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joshuadu34

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la liberté n'étant qu'une vue de l'esprit, certains refusent toute liberté à l'autre... Pour ma part, dans la mesure ou, dans le monde actuel, on peut être libre, je prend un peu de cette liberté...

Tableau de bord

  • Premier article le 23/07/2008
  • Modérateur depuis le 09/11/2012
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Derniers commentaires



  • joshuadu34 joshuadu34 26 mars 2013 07:41

    Juste pour information, les propos prêtés à Gérard Lanvin sont un fake... Ce dernier a d’ailleurs porté plainte pour usurpation d’identité vendredi et n’apprécie que très peu d’être présent par ces mots qu’on lui prête, sur les pages d’extrême droite...

    Voilà le communiqué de Lanvin : "Je viens d’être mis au courant de l’existence d’une lettre à tendance politique, circulant sur internet (...) et signée de mon nom. Ceux qui me connaissent et qui connaissent par conséquent mon indépendance politique (...) ont immédiatement compris qu’il ne s’agissait bien sûr pas de mon genre d’attitude, ni de mon style d’écriture (...) Je démens totalement cette possibilité et, sur mon honneur, affirme que cette lettre et ses propos ne sont pas de moi"



  • joshuadu34 joshuadu34 26 mars 2013 01:43

    Bon article, Nemrod, même si j’y apporterais deux reproches :

    Le premier, vous le soulevez vous-même en début d’article, concernant le situationnisme, vient de l’étiquette marxiste que vous collez à Debord. Si Debord reconnait la justesse, en son temps, de l’analyse marxiste de la société, il annonce tout de même que cette société est dépassée, dès 1967, date de l’écriture de la société du spectacle, et même avant, dans les publications de l’IS (dans lesquelles il explique que les théories marxistes ne pouvaient pas permettre à des mouvements comme celui de la commune de vaincre). Si Marx s’attache à la valeur « travail », Guy Debord, lui, l’analyse à la lumière des développements sur près d’un siècle, pour s’en éloigner et considérer le travail comme une aliénation volontaire. Son étude de ce point précis se base d’ailleurs beaucoup plus sur les travaux d’Hegel et sur les études philosophiques de celui-ci. Il (Debord) reproche même à Marx de gommer l’aspect philosophique de son étude économique pour n’en garder qu’un aspect scientifique, ce que Debord considère comme un point de vue bourgeois, un obstacle à la réalisation prolétarienne... De même, Debord démontre, toujours dans la société du spectacle, que l’aspect linéaire de la vision marxiste ignorant ce qui deviendrait la « fusion de l’état et du capital », état bourgeois basé sur une force publique pour l’asservissement social, peut même démontrer des analyses fausses.

    Bref, on pourrait, à la limite, qualifier Debord de « post-marxiste », puisqu’il associe une lecture marxiste à une pensée philosophique, et à l’étude d’une société et de son évolution, mais surement pas de marxiste... Et encore, à la seule condition que l’on veuille lui accoler une étiquette que lui-même rejetait systématiquement, ne se sentant pas l’âme d’un leader, espèce qu’il conchiait pour leur parti pris et le spectacle qu’ils donnent, justement, en pensant à la place de leurs « troupes », en tenant, comme leurs troupes, un rôle (élément important de l’analyse de Debord)...

    Autre point qui me gène (rien de rébarbatif, j’essaie juste d’apporter mon point de vue), il concerne le langage qui vous semble dater et être rébarbatif. Je conçois que les textes de Debord ne sont pas, d’un premier abord, des plus épurés, mais il s’agit, justement, d’une volonté qu’il a, elle aussi, clairement expliquée, de se réapproprier les mots, les phrases, dans une « démarche poétique » (l’art, dont parle Debord) disait-il, tablant toujours sur Hegel et ses études sémantiques. Debord souhaitait montrer ce que le spectacle de la société était essentiellement : le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, ainsi que l’ensemble des techniques de gouvernement qui accompagne ce règne (et de média, même, y ajouterai-je). A ce titre, Debord pouvait utiliser la sémantique déjà manipulée et détournée, mais lui, et le mouvement situationniste ne souhaitaient pas tomber dans ce piège. Ils ont donc souvent que ce soit Debord, ou les autres situationnistes, préféré se jouer de cette sémantique et pousser le lecteur à redécouvrir le sens de mots pour profiter de la poésie des mots...

