Savez vous pourquoi il y a 3 pilotes à bord sur un vol de ce type ? Pour permettre à chacun des pilotes de se reposer, donc durant la majorité du vol, il n’y a que deux pilotes dans le cockpit. La priorité lors d’une panne est : - pour le pilote aux commandes de contrôler la trajectoire de l’avion - pour le pilote non-aux commandes de traiter la panne.
La communication en cas de panne est normalement dévolue au pilote aux commandes et croyez-moi, celui-ci ne s’en occupe qu’une fois l’appareil stabilisé.
Ça sert à rien de poser des questions si des réponses en rapport avec l’expérience ne conviennent pas à vos certitudes. Rien ne dit qu’ils étaient trois dans le poste à ce moment. Ensuite comme je vous l’ai dit, les exemples de crash sans « Mayday » sont légions, même avec des incidents qui durent quelques minutes (Vol 604 Flash Airlines,Vol 301 Birgenair, etc...)
@John Lloyds : Niez-vous les faits (Air Caraibes, incidents AF sur des vols Paris-Japon et Paris-Madagscar) ? Croyez-vous que ça arrange AF cette histoire de sonde ? Absolument pas, puisqu’ils avaient les moyens de régler le problème ? Vous semblez accorder beaucoup de crédit aux déclarations d’AF un peu naivement probablement. Mais je me contenterai de votre part d’une réponse à ma première question : Niez-vous les précédents faits établis ?
Très bien, soyez heureux ! Les incidents multiples d’Air Caraibes et d’Air France à cause des sondes sont donc des inventions pures et simples. Entendre des trompettes d’alarmes (dont une de décrochage), sans indication fiable de vitesse-air, en pleine nuit à 10km d’altitude, en croisière n’est pas vraiment un incident grave et les sondes n’ont rien à voir avec ça. De plus, vous n’avez pas bien lu l’article : Air France ne met hors de cause les sondes. Air France dit qu’elles ne sont pas forcément en cause. D’ailleurs, ça arrangerait bien Air France qui, comme d’autres compagnies, n’a pas appliqué automatiquement la recommandation facultative d’Airbus sur le remplacement de ces fameuses sondes
Dans le cas d’une perte de contrôle, la priorité des pilotes n’est pas d’envoyer un message. Quand les pilotes envoient un message, c’est qu’ils contrôlent un minimum la situation. Les exemples d’accidents sans « Mayday » sont nombreux. Récemment, lors du crash de Buffalo, les pilotes n’ont envoyé aucun message durant leur chute.