• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

maestro

maestro

Je suis Président du G.S.A.M., le Groupe Suisse des Amis du Molosse depuis 9 ans maintenant, basé à Courrendlin, en Suisse.
Mon but et évidement celui de l’association est de faire comprendre les capacités et les caractéristiques de la gente canine en général et, de type molossoïde en particulier suite à la psychose canine actuelle, l’ostracisme qui en découle et la mauvaise presse au sens propre comme au figuré.
Ma passion pour les molosses et leurs fantastiques capacités d’adaptation, d’éducabilité et d’insertion dans la vie familiale, sont les raisons à ce que je tente de faire entendre au sein de la population suisse et d’ailleurs, l’ineptie de les répudier. Je n’ai pas la prétention d’assainir les relations que peuvent avoir les humains avec les chiens, mais du moins d’y contribuer et d’aider les personnes ayants des peurs faces aux molosses, à assimiler le fait que ce sont des chiens ni plus ni moins dangereux ou responsables des accidents liés à la gente canine...

Tableau de bord

  • Premier article le 29/01/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 35 48
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • maestro maestro 1er septembre 2007 12:21

    Depuis un peu moins d’un an maintenant, des centaines d’articles relatent la nouvelle psychose collective, la plus horrible des catastrophes. L’impérialisme des journalistes à la sauvette dénonce quasi quotidiennement la nouvelle gangrène sociétale qui menace la vie d’une population entière si on ne l’endigue pas : les chiens dangereux !

    Chacun peut remarquer que pendant le mondial de foot, les vacances d’été, les jeux olympiques et les périodes électorales, les chiens ne mordent plus, ni en hiver, ni en été... Pourtant, il y a peu, certains utilisaient ce sujet comme cheval de bataille sous la rubrique chiens écrasés. Pour conquérir une certaine notoriété, ils n’hésitaient pas à se saisir de la mort d’un enfant pour sortir de l’anonymat médiatique et être reconnus par l’opinion publique. Mais comment se fait-il que tous ces accidents, parfois terribles mais existants depuis que le chien a été domestiqué par l’homme, ne se produisent pas tout au long de l’année puisqu’ils sont le problème numéro un. Et ceci bien avant la violence conjugale par exemple, pour quelques journaux recherchant sans cesse le sensationnel ? Cette violence est pourtant plus actuelle et assassine que les morts ou les blessés par morsures. Or le système sociétal, de nature répressive, dispose déjà d’un arsenal législatif permettant aux autorités d’appliquer des dispositions contraignantes concernant le binôme maître-chien, le contrôle des portées, la divagation canine, le non-respect de la loi sur la protection des animaux, etc. Pourquoi ne pas appliquer ces lois dans tous les cantons suisses comme l’a édicté le Conseil Fédéral il y a déjà longtemps, en accord avec l’O.V.F. ? Cela fait sept ans maintenant que l’on parle de la problématique - quand ce n’est pas de la mode ! - des gros chiens, pitbulls ou chiens assimilés. Sans relever que 75 % de ces derniers sont des bâtards inclassables selon les listes déjà définies par certains cantons. Personne ne veut voir qu’à l’autre bout de la laisse d’un chien agressif, il y a un comportement humain dicté par la tyrannie d’un maître indigne de conduire un chien. Fondamentalement, chacun l’admet, aucun chien n’est fait pour attaquer l’homme. En effet, même si on accepte l’idée que les chiens de combats - terme repris à tort et à travers ! - étaient plus agressifs que d’autres chiens envers leurs congénères, ils ne l’étaient pas envers l’homme. Depuis l’interdiction des combats d’animaux il y a 140 ans, l’homme a entrepris de modifier leurs aptitudes en les sélectionnant pour leur vivacité (terriers) ou leur force (molosses) tout en effaçant l’agressivité à travers les lignées. Grâce à la plasticité génétique des races canines, ce n’est pas moins de 130 races reconnues qui ont ainsi été créées. Et s’y ajouteront de nouvelles races en voie de reconnaissance, sans compter les croisements dus au hasard. Par exemple, qui pourra identifier un dogo canario et un labrador croisé shar-peï ? Aucun test ou examen existe ne peut prouver l’appartenance à une race. De plus, qui payera pour des rajouts à la loi sur la protection des animaux, par le biais d’une ordonnance qui n’est pas applicable au niveau fédéral, car inconstitutionnelle et inexécutable ? On s’accorde à dire que des propriétaires malintentionnés acquièrent des chiens pour la frime dans le meilleur des cas ou le crime dans le pire. On sait aussi qu’ils appartiennent à une population qui se sent marginalisée et qui veut se montrer plus menaçante qu’elle ne l’est. Dans ce sens, elle peut être ainsi amenée à dresser des chiens d’attaque par un procédé largement connu. Il suffit de « casser » la sociabilisation du chien en séparant rapidement les chiots de leur mère et en entretenant des rapports agressifs avec eux. Par exemple, on les bat dès qu’ils font mine de se soumettre ou dès qu’ils cessent de mordre. Lorsqu’ils sont adultes, de tels chiens attaquent facilement l’homme. On le constate fréquemment que ce sont justement ces propriétaires-là qui sont à l’origine du problème. Et même sans entrer dans la problématique des lois régissant les chiens - lois pas toujours connues ! - force est de constater que ces textes sont trop souvent appliqués de façon laxiste et lacunaire. Il est donc inéluctable qu’il faille appliquer des mesures certes, coûteuses, mais efficaces.