    Debord, comme d’autres auteurs situs, comme Vaneigem, jouent de ces mots, ce qui, bien sûr, rend la lecture ardue, mais oblige aussi à la réflexion, là ou n’aurait pu n’y être que réaction, si les clichés et les mots simples avaient remplacé ceux utilisés. Sûr que dans notre société de consommation spectaculaire, être obligé de réfléchir chaque page n’est pas un exercice facile, parce que ce n’est pas un exercice habituel là ou tout est habituellement fait pour nous faire réagir, pour se servir de notre empathie, de nos réactions émotionnelles, plutôt que de nos propres réflexions, pour nous faire adhérer à des idées. C’est d’ailleurs là aussi un point que Debord démonte parfaitement, ce populisme compassionnel...

    Debord explique, pousse à la réflexion, et là est son seul but puisque lui ne cherche nullement a se poser en leader (ce qu’il aurait pu largement faire en 68, étant un des instigateur du mouvement étudiant par ses écrits, et ceux de Vaneigem, repris par les jeunes qui ont été à la base des mouvements de 68), mais il cherche à pousser à la réflexion, à la compréhension et au dépassement du spectacle, du rôle théâtrale que nous tenons tous dans cette société, pour nous dévoiler à nous-même notre vrai « moi ».

    Et ses réflexions vont loin, puisqu’elles entrevoient même déjà la prédominance non seulement médiatique, mais aussi cybernétique, du monde en devenir... Peut-être serait-il bon de s’appuyer sur ses travaux pour en écrire une suite, à la lumière des 45 années qui se sont écoulés depuis l’écriture de « la société du spectacle » ?



  • joshuadu34 joshuadu34 21 mars 2013 12:46

    Le PS le peut-il et surtout le veut-il ? Une partie, l’aile gauche, sûrement, mais le gouvernement en place démontre quotidiennement qu’il n’a plus de socialiste que l’étiquette qu’il se colle lui-même... Mais le socialisme, ce sont des convictions, pas une étiquette ! Et cela fait bien longtemps que les socialistes détenant le pouvoir nous ont démontré qu’ils ne l’étaient pas et ne partageaient pas les convictions qu’ils disent défendre (pour être large, je dirais que les convictions politiques socialistes ont été abandonnées en 1983, même si, personnellement, je placerai cet abandon BIEN avant...)

    Hollande ne déroge pas à la règle, et la politique menée depuis le premier jour de son élection est une politique du libéralisme, et pas une politique de gauche ! Les attaques, au nom de la sauvegarde du PIB, menées contre les acquis sociaux le démontrent !

    Une politique du moins pire est, certes, possible même si, mais cet avis n’engage que moi, un accompagnement du libéralisme est une fumisterie puisqu’il ne fait que justifier le fait que la seule solution sociétale c’est le libéralisme, ce qui, au regard de la direction de la société, sera très prochainement intenable... Comment justifier, déjà, la spéculation boursière sur l’alimentation, qui pousse des populations entière vers la famine ? Et comment, surtout, justifier le lien énergétique et économique intenable alors que le pic d’Hubbert a été atteins et que nous savons que la baisse déjà réelle de la production d’énergie conduira, dans un premier temps, à des guerres énergétiques, avant de pousser l’économie, bien trop liée à l’énergie, dans un gouffre d’ici très peu de temps ? Sans même parler des problèmes environnementaux qui s’annoncent...

    Pour en rester à une réflexion n’englobant pas l’avenir, ce qui est une erreur monumentale, une politique socialiste intègrerait non seulement un refus de rembourser des dettes iniques, mais aussi un aspect social permettant, par une plus juste redistribution, aux plus touchés par la crise actuelle de survivre le temps que la France, et l’Europe, sortent de cette crise (comme, par exemple, l’Argentine l’a fait en 2002).

    Qui, au gouvernement, est prêt à mettre en place une telle politique ? Ceux qui ont cru, dans une inculture politique niaise, que Hollande serait celui qui le ferait n’ont, tout simplement, pas pris connaissance de qui il était, et leur déception est à la hauteur de leur inculture ! Il suffisait, pourtant, de regarder la ligne politique du PS pour savoir que la politique qui serait menée serait une politique purement libérale, et pas socialiste ! Et, malheureusement, je ne vois que très peu de leaders politique souhaitant incarner le socialisme, à l’heure actuelle, même si, et je le répète, le socialisme est bien trop attentiste face à un futur catastrophique qui s’annonce à mon goût...



  • joshuadu34 joshuadu34 21 mars 2013 12:18

    La pédocriminalité est surnuméraire dans les milieux familiaux, et proche de l’enfant (75 % des actes de pédophilie sont commis par une personne connue de l’enfant, père, oncle... dans 17 % des cas, l’agresseur est un soignant qui connait l’enfant, et dans 13 % des cas, c’est un représentant des forces de l’ordre... sources INSEE).

