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Xi et sa clique capitaliste ont peur, « une peur interne et externe », les deux ne font qu’une.

La peur interne : les ventes se tassent donc la production doit baisser, le chômage croît déjà rapidement. Que faire de ces millions de prolétaires qui vont immanquablement chercher un job... dans des entreprises internationales en mal de débouchés.

La peur externe : les visées guerrières des USA, du Japon, de la Corée, voire de l’OTAN, qui recoloniserait la Chine avec sa bourgeoisie déjà compradore.

La sécurité du PCC c’est la sécurité des capitalistes chinois menacée par ses travailleurs et c’est une des raisons de lui faire peur avec la guerre pour le confetti Taïwan, mais surtout sa place sur le marché mondial.

Le cas d’école français date de la révolution. La gauche et la droite n’étant que le reflet de la répartition des représentants de la bourgeoisie française sur les bancs de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

Il y aurait lieu d’appeler la droite bourgeoise, celle qui voudrait exercer un pouvoir ailleurs que dans l’ombre de la gauche bourgeoise exposée à la lumière.

A la gauche de la gauche bourgeoise comme autour de la droite bourgeoise, grenouillent une foultitude d’organisations d’agitations, suppléantes à la paresse de la bourgeoisie, dont les appareils syndicaux, et surtout qui confortent son pouvoir.

Quant au reste de la population, elle n’est pas représentée à l’Assemble Nationale que par le biais de milliers d’associations diverses qui cherchent à faire pression sur ces assemblées pour faire valoir ses intérêts.

Pour le moment, ce schéma marche assez bien, non ?

Il semble qu’un protagoniste très influent reste bien à l’ombre des tracas du numérus clausus : l’ordre des médecins !

Ordre des médecins dirigé par un gestionnaire certainement très au fait des besoins des financiers et des bigmafieux, mais qui n’est pas médecin.

Bonne réponse d’une social-démocrate en mal de reconnaissance par ses donneurs d’ordres.

Les geux ont déjà compris les 2 langages de Binet : un pour les gouvernants, un autre pour la basse-cour.

Il est vrai que le capitalisme n’est plus ce qu’il était, il est en passe de devenir autre chose. Il se décompose lentement tout en suivant encore les lois et règles de son fonctionnement décrit au cours du 18e et 19e siècle. Une chose est certaine, depuis 2020, la mondialisation 2.0 annoncé grand coup de trompettes éraillées au cours des années 1990 n’a plus cours : cette mondialisation se fracture sous nos yeux. Cette fracture va s’accélérer, car si le coût de la relocalisation de la production va devenir prohibitif, le taux de profit va nécessairement diminuer et les salaires avec. Ce qui ne va plaire à personne.