirieu, que l’on peut résumer à ceci : « Les professeurs n’ont pas à transmettre leur savoir aux élèves, car ceux-ci doivent se porter spontanément vers les connaissances et construire leur savoir par eux-memes », que les écoliers sortent de CM2 en n’ayant à peu près aucune base sur rien, et que les collégiens sortent de 3ème en n’en sachant pas beaucoup plus, par exemple après quatre ans de « séquences » en français, ce qui les prépare magnifiquement, avouez-le, à la seconde ? C’est visiblement ce qui est arrivé, vu la rigueur de sa pensée, la qualité de son style et de son orthographe, à notre apprentie pédagogiste ?



  • Jean 17 février 2010 22:05

    quant aux accents circonflexes..

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