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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 9 décembre 2019 21:52

    Pour en finir avec ce « tour de bonneteau » pseudo-« marxiste » assez pitoyable…

    Remettons simplement la phrase de Marx >>>

    "Si les choses doivent se dérouler normalement, la croissance doit se faire plus rapidement dans la section II que dans la section I, parce que, sinon, la fraction de I(v + p), qui doit être convertie en marchandises IIc croîtrait plus rapidement que les IIc contre lesquelles seulement elle peut s’échanger "

    Dans son contexte, que voici, en doc PDF, pages 447 à 449 de Capital II >>>

    https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2019/12/marx-capital-ii-447-449.pdf

    Dans ce passage Marx nous parle de l’accumulation du capital et de sa reproduction élargie, et cela se passe donc dans le système capitaliste, dans lequel, effectivement cette condition est nécessaire à l’élargissement et à l’accumulation, comme lien entre développement des forces productives et accroissement, à la fois du capital, et de la quantité totale de plus-value extraite, y incluant le train de vie (consommation) du capitaliste, c’est à dire une part de plus-value qui n’est pas réinvestie comme capital.

    Dans ce schéma de principe Marx prend pour hypothèse de calcul que 50 % de la plus-value est réinvestie sous forme de capital, chaque année, que ce soit dans la section I ou la section II.

    50 % de la plus-value sont donc retirés chaque année... Ce qui, déjà, fait une différence de fond avec une économie socialiste, qui n’a pas pour but une telle dérive du produit social.

    Ensuite, plus-value, cela signifie, en analyse marxiste, que les salaires sont déjà payés, correspondant à minima aux besoins sociaux de la reproduction de la force de travail, ce qui, du reste, était précisément la définition du SMIG, ancêtre du SMIC…

    Ce qui signifie aussi que ce qui est investi en capital variable dans la section I, se retrouve, in fine, dans la section II, également sous forme de consommation, et donc aussi de plus-value, qui, en régime socialiste, peut très bien être réinvestie en capital constant dans cette même section II, qui n’a pas plus pour « vocation » de générer les profits personnels des capitalistes.

    Et donc, cette accumulation nouvelle de capital constant en section II, qui correspond bien à un développement de ses forces productives, constitue aussi un accroissement des débouchés nécessaires au développement de la production de la section I.

    Et dans la section I elle-même, il reste encore 50 % de plus-value récupérables, qu’il est donc également possible de réinvestir.

    Autrement dit, dans une gestion de type socialiste, et même dans les limites de ce schéma, il y a donc des possibilités de choix d’investissement, entre développement des forces productives, dans les deux sections, et accroissement du bien-être social, ce qui va évidemment de pair, avec cette limite, à l’époque de l’URSS socialiste, qu’il fallait néanmoins assurer le renforcement de la défense nationale face à l’Allemagne nazie, et encore face aux forces occidentales, après guerre.

    Malgré ces contraintes, ce même « schéma de Marx » réinterprété dans le contexte socialiste, explique donc la reconstruction de l’économie soviétique, en une dizaine d’années, de la fin de la NEP à l’attaque allemande de 1941, stoppée en 6 mois, aux portes de Moscou.

    Si les soviétique se sont battus aussi courageusement et de façon déterminée, pour défendre leur pays, y compris par les guérillas de partisans, c’est bien parce que malgré ces difficultés, leur niveau de vie s’était spectaculairement améliorée en une seule décennie de développement socialiste.

    Ce que montre aussi ce film US, du reste >>>

    https://my.pcloud.com/publink/show?code=XZUUn8kZMKew9HkqsdyqR7hwHoT88m6hYjek


    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 9 décembre 2019 11:27

    @l’auteur

    En fait, vous semblez n’avoir pas vraiment lu Marx, ou bien pas compris du tout...

    Marx parle de modes de production et de rapports de production...

    La lutte de classes est donc aussi entre classes dominantes et classes porteuses d’un nouveau mode de production.

    Ce qui entraîne aussi une modification des rapports de production... Vu ???

    Il n’a jamais prétendu que la classe exploitée était nécessairement porteuse d’un nouveau mode de production, et sur ce point, vous devriez comprendre.

    Mais il se trouve que le mode de production le plus évolué apporte généralement une amélioration relative aux classes exploitées.

    Il y a donc une interaction dialectique entre les luttes des différentes classes et l’évolution des modes de production...Vu ???

    La problématique que vous tentez de poser sur les chômeurs est évidemment utile, néanmoins, vu, effectivement, l’évolution des techniques de production.