    Mais comme la tendance est encore à vouloir mettre au rang de pestiférés des races de chiens sur délits de faciès, ces mesures se font attendre... À quand le prochain accident ?

    Pierre B.



  • maestro maestro 3 mars 2007 07:31

    par Dominique, message du 30 janvier 2007 à 19H46 « Les chiens, tous les chiens n’obéissent qu’à un seul principe éducatif : qui domine, lui ou moi ? Evidemment c’est plus simple de coller une tarte à un caniche lorsqu’il vous chique le mollet (et de le remettre dans la peau du dominé), d’où moins d’accidents graves, et c’est le mot grave qui compte, j’en suis désolée pour l’auteur, dont je comprends aussi le point de vue. »

    rappelez-vous le cocker qui a tué une fillette il y a quelques temps en allemagne, les 2 teckels qui ont dévorés un bambin en france, également :

    1972 : un st-bernard tue une fillette au valais 1986 : un labrador défigure une femme près d’un arrêt de bus en Argovie 1992 : un teckel tue un bambin dans son landau aux grisons 1997 : 2 malinois tue un jeune homme dans la campagne bâloise 1999 : un cocker coupe 2 doigts à une enfant se rendant à l’école au Tessin juillet 2006 : un briard déchiquette un bras et le torse d’un enfant de 6 ans avril 2005 : une dame est mordue sévèrement au cou et au torse par un berger allemand 4 mai 2006 : une enfant est mordu et en partie défigurée au visage par un labrador, fribourg 20 mai à saxon, un enfant est mordu sévèrement par 2 caniches à la jambe et hospitalisé de suite... août 2006 : une fillette est mordue et risque de perdre une partie de sa mobilité du bras droit, par un bouvier bernois mars 2006 : une fillette est tirée par le cuir chevelu sur plusieurs mètre dans un jardin public, par un terrier du tibet Le 28 janvier un garçon de 2 ans se fait mordre violemment au visage dans un bistrot de la ville de Martigny par un cocker, l’enfant a du recevoir des soins reconstructif décembre 2005 : Un petit garçon se fait mordre au genou en Valais par un bâtard alors que le chien se promène tenu en laisse par son propriétaire, celui-ci saute sur le garçon sans raison aucune, rotule fracturée et 21 points de suture...

    Malheureusement, ces accidents sont le reflet d’une réalité, la grande majorité des morsures graves ou très graves ne sont pas le fait de molosses, de chiens dits de combats ou d’attaque...trop de chiens sont pris par coup de tête et, souvent, ne sont pas éduqués de manière adéquate.



  • maestro maestro 3 février 2007 05:11

    l’avantage de Lepen, c’est qu’on sait qui il est et ce qu’il pense... contrairement au petits fachos en chemises blanche... mieux vaut la grippe qu’une maladie inconnue en fait smiley



  • maestro maestro 3 février 2007 02:50

    En effet, c’est à cause d’abrutis pareils que certaines races de chiens sont maintenant misent au rang des pestiférés smiley

    Il y a, malheureusement pour les maîtres de chiens respectueux de leur « environnement », cette circulaire qui pourrait vous intéresser :

    http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_votre_service/lois_decrets_e t_circulaires/2006/intd0600061c/view

    En revanche, pourquoi ne pas en parler à votre mairie ou police de proximité ?... ils sont sensé pouvoir vous renseigner et vous aider non ?