    Des études statistiques démontrent que les cas d’agression d’enfant à caractère homosexuel correspond à... 2,3 % des cas répertoriés... Et pourtant, on dénombre, dans la population, autant d’homosexuels que de personnel du médical ou de personnel des forces de l’ordre...

    Donc, pour reprendre votre logique « imparable » (arf !), éloignons les enfants de leur environnement familial masculin, de tout médecin masculin, des forces de l’ordre, et confions les plutôt aux homos, puisqu’ils ont, statistiquement, moins de risque de se faire agresser dans ce milieu !

    Gênantes, non, les statistique ?



  • joshuadu34 joshuadu34 21 mars 2013 11:43

    quoi d’étonnant là dedans ? Contrairement à ce que prétend le PS, ce résultat était on ne peux plus prévisible ! Et les voix exprimées sur le PS ne sont pas passées de 15 000 votes exprimés lors du scrutin précédent, à seulement 5000 lors de celui-ci sans qu’il soit évident qu’il s’agit là bel et bien d’un vote sanction !

    Je ne supporte pas Bayrou, et sa volonté libérale à peine cachée par des propos populistes (sa remise en cause du code du travail est une énorme escroquerie, et d’une malhonnêteté exemplaire), mais il affirme, depuis peu de temps, que nous allons en passer par le néant (bref, un vote d’extrême gauche ou d’extrême droite, même si je suis, malheureusement, persuadé qu’il sera bien plus surement d’extrême droite), avant qu’une réaction ne prenne place dans l’esprit des français... Et tout démontre que, là dessus, il n’a peut-être pas tord !

    Le vote PS des présidentielles était un vote anti-sarko, mais aussi contre la politique libérale menée par celui-ci ! Comment s’étonner, quand on voit le PS continuant la même politique, jusque dans l’inacceptable des actions et propos d’un Valls envers les Rroms, en se contentant de seulement saupoudrer le tout d’un semblant de socialisme par le mariage pour tous (la seule mesure de gauche de ce gouvernement, mais que coûte t’elle au système ? Rien ! Ce n’est que de l’esbroufe !), de constater que le peuple ne croit plus au PS ?

    Le résultat est et était évident ! En attisant la haine d’un côté, en tentant de faire croire que la situation de mal être est la conséquence de l’immigration, ce que poursuit ce gouvernement, même si deux secondes de réflexion suffisent à démonter cet argument et à démontrer que seul le libéralisme est responsable des maux de la société dans leur ensemble, en poursuivant sans changement une politique libérale éloignée des désirs de ceux qui ont voté pour eux, en rejettant même ce qu’ils veulent, on aboutit soit à un transfert vers des idées nauséabondes, soit à une abstention attentiste et non politisée qui font le lit du FN !

    Nul doute que cette situation, malheureusement, va perdurer jusqu’aux prochains rendez-vous électoraux, celui de 2017 y compris !

    Mais Hollande a t’il seulement le choix ? Sauf à vouloir changer la société, à abandonner le libéralisme, c’est à dire à revenir à des idées de socialisme originelles, aucun choix ne s’offre à lui ! Quand aux idées portées ailleurs, le ridicule de l’aménagement d’un système totalement inaménageable les rends non pas utopistes, mais même dangereuses ! Et je ne parle même pas de la sortie de l’Euro qui correspondrait à un effondrement, sans changer de système, de la France puisque celle-ci est totalement dépendante, que ce soit pour les matières premières, pour l’alimentation, pour, même, l’industrie, du reste du monde !

    Bref, sauf à renverser le système, aucun changement n’est possible  !... Mais encore faudrait-il que ce renversement soit conscient, politisé et fortement appuyé sur l’histoire pour que ne se produise plus les dérives meurtrière d’un pseudo communisme axé sur un despotisme, un culte du chef, qui conduit au pire, à l’équivalent du fascisme... Et c’est là le danger de l’abstention non politisée, puisque basée sur un manque de culture politique !

    Bref, nous voilà mal barrés... dans tous les sens du terme, et, que ce soit la direction prise, comme l’incompétence de celui qui tiens la barre, ou de ceux, qui qu’ils soient, qui veulent la lui prendre, tout ne nous prépare qu’au pire : une réaction épidermique de rejet qui se traduira sans aucun doute possible, par une montée de l’abstention attentiste d’un côté, et des votes extrêmes de l’autre ! C’est malheureusement inévitable !

    Et ce qui se passe dans l’élection de l’Oise n’en est qu’un signe avant coureur !

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