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Luc DUSSART

Luc DUSSART

Consultant en tabagisme, VALOR Consultants, Neuilly

Une solution clé en mains d’accompagnement non médical de la cessation du tabagisme en entreprise.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/06/2006
  • Modérateur depuis le 02/01/2007
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Derniers commentaires



  • Luc DUSSART Randall 3 février 2007 17:23

    Est-ce que cela a été juste une coïncidence occasionnelle ou bien est-ce que cela se répète dans la durée ?



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 29 janvier 2007 23:16

    Anonyme > C’est ce que préconise le Pr Robert MOLIMARD, dans son dernier petit ouvrage ’Petit manuel de défume’ (Sides, 2007).

    Le tabac non fumé, selon cet éminent tabacologue (il a fondé et présidé 25 ans je crois la Société Française de tabacologie avant qu’elle ne soit reprise en main par les laboratoires pharmaceutiques) serait une solution viable. Elle est largement pratiquée en Suède, mais INTERDITE à la vente ailleurs dans l’Union Européenne (y voir l’influence des lobbys cigarettiers ???).

    Il indique dans ce livre - je répète qu’il s’agit d’un Professeur de Médecine - comment se fabriquer ses propres dosettes de tabac pour éviter de fumer... Avis aux amateurs.



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 29 janvier 2007 23:06

    Thierry > Ces chiffres sont approximatifs. Cela dépend en particulier de comment on définit la dépendance. Il existe plusieurs référentiels (OMS, DSM, etc..), mais aucun n’est vraiment adapté au tabagisme.

    On peut dire que l’on est dépendant si l’on doit fumer chaque jour, ne serait-ce qu’une seule fois. La quasi totalité des fumeurs de cigarette sont dépendants avec cette définition. La cigarette ne laisse que peu de chances d’en réchapper : à la sortie du service militaire obligatoire, du temps où le paquetage mensuel comprenait une cartouche de ’Troupes’, seuls 10% des conscrits ressortaient du service national Non Fumeur (source Lagrue). Les petites natures, ceux qui avaient eu des nausées lors de lors toutes premières expériences en réchappaient. Les autres mettront des décennies à s’en sortir.

    Voila en quoi ce produit est fort : il rend accro sans que l’on le veuille ni s’en rende compte.

    Les médecins utilisent une échelle de mesure de la dépendance, histoire de ’doser les patchs’ : cette échelle, nommée score de Fagerström n’est basée sur aucune théorie ni aucune métrique (Etter) : c’est du pur pipeau, histoire de faire croire que l’on porte un diagnostic médical.

    Quelle que soit la quantité de tabac que l’on fume chaque jour, le problème est le même : ne pas rechuter 6 mois ou 6 ans plus tard : le niveau d’intoxication passé n’a alors plus vraiment d’importance. Ceci n’est malheureusement pas compréhensible par la science médicale : c’est ’psychocognitif’ (lié à la mémoire et au désir).

    Comment ne pas rechuter ? Voila LA bonne question. Le ’sevrage’ proprement dit n’est pas un problème pour un fumeur en bonne santé générale, contrairement à ce que d’aucuns tentent de nous faire croire, avaler, coller, inhaler, etc. Redevenir Non Fumeur résulte d’un apprentissage : cela peut s’apprendre avec quelques leçons, et la chimie n’y aidera en rien.



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 29 janvier 2007 22:45

    (Pub) En entreprise il existe des stages d’aide à l’arrêt assez performants. Ce n’est le plus souvent ni médical ni validable médicalement, et marche assez bien avec les fumeurs non malades.

    Si la médecine savait faire, toutes ces solutions plus ou moins miraculeuses auraient disparu depuis longtemps, d’autant qu’en France avec la couverture de soins que l’on a le coût n’est pas un problème. D’ailleurs en quoi fumer est-elle une maladie ? La médecine n’est pas forcément la bonne science à mobiliser pour inciter et aider à l’arrêt du tabagisme...

    Faites passer !



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 29 janvier 2007 22:11

    Jojo2 > On t’a dit que la cigarette activait des échanges neurochimiques présents dans le système de récompense. Moi j’ai lu, chez Eric Loonis et d’autres spécialistes de l’addiction (au singulier, car ils pensent que tous les comportements addictifs ont une base commune), que c’était plutôt la souffrance qui est à l’origine de l’addiction. Cette souffrance est ’soulagée’ par le comportement : de là à dire qu’il y a du ’plaisir’ au sens où l’homme l’entend habituellement, il y a un pas que je ne franchirais pas.

    Les addictions comblent et entretiennent simultanément une souffrance. Les accros de la cigarette n’en éprouvent le plus souvent plus de plaisir. La recherche de ’plaisir’ n’est pas systématiquement à la source de toute addiction. Le déplaisir plus probablement selon ces modèles.

    Pour ce qui concerne le tabagisme, Marc VALLEUR, célèbre addictologue du centre Marmottan (75017 PARIS), a montré que quelques cigarettes suffisaient à établir la dépendance (définitive) au tabac. La plupart du temps les enfants font leurs expériences à l’adolescence et essayer de fumer en fait partie : on leur cache la dangerosité de la fumée de tabac, plus accrocheuse que l’héroïne, le crack, la cocaïne, etc. selon VALLEUR ! Les premières cigarettes sont le plus souvent dégueulasses et on les fume sans plaisir, en se forçant...

    Content de cette mise au point ?

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