Et de ça : Forcément, il a toujours un collectif de crypto-anarchistes pilotes de
lignes doutant de la pertinence du projet de Notre-Dame-des-Landes pour
affirmer que “30 % des avions qui survolent le centre-ville pourraient l’éviter en passant par le sud de l’agglomération”.
Comment croire Thierry Masson, cet officier-pilote de ligne de 50 ans
basé à Nantes qui a tout du conspirationniste notoire quand il déclare :
“Deux tiers du trafic transitent par le sud-est de l’agglomération.
J’aimerais bien savoir pourquoi, en arrivant de Limoges, de Poitiers ou
de Bordeaux, il faut faire un détour par le nord-est de l’agglomération
et survoler le centre de Nantes.” http://www.pierrederuelle.com/notre-dame-des-landes-un-projet-de-1967-pour-repondre-aux-defis-de-notre-temps/
Ce mercredi matin, un drôle de dialogue s’est engagé à
Notre-Dame-des-Landes : d’un côté, les manifestants qui luttent contre
la construction d’un nouvel aéroport ; de l’autre, le directeur de
cabinet du préfet de Loire-Atlantique, Patrick Lapouze.
C’est moi qui vous remercie pour votre article Olivier (j’avais omis de le faire)
Le manque de dialogue et de concertation autour de ce projet est nuisible pour la démocratie, il se pourrait même que le boomerang revienne droit vers Matignon et l’Elysée.
Une info « originale » a été publiée aujourd’hui :
Petit message a la DCRI : Arretez nous envoyer des propositions de dons
de kalashnikov, on en a pas de utilité ! Le fameus rêve de « lutte armée »
est bien cela de la Prefecture ! :)
Du haut bocage de la région nantaise
An 40 de la lutte
Au 18e jour (environ) de la bataille
Au petit matin pluvieux
NOUS SOMMES (TOUJOURS) TOU-TE-S DES HABITANT-E-S QUI RESISTENT
Aujourd’hui, 2 novembre 2012, au lieu-dit Le Tertre, des habitant-e-s
sont de nouveau contraint-e-s à quitter leur maison et leurs terres.
Après trois semaines d’expulsions, de destructions et d’invasion
militaire, Vinci et ses sbires continuent à essayer de vider la zone pour
respecter le calendrier de leur absurde projet bétonneur.
Mais comme au Liminbout et aux Fosses Noires, nous sommes encore là pour empêcher la destruction d’un lieu de vie !
La résistance grandit de jour en jour. Nous sommes de plus en plus
nombreureuses et de plus en plus résolu-e-s à défendre la ZAD.
A celles et ceux qui voudraient opposer habitant-e-s légaux/légales et
illégaux/illégales, « opposants historiques » et « jeunes violent-e-s », voici
une autre preuve que nous sommes tou-te-s des habitant-e-s qui résistent !
Et nous sommes tou-te-s là au Tertre à partir de vendredi midi pour un
week-end de fête, de discussions, de retrouvailles.
Venez avec les gens que vous aimez, vos sacs de couchage, vos paniers
remplis de victuailles et de toutes vos bonnes idées !