  • maestro maestro 3 février 2007 02:30

    reprenons ben :

    « Les chiens de combat et de défense (amstaff et rottweiler), sont des chiens qui ont été créés par l’homme. »

    - >Comme absolument toutes les races de chiens outre dans quelques coins reculés de notre bonne vieille terre...

    «  »chien de défense et de combat«  : je crois que le message est clair. »

    - >Certes oui, le message est clair...mais erroné... le chien de défense est un chien dressé à défendre par un maître-chien, pas éduqué, le dressage est « l’apprentissage », l’éducation « l’assimilation et l’accommodation », la socialisation et le « retour » entre autres. Donc, le chien de défense n’est pas affilié à une race spécifique, mais bien à un groupe de races, extensible et pouvant être compléter. Ce sont souvent les même races certes, mais ce sont également pour la plupart des chiens de famille en premier lieu. Pour les chiens de combats, oui le pitbull, le tosa ou le bulldog étaient des chiens de combats, mais comme le fox terrier (si si, le chien de tintin...), le berger blanc suisse, le malinois (si si, le chien policier) et tant d’autres, mais rappelez vous que les combats sont interdit depuis près d’un siècle et que l’atavisme ou la réminiscence ne se passe pas sur 10 génération au minimum !!! N’oubliez pas non plus que dans les chiens listés en Suisse, ni le dogo canario, ni le dogo argentino, le mâtin de naples, le mâtin espagnol, le mastiff, le doberman, etc, n’étaient des chiens de combats...

    « Un proprio d’amstaff il va aimer son aimer son chien alors il va dire »mais non c’est qu’une peluche, si vous le connaissiez !« . Ouais ben mon gars j’aimerais bien te voir seul sans ton chien face à un rott qui te charge. »

    - > Ou n’importe quel chien... de plus encore s’il est grand, mais la je crois que vous nous sortez une évidence... De plus, est-ce parce que la mafia ou tout autres « bandits » utilisent des Mercedes ou BMW, qu’elle sont puissante que l’on va interdire ces voitures ?... Allons, admettez tout de même que c’est une question de maître...

    « Non faut être sérieux, faut réglementer et interdire les chiens non pas que »dangereux« car un chien est déjà dangereux, mais les »extrèmement-dangereux« ...Si ça continue je vais aller m’acheter un éléphant en inde. »

    - >propos très intéressant et démontrant la richesse de votre réflexion...

    étant donné l’actuellement, il est absolument impossible de déterminer scientifiquement l’appartenance ou non d’un individu à une race donnée, il s’avère ainsi impossible d’établir de manière incontestable une loi ou un amendement concernant des races précises. Certains pays se sont essayés à lister certaines races de chiens et même d’en interdire ; l’effet a été inverse au résultat escompté de diminuer certaines races ou d’en voir disparaître d’autres. En effet, dans la mesure où il est établi qu’un certain nombre de personnes ont porté leur choix sur des chiens « listés » en raison de la dangerosité qui leur est attribuée, il est vraisemblable que ces mêmes personnes s’efforceront de trouver, voire de créer des chiens plus dangereux que la moyenne en remplacement de leur chien supprimé. Ils contribueront ainsi à des morsures supplémentaires et à des croisements hasardeux, dont le potentiel agressif des chiens sera énorme, contrairement aux chiens issus d’élevages reconnus et très sévèrement contrôlés, en Suisse comme dans les pays voisins. En conclusion, j’ajoute qu’il convient de bien faire la différence entre être dangereux et être potentiellement dangereux (c’est-à-dire avoir le pouvoir, la possibilité d’être dangereux). Aucun expert sérieux n’a jamais prétendu que tous les chiens sont dangereux. Par contre, tous les chiens, quelle que soit leur race, restent des prédateurs carnivores domestiqués. Tous les chiens peuvent mordre et tous les chiens peuvent provoquer des blessures graves.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv