Pas d’accord avec votre phrase : « Ils en sont fiers, c’est légitime ». En quoi est-ce légitime d’être fiers de ses enfants ? On ne peut être fier que de ce dont nous sommes directement responsables, c’est à dire uniquement de nos propres actes. Qu’un enfant danse bien, qu’il soit intelligent... c’est juste un effet de la génétique, et de son propre travail...
Je n’accepterai la fierté parentale que lorsque l’on considérera comme légitime qu’un parent soit fier d’une enfant handicapé... nous n’y sommes pas !!
« Pourquoi une gamine qui danse le tango avec une robe fendue blesse l’adulte qui peut en faire autant après tout ? »
Perso, si je suis heurtée par ce spectacle, c’est que l’enfant se transforme en chose, en objet, en tas de viande. Les femmes ont été des objets, puis les hommes ( voir calendrier Stade de France) puis maintenant les enfants. En chose qu’on fait naitre par mère porteuse, en objet qu’il nous faut absolument...
A l’auteur.. malgré tout le respect que je vous porte par principe, à malgré l’empathie que je peux avoir pour vous... je vous dit franchement que je trouve votre démarche ... saoulante. C’est le mot.
Votre situation un peu à part, ni franchement rejeté, ni franchement admis, il existe une foule de catégories de français qui aurait pu la décrire.
C’est le cas des enfants puis des adultes obèses, priès d’être drôles. C’est le cas des homos, priés d’être tolérants et sympatiques. C’est la cas des pauvres, longtemps priés d’être méritants C’est la cas des handicapés... etcéteri etcétéra....
On en finit plus des doléances à ce petit jeu ! On est toujours le con d’un autre, et alors !!