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Liline

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  • Premier article le 14/07/2011
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Derniers commentaires



  • Liline 4 novembre 2012 11:57

    Le maire qui n’a même pas daigné recevoir une délégation de Roms quand ceux-ci étaient venus manifester devant sa mairie pour les voir, montre effectivement tout le mépris qu’il affiche pour cette communauté. Pour lui, ils doivent être chassés sans être même dignes d’être écoutés et de savoir ce qu’on leur reproche au juste.
    A t-il seulement reçu ou rendu visite à la famille de ces deux enfants pour exprimer sa tristesse, comme c’est son devoir moral de maire quand se produit une telle tragédie dans sa ville ?
    La présence de campements de Roms posent beaucoup de problèmes aux habitants des villes (salubrité, petits larcins commis dans le voisinage, ...) où ils s’installent, c’est un fait. Mais la façon dont les Roms sont traités par les collectifs d’habitants et les mairies est révoltante et indigne. Peut-on attendre de ces gens une quelconque honnêteté quand ils rencontrent qu’agressivité en face d’eux ? Combien de communes refusent de scolariser les enfants de Roms, souvent soutenus par les parents d’élèves pour qui le droit à l’instruction ne semble s’arrêter qu’à leurs propres enfants ? Et que dire de ces habitants de Marseille qui ont expulsé un camp de Rom, avant de mettre le feu à leurs affaires ? Bien qu’ils soient citoyens Européens, les Roms n’ont pas le droit d’exercer d’activité professionnelle sans autorisation. Or, quand celle-ci ne leur est tout bonnement pas refusée, elle arrive trop tard, quand l’employeur, las d’attendre, a fini par pourvoir son poste par quelqu’un d’autre. Même pour ceux qui aspirent à une autre vie, leur statut le oblige à mener une vie de petits vols, de mendicité, de petits boulots, le tout rapportant à peine quelques centaines d’euros par mois. Contrairement aux idées reçues, ils n’ont le droit ni au RSA, ni à la CMU, : pour y prétendre, il faut être en situation régulière. Quant à l’AME, elle nécessite l’aide d’associations pour faire les démarches, puis suivre leur avancement ( le refus de la CPAM n’est pas notifié par courrier en motivant les raisons, mais par une absence de réponse dans un délai de 2 mois après la demande), aide dont bénéficie très peu de Roms. Leur situation sanitaire est catastrophique : ils connaissent un taux de mortalité maternelle et infantile comparable à certains pays pauvres d’Afrique, du fait de leur faible suivi médical.
    Certains parmi eux veulent s’intégrer, peut être plus que ce qu’on s’imagine. Il n’est pas agréable de vivre parmi des gens hostiles, et de toute façon, beaucoup sont venus précisément en France pour fuir les persécutions dont ils étaient victimes en Roumanie et en Hongrie. Il y a surtout le fait d’avoir la possibilité d’avoir une meilleure vie.
    Dans plusieurs villes, se sont crées des « villages de Roms » via des partenariats d’associations et de villes. Il s’agit d’aires disposant de tout e confort sanitaire nécessaires, où on accompagne les familles dans leurs démarches pour trouver du travail. Pour y séjourner et s’y maintenir ; les gens sont obligés de scolariser leurs enfants, de garder les lieux propres, de ne pas causer de troubles de voisinage, de ne pas commettre d’acte de délinquance. Ces démarches restent marginales et se heurtent bien souvent à l’hostilité des riverains, mais l’enjeu en vaut le coup, et pour les Roms et pour leur voisinage.



  • Liline 25 septembre 2012 10:40

    Il y a eu une affaire à Lyon je crois, il y a quelques années : un père qui refusait que que ce soit un gynécologue homme qui accouche sa femme. Or, il n’y avait pas de femme disponible et l’enfant se présentait mal. A cause du stupide principe du père, les choses ont traîné et quand il a fini par accepter, l’accouchement s’est fait avec des forceps, dans des conditions extrêmement difficiles et l’enfant est né handicapé. La vie d’un enfant gâchée à cause d’un homme qui mérite à peine le qualificatif de père, car il a préféré mettre la vie de son fils et certainement aussi celle de sa femme en danger plutôt que d’accepter que l’accouchement soit fait par un homme.



