Thuram prend 20000 € par conf, ou est le problème ? Bernard Laporte en prend 30000 pour ses conférences (ou il donne des leçons de motivation dans les entreprises ! La vaste fumisterie...) alors qu’il n’a jamais été foutu de gagner une coupe du monde, qu’il a pourri le jeu du XV de France pendant son passage au poste d’entraîneur, et qu’en tant que joueur son palmarès se limite à un Brennus avec Bègles il y a 20 piges.
La notoriété, ça se paie...
Maintenant, si l’auteur fait partie de ces dégénérés qui s’imaginent qu’un détail anodin de la morphologie permet de classifier les gens, et qu’à ce titre, ça le fait royalement chier que Thuram monnaye sa notoriété pour donner des conférences contre le racisme, qu’il sache que rien ne l’oblige à payer 13 briques s’il ne veut pas assister à ces conférences.
Je ne sais pas ou vous pu voir une multiplicité des besoins en matière d’électricité... Tout ce qui est demandé à un réseau électrique c’est de cracher ses kwh dans tous les logements et de tout temps, point barre. Quant à la multiplicité des situations (géographiques par exemple), EDF y répondait très bien quand il s’agissait d’un monopole de service public, l’usager d’un bled isolé payant le même tarif qu’un citadin.
D’ailleurs EDF n’était pas seul mais travaillait parfois en coopération avec de quelques régies locales de distribution (régie du Sud-Vienne dans le 86, GEG à Grenoble) qui ont survécu à la création d’EDF de part leur nature antérieure de service public. Pratiquant les mêmes tarifs réglementés et fournissant les mêmes services, ces régies étaient intégrées de fait au cadre du monopole de service public et se comportaient comme des filiales d’EDF jusqu’à l’ouverture de la concurrence. Si c’est ce genre d’exception culturelle que vous souhaitez généraliser, pourquoi pas, mais cela revient à générer une complexité inutile et superflue.
Le monopole permet de grosses économies d’échelle qui bénéficient à tout le monde, mieux vaut une centrale d’1 Gw que 100 petites de 10 Mw détenues par 100 structures différentes et indépendantes, car dans le 2d cas, qui va donner l’ordre d’augmenter la production pour faire face à un pic de conso ? Il faudra bien une structure qui pilote et planifie le tout, donc autant faire une une intégration verticale.
Enfin, si vous croyez que vos droits seront respectés avec un compteur qui vous flique, je crois que vous hallucinez... C’est tout le contraire !
Nos droits en matière d’électricité, c’est la garantie de sa fourniture à tous, en tous lieux et de tous temps, à un prix stable et modéré, sans être surveillés dans notre consommation !
Si ça ne vous plaisait pas d’être usager d’un service public, avec des droits que ce service public se doit de garantir, je préfèrerais largement cela que d’être un client bon à plumer par des sociétés privées !
Malheureusement, l’électricité n’est pas le produit d’une génération spontanée... MDR Mais elle peut l’être d’une nouvelle génération de centrales électriques.
C’est sans doute ce à quoi faisait allusion Rastapopulo quand il parlait des déchets nucléaires que certaines centrales peuvent utiliser comme combustible (comme les réacteurs rapides qui furent construits en France il y a quelques années), ce qui permet de s’en débarrasser en produisant de l’électricité.
Il faut élargir votre champ de vision : la science progresse, et avec elle la capacité à dénicher des sources d’énergie abondantes. Tout est dans tout, mais aussi dans la façon d’exploiter ce tout.
De plus, si la Terre est un espace fini, la civilisation humaine ne se contentera pas toujours de sa planète d’origine...
@Login : Je voyais pas un monopole centralisé autrement qu’aux mains d’une entreprise publique, cela va de soi...
J’évoquais l’asymétrie de débit pour illustrer le fait que l’Internet actuel ne correspondait plus vraiment au modèle du « tous autant producteurs que consommateurs ».
Ce que vous n’avez pas compris ou feignez de ne pas vouloir comprendre, c’est qu’à l’instar de toute infrastructure de réseau, l’électricité et les télécommunications sont des monopoles naturels. C’est à dire que ces secteurs ne peuvent être gérés correctement et efficacement que par un monopole, évidemment de service public, et que seule une telle organisation peut être capable de garantir l’égal accès à tous, en tout lieu à tout moment, de services vitaux comme l’électricité ou incontournables comme les télécoms. Les disparités d’accès à Internet montrent bien à quel point ce fut une énorme sottise que de vouloir sortir les télécoms du cadre du monopole public.
D’autre part, indépendamment des objectifs d’EDF, je n’apprécie pas du tout la perspective de voir ma consommation électrique personnelle surveillée en temps réel, ni celle de permettre une action extérieure sur des équipements situés à mon domicile.
Sinon, puisque vous tenez tant à être producteur d’énergie, peut-être devriez peut-être faire pédaler votre belle-mère dans le garage, comme le suggérait Dany Boon quand il ironisait sur la concurrence à EDF... C’est plutôt en essayant de transformer les usagers d’un service public de production et de distribution d’énergie en réseau de producteurs-consommateurs qu’on risque de devoir ressortir les lampes à pétroles... ou à gaz
L’internet gratuit et déclaré d’utilité publique, ce serait l’idéal en effet... Cela impliquerait de remplacer un oligopole de fournisseurs d’accès concurrents et à but lucratif par un monopole public, soit de la même forme que feu les PTT, soit sous forme de petites régies et de petites associations à but non lucratif (type FDN) travaillant en coordination.