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Joël de Rosnay

Conseiller de la présidence de la Cité des Sciences, prospectiviste, écrivain scientifique.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/04/2005
  • Modérateur depuis le 22/09/2005
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Joël de Rosnay 5 avril 2008 20:03

    La France est dans une situation très différente. Même si on prévoit à l’horizon 2020 une contribution de 20% des énergies renouvelables dans le "mix" énergétique global du pays, il sera pratiquement impossible, pendant encore des décennies, de se passer du nucléaire qui représente près de 80% de notre production d’électricité.

    En revanche, si une politique draconienne d’économies d’énergie était mise en oeuvre, le niveau des besoins énergétiques se trouverait abaissé, ce qui favoriserait l’apport et l’interdépendances des énergies renouvelables, telles que décrites dans mon article.

    On restera cependant dans le modèle de la "longue traîne" : une production massive de base (nucléaire), semi-base (thermique, cogénération), pointe (hydroélectrique), constituant la "tête", pour, disons, 50% (dont une partie de renouvelables) et une "traîne" constituée par l’apport intégré de moyennes et petites centrales, et de petites productions décentralisées (Biomasse - dont biogaz, bioéthanol, biodiesel), solaire thermique et photovoltaïque, éolien, géothermie, vagues et courants (hydroliennes). Le tout pour 50%. A quelle échéance ? Parions sur 2038. A cette période, la pénurie de pétrole se fera encore plus sentir !



  • Joël de Rosnay 5 avril 2008 19:39

    La voiture tout électrique progresse doucement. Il y a deux exemples intéressants.

    La "Blue Car" de Bolloré

    (http://www.moteurnature.com/actu/2005/bollore_bluecar_electrique_batscap.ph p)

    et celle que Renault développe avec Israël :

    http://www.autonews.fr/fr/cmc/economie/20084/voiture-electrique—renault-choisit-israel-_17535.html

    Les deux réprésentent des avancées spectaculaires, notamment sur le plan des batteries.

    Je pense que la transition entre les voitures actuelles et les voitures à pile à combustible (prévues par les grands constructeurs pour 2012-2014) reposera en partie sur les voitures hybrides (A essence et électriques). Et surtout sur les FFHPI (Flex Fuel Hybrid Plug-in), c’est à dire des hybrides polyvalentes en carburants (bioéthanol, biodiesel, GPL) et rechargeables sur une prise électrique extérieure.

     



  • Joël de Rosnay 5 avril 2008 16:38

     

    Oui, il pourrait s’adapter à la Corse.
    Mais la Corse et déjà en pointe, par certains aspects, sur les énergies renouvelables.
     
     
    La Corse à la pointe des énergies renouvelables
     
    Le pôle de compétitivité PACA-Corse, dédié aux énergies non génératrices de gaz à effet de serre, a lancé à Ajaccio un projet de plate-forme technologique destinée à devenir une "première mondiale" combinant énergie solaire et pile à hydrogène pour fabriquer de l’électricité à grande échelle.

    La plate-forme technologique solaire de Vignola (Corse-du-Sud) doit voir le jour par étapes entre 2007 et 2013, en bordure de mer sur le site magnifique des Sanguinaires, à Ajaccio. L’investissement total devrait dépasser 32 millions d’euros répartis entre partenaires publics et privés, ont annoncé devant la presse le président de la Collectivité territoriale de Corse (CTC) Ange Santini, le préfet de Corse Michel Delpuech et le directeur du pôle Capenergies, Jean-Christophe Delvallet.

    A terme, la plate-forme de Vignola prévoit de produire 3,5 MW, selon le groupe corse Raffalli, principal partenaire du projet.

    Rappelons que l’île tire près de 25% de sa consommation énergétique des énergies renouvelables (essentiellement l’hydraulique et l’éolien), contre une moyenne nationale de 11%, et la CTC a fixé pour objectif de dépasser les 30% à l’horizon 2013-2015.

     
     
    Le Gouvernement souhaite développer les énergies renouvelables en Corse
    Brève publiée le : 05/11/2007 
     
    Dans un communiqué, le Premier Ministre François Fillon a fixé comme objectif que les énergies nouvelles et renouvelables (éolien, photovoltaïque) représentent 34% des approvisionnements en Corse, lors du conseil des ministres décentralisé qui s’est tenu le 31 octobre sur l’île. L’Etat accompagnera cette programmation, a déclaré François Fillon.
    Selon le communiqué, le Gouvernement souhaite relever ’’le défi énergétique’’ de la Corse avec la construction du barrage du Rizzanese qui permettrait d’augmenter l’énergie hydraulique de la Corse de 30 % mais aussi l’installation de nouvelles centrales électriques à Bastia et à Ajaccio. Le Premier ministre a également mis en avant la préparation du raccordement au gazoduc Algérie-Sardaigne-France pour lequel un chargé de mission sera nommé auprès du ministre d’Etat et ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. Le Conseil des ministres se veut le symbole de cette volonté de l’État de faire de la Corse un exemple d’un développement durable en Méditerranée, a ajouté M. Fillon.
     