  • Liline 18 septembre 2012 18:25

    Ce n’est guère étonnant. Cette femme qui se bat à la fois contre tous les intégrismes et contre tous les fascismes. Elles dérange les « identitaires » car elle sait démonter leurs discours de haine contre tout ce qui est musulman ou supposé l’être, au nom d’une soi-disant la laïcité, mais aussi les intégristes musulmans, qui, au nom d’un soi-disant appel à la tolérance veulent imposer à des millions de gens leur façon de vivre leur foi. Elle propose une société où chacun doit pouvoir faire ses propres choix de vie sans subir l’oppression d’une religion et/ou d’une communauté : choisir librement son partenaire et son mode de vie sans en être inquiété d’aucune manière a de quoi inquiéter les intégristes de tout genre pour qui une union mixte et/ou homosexuelle est une menace pour l’ordre qu’ils prétendent défendre. Les intégristes musulmans l’ont très bien compris et c’est pour cette raison qu’ils préfèrent s’attaquer à Caroline Fourest qui n’a rien contre l’islam à partir du moment où il respecte le choix de chacun et qui est en même temps militante anti-raciste, plutôt qu’aux militants identitaires.



  • Liline 12 septembre 2012 15:45

    Comment peut-on être militant associatif et tenir de tels propos ? Il est vrai que de nos jours, ce genre de discours se banalise, jusqu’à être considéré comme une simple opinion. L’affiche qui illustre l’affiche le rappelle bien : il ne s’agit pas d’une opinion, mais d’une calomnie, surtout dans ce cas, quand elle vise des enfants. En allant jusqu’au bout de la logique de ce « militant » associatif, la pelouse de ce terrain de sport ne devrait pas être autant utilisée par des Noirs (bon, ok, s’il y en a quelques uns, passe encore, mais point trop n’en faut). Et pourquoi pas introduire l’apartheid sur l’utilisation des installations et services publics ?
     Il est fort à parier que ce « militant » associatif n’a pas le même comportement avec les enfants Noirs, qu’avec les autres, même s’il s’en défend. En d’autre terme, il va être plus dur avec les premiers qu’avec les seconds. Un enfant a souvent une très grande sensibilité et perçoit donc facilement ce genre d’attitude, qui lui donne un profond sentiment d’injustice, celle d’avoir été jugé sur son apparence ou ses origine, et non sur ses actes.



  • Liline 11 août 2012 11:09

    Comme beaucoup de jeunes, j’ai exercé mes premiers jobs en colonie de vacances. Ca a été des expériences riches en découvertes et en relation, très formatrices. Ceci dit, les salaires étaient vraiment misérables compte tenus de la très longue journée de travail et des responsabilités. Le personnel de cuisine et de nettoyage, lui, avait une meilleure paye que nous (c’est à dire « normales ») pour des journées beaucoup moins longues (de durée normales). On nous disait que le faible salaire se justifiait par le fait qu’être animateur de colo... c’est la même chose qu’être en vacances. C’est totalement faux. Bien-sûr, c’est une activité passionnante, qu’on fait souvent parce qu’on aime s’occuper d’enfants et qu’on souhaite leur faire découvrir de nouveaux horizons (pour beaucoup d’enfants, la colonie est leur seule occasion de partir en vacances, d’où le rôle essentiel du projet pédagogique). Mais c’est beaucoup de responsabilités puis qu’il faut encadrer une dizaine d’enfants parfois turbulents et veiller à leur sécurité. Comme le dit si bien l’auteur de cet article, les journées sont très longues (et très intenses) et les nuits souvent courtes. Et effectivement, un directeur sensible à ces questions, ça change tout : permettre aux animateurs de dormir un peu plus le matin à tour de rôle, écourter les réunions, prendre en compte des suggestions et de l’individualité des animateurs pour la planification des activités (par exemple ne pas obliger un animateur qui n’a aucune expérience à faire une activité « crêpes »), sont autant de choses qui permettent d’améliorer les conditions de travail et apportent de meilleurs conditions pour l’encadrement des enfants.

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