    La question est donc : quel nouveau mode de production apparait avec la « classe des chômeurs », pour suivre votre tentative de raisonnement... ???

    La réponse est évidemment, AUCUN, vu que par définition le chômeur est improductif !!!

    Le pouvoir de classe reste donc à ceux qui contrôlent l’appareil productif, et c’est donc là qu’il faut chercher l’apparition éventuelle d’une future classe dominante, parmi les éléments qui sont à la pointe du progrès technologique et des techniques nouvelles de production, et non parmi les chômeurs.

    Ce que Marx comprenait déjà, c’est précisément l’apparition d’un nouveau mode de production, basé sur de nouveaux rapports de production et sur une nouvelle forme de manifestation de la loi de la valeur, qu’il appelait donc « première phase du communisme » et que l’on a rebaptisé « socialisme » par la suite.

    >>>Critique du Programme de Gotha

    >>>https://tribunemlreypa.wordpress.com/marx-marxisme-critique-du-programme-de-gotha-glose-marginale-1-les-fondamentaux-economiques-de-la-transition-socialiste-proletarienne/

    Pour l’instant, cette solution est effectivement en échec, mais sous une forme renouvelée elle reste un mode de production possible, tant que le travail productif humain reste nécessaire à la société.

    Le travail utile peut et même doit être partagé, dans ce type de rapports de production >>>plus de chômeurs !!!

    Si le travail productif humain disparait totalement, par la robotisation totale de la société, production et services, on entre effectivement dans un nouveau paradigme, qui dépasse largement le cadre d’un post !

    Luniterre


    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/12/26/les-aleas-de-lia-de-marx-a-terminator-en-passant-par-benoit-hamon/

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/01/30/en-reponse-a-gilles-questiaux-au-sujet-de-limplication-de-la-robotique-sur-levolution-du-systeme-capitaliste/

    Sur ce sujet, voir aussi Marx, évidemment >>> Grundrisse

    .

    *********************



  • Luniterre Luniterre 8 décembre 2019 19:31

    @kimonovert
    Je tente simplement d’apporter quelques éléments d’info sans biaiser les sources, ce qui n’est pas votre cas !
    https://www.agoravox.fr/commentaire5624709

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 8 décembre 2019 15:55

    @kimonovert

    Staline, comme tout chef d’Etat, faisait aussi de la « communication »...

    Il y avait donc naturellement, dans les premières années qui ont suivi la guerre, une tendance à minimiser les pertes, ce qui se comprend assez bien, en vue de valoriser la victoire... Ce que dit l’article que vous citez, du reste :

    « En fait, Staline connaissait d’autres données statistiques : 15 millions de victimes. Ce nombre figurait dans un rapport qui lui avait été remis au début de l’année 1946 par la commission présidée par le président du Comité de planification de l’État, Nikolaï Voznessenski », note le professeur Viktor Zemskov de l’Institut d’histoire de la Russie. Zemskov suppose que Staline souhaitait dissimuler l’ampleur réelle des pertes tant aux citoyens soviétiques qu’au monde, afin de ne pas montrer l’URSS comme un État affaibli par la guerre.« 

    (...) »Après la chute de l’URSS, le bilan a encore augmenté. Selon les dernières estimations que les autorités russes ont officiellement reconnues, les pertes totales (tant parmi les soldats que les civils) se sont élevées à 26,6 millions de personnes. C’est l’évaluation officielle des pertes à l’heure actuelle (en 2019) « 

    En matière de »source de confiance", en Russie, c’est donc la mémoire populaire qui semble primer, que ce soit pour les vivants >>>

    https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2018/07/graphe-duree-de-vie-urss-russie.jpg

    ...ou pour les morts >>>

    http://www.ponarseurasia.org/sites/default/files/articles_media/Bessmertny%20polk.jpg

    https://s9.stc.all.kpcdn.net/share/i/12/10894840/inx960x640.jpg

    En tous cas, c’est ma source !!!

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 8 décembre 2019 14:37

    @kimonovert

    "Les pertes soviétiques dans ses frontières d’après-guerre sont de 26,6 millions (13,5 % sur une population totale de 196,7 millions)"

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_humaines_pendant_la_Seconde_Guerre_mond iale

    Votre source « Schuman » est manifestement polluée par son fond bleu et ses cercles d’« étoiles » européennes...

    Vous voulez encore fâcher Fifi Brind_acier ???

    C’est un autre sujet....

    Bon dimanche,

    Luniterre

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