    Permettez moi de suggérer, en réponse à votre question, un autre et très intéressant modèle insulaire, celui de La Réunion. Sous l’impulsion de son Président du Conseil Régional, Paul Vergès, La Réunion est très avancée, à l’échelle internationale, dans la mise en œuvre du « mix » énergétique » que j’ai décrit pour l’île Maurice (Projet MID, « Maurice, île durable »), dans mon article
     
    Lisez ces informations sur le site du Conseil Régional de la Réunion. Ce qui est écrit, réalisé ou en projet, est applicable en grande partie à la Corse (Soleil, vent, biomasse, notamment)
     
     
     
     


  • Joël de Rosnay 5 avril 2008 16:06

    Vous avez parfaitement raison d’être "choqué" !

    Le terme de "charbon propre", comme je l’ai écrit en réponse à un commentaire précédent, est trop souvent employé sans définition.

    Le terme de "charbon propre" se rapporte indirectement au processus de séquestration du CO2 émis lors de la combustion du charbon, soit de manière perenne, soit temporaire, sous forme gazeuse, liquide ou solide. Lisez à cet effet l’article ci-dessous qui définit les différentes formes de séquestration :

    http://www.changement-climatique.fr/blog-acces/chercheur/les-enjeux-de-la-capture-et-la-sequestration-du-co2/?thread_id=4910

    Vous pouvez également lire une interview qui souligne les enjeux économiques de la séquestration du carbone et l’état des réalisations industrielles dans le monde. Il s’agit de l’interview de Antoine-Tristan Mocilnikar, Ingénieur en chef des Mines, conseiller énergie du délégué interministériel au développement durable (remplacé aujourd’hui par Le Ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables). Il a coordonné la rédaction, début 2006, du rapport « Charbon propre, mythe ou réalité ? »

    http://www.humanite.fr/2006-10-26_Societe_-Le-charbon-propre-peut-devenir-une-realite

     



  • Joël de Rosnay 5 avril 2008 15:36

    Voilà bien une phrase fondamentale :

    "La masse des indépendants pourra elle représenter une alternative aux oligopoles actuels ?"

    C’est toute la question de la "démocratisation" de l’énergie. Beaucoup ne la veulent pas ! Pourtant, nous sommes actuellement témoins d’une telle démocratisation dans le cas de la société du numérique, Internet est en train de briser les monopoles de l’information "descendante" et "pyramidale". Les producteurs d’information sont aussi les consommateurs. Les mass medias sont aujourd’hui en rapport de force, voire en conflit, avec les "media des masses". La montée du pouvoir des "pronétaires" est un signe marquant de notre temps.

    Nous vivons la fin des grands monopoles de l’énergie sous leur forme actuelle. La crise pétrolière fait prendre conscience de l’importance des économies d’énergie (une source d’énergie "en creux" !) et de la production décentralisée d’énergies renouvelables, intégrées à une "grille multimodale" capable de réguler l’offre et la demande. De consommateurs passifs, "au bout d’une prise de courant", nous pouvons devenir des "consom-acteurs" actifs, produisant notre propre énergie, dans les quartiers de nos villes, nos villages, nos régions, nos habitats répartis, nos PME ou nos écoles. Cette démarche démocratique est à la fois responsabilisante et créatrice d’emplois. En plus, elle donne du sens à la vie de chacun en mettant en valeur son rôle dans la construction d’un avenir durable.

    La grande question démocratique reste celle du respect et de l’intérêt (pas seulement financier) qui sera accordé par l’Etat et les pouvoirs publics à ces multiples petits producteurs. Et ceci dans un pays encore très centralisé et peuplé de plus"d’égocitoyens" (égoïstes, pratiquant le "chacun pour soi"), que "d’écocitoyens" solidaires - comme vous le dites très justement, - pratiquant le "chacun pour tous".

    Merci d’avoir mentionné le surf ! Symbole de la souplesse dans des interactions parfois conflictuelles avec les éléments et de l’utilisation optimale des forces de la nature !

     

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