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Le Canard républicain

Le Canard républicain

Le peuple peut, quand il lui plaît, changer son gouvernement, et révoquer ses mandataires. Initialement, le canard républicain désignait le citoyen John Groleau. Depuis le 07/11/09, Le Canard républicain est animé par André Bellon, Florence Gauthier et J.G.
https://www.lecanardrépublicain.net/

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  • Premier article le 16/08/2007
  • Modérateur depuis le 11/09/2007
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Derniers commentaires



  • Le Canard républicain le canard républicain 31 août 2007 20:35

    Bonsoir Monsieur Nemo.

    A la lecture de votre commentaire, je tiens à apporter quelques compléments d’analyse. Votre argumentation, je ne vais pas vous le cacher, ne me surprend guère...Tellement prévisible.

    Vous dîtes : « Le point de vue de la ratification parlementaire est tout autant justifié par le fond du sujet que par le texte de notre Constitution. En effet, le processus de ratification des traités est parfaitement clair, balisé. Et c’est cette procédure qui a été choisie. »

    Les propos tenus par M. Philippe Séguin en 1992 à l’Assemblée Nationale sont encore aujourd’hui valables : « le recours à la voie parlementaire est contraire à l’esprit de notre pacte social car ce que le peuple fait, seul le peuple peut le défaire ».Certains politiques diront que « la procédure de l’article 89 - de la Constitution française - rend sa dignité au Parlement ! Convenez que l’argument est plutôt singulier au moment où l’on nous demande de diminuer encore son pouvoir réel ! L’article 3 de la Constitution française de 1958 rappelle ce que dit l’article III de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : la souveraineté nationale appartient au peuple.« Nulle assemblée ne saurait donc accepter de violer délibérément ce pacte fondamental... Aucune assemblée n’a compétence pour se dessaisir de son pouvoir législatif par une loi d’habilitation générale, dépourvue de toute condition précise quant à sa durée et à sa finalité. A fortiori, aucune assemblée ne peut déléguer un pouvoir qu’elle n’exerce qu’au nom du peuple »

    Ainsi, seul le peuple français peut défaire par référendum le choix qu’il a fait le 29 mai 2005 par référendum, d’autant plus que le traité simplifié est tout simplement la constitution européenne camouflée d’après M. Giscard d’Estaing (« « 90 % des termes sont identiques »).

    Avez-vous remarqué, Monsieur Nemo, la différence entre les 54,67 % des votes du peuple français lors du 29 mai 2005 et les 92 % des votes de nos parlementaires lors du 28 février 2005 ?

    Vous dîtes : « Cette procédure a été choisie par un président qui a été élu et qui avait annoncé qu’il le ferait. »

    Comme le soulève un citoyen dans l’un des commentaires qui suit, pouvez-vous nous rappeler la position de M. Sarkozy sur la Turquie lors de la présidentielle ? Votre champion est tellement habitué à dire tout et son contraire (voir un petit échantillon : http://www.dailymotion.com/video/x1tsbj_sarkozy-compilation-de-ses-mensonge ).

    En regardant votre commentaire, une seule chose à l’air en fait de vous préoccuper, « cette grève de la faim » citée au début et à la fin de celui-ci.

    Ah, Gandhi... Ce petit homme considéré comme ridicule au départ par l’Empire britannique, mais qui a fini par faire plier cet Empire par son action, sa non-violence et ses grèves de la faim.

    Que voulez-vous Monsieur Nemo, je suis un pacifiste...Mais peut-être qu’un jour, des républicains auront une forme d’insurrection beaucoup moins pacifiste...

    Que pensez-vous de la déclaration de M. Barroso du 10 juillet dernier ( « l’U.E. est un empire ») ?

    En fait, vous faîtes indéniablement partie des gardiens du système dont l’objectif comme le précisait M. Séguin est d’éviter ce qui est fondamental : le débat de fond.

    Je serai très curieux de connaître votre argumentation par rapport justement à toutes les citations. Entrez dans le débat...

    Et pour revenir sur « cette grève de la faim », je ne doute pas un instant que « des républicains comme vous-même » vont trouver des formes d’action « moins extrêmes » et pacifiques, qui nous permettront d’avoir un référendum.

    Mais qui vivra, verra...

    Salutations citoyen !

    P.S. : une invitation à lire le commentaire du citoyen Thimèle un peu plus bas, M. Nemo.



  • Le Canard républicain le canard républicain 15 août 2007 09:36

    Bonjour Monsieur. J’ai appris dernièrement que le club des Jacobins était issu du Club Breton qui s’était donné pour but de doter la France d’une constitution. Ses membres ont très largement contribué à l’émergence d’un mouvement républicain. Comme l’avait précisé Georges Clemenceau le 29 janvier 1891, la Révolution est un bloc et le Jacobinisme fait donc partie intégrante de l’héritage révolutionnaire (« La révolution est un bloc dont on ne peut rien distraire » prononcé lors d’un discours au parlement). Je ne partage pas l’ensemble des idées jacobines. Par exemple, je ne suis pas contre l’enseignement des langues régionales dans le monde d’aujourd’hui, le français restant bien entendu la seule langue officielle de la République. Dans les années 1790, les Jacobins ont pu considéré que les langues régionales empêchaient la révolution de « pénétrer dans les esprits ». Ce n’est plus le cas aujourd’hui et les langues régionales sont un beau patrimoine à conserver. A de nombreuses reprises, les Bretons ont montré un grand attachement et un grand dévouement à la République. Voulez-vous le retour de la Monarchie ? Voulez-vous le retour de l’Empire ? Le 10 juillet dernier, Barroso a avoué que l’U.E., c’était un Empire ! Cordialement.

    P.S. : En 1774, l’allemand Herder affirma la primauté du « Volk », le peuple, au sein duquel l’individu fut défini comme appartenance. Mais suite à la Révolution française et l’apparition de la conception française de la nation ( « une communauté de citoyens » qui transcende toutes les appartenances privées ( religion, région, origine, race, ... ) ), ce même Herder insista de nouveau sur l’originalité du peuple allemand, et bien vite, sur sa supériorité : « Guérir le monde au contact de l’être allemand ». Friedrich Schlegel défendit lui aussi une conception ethnique de la nation dans ses « Leçons philosophiques » de 1804-1806. Selon lui, les individus devaient être liés entre eux par des liens de sang pour garantir la pérennité de la communauté culturelle. La suite, vous la connaissez...1913 : le droit du sang fut instaurée en Allemagne dans le code de la nationalité. 1933 : arrivée du nazisme au pouvoir en Allemagne avec comme fondement le racisme et ayant pour ambition la domination du continent. Hitler : « L’Allemagne ne sera vraiment l’Allemagne que lorsqu’elle s’appellera l’Europe. »

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