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Burundi : une population accro au sexe malgré les apparences

manjegeri 10 décembre 2011 22:37

Mais Monsieur votre article n’est pas inpiré par le vrai visage du Burundi, 80% de la population n’habite pas dans aucun de ses quartiers que vous citer. Vous parlez de GIitega, Kayanza, Ngozi dans vos articles comme si vous connaissiez ces provinces là mais c’est totalement faux ce que vous décrivez. Parce que si vous y aviez été et que vous aurez cotoyer ces gens vous sauriez quelle importance ils attachent à la culture. Ce sont des personnes qui travaillent dans leurs champs dur toute la journée pour subvenir à leur enfants. Il s élèvent leur enfant pour devenir des citoyens exemplaires et je vous jure si même une de leur devient prostituée, elle est directement reniée par sa famille. Donc le Burundi dont vous parler est je pense imaginaire, venez cotoyer de vrai burundais d’abord et vous aurez le droit de faire un portrait de notre pays au lieu de divulguer des propos juste diffamatoire.

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Burundi : une population accro au sexe malgré les apparences

manjegeri 10 décembre 2011 22:20

Bonjour à tous, je suis une jeune fille burundaise et j’ai été élevée dans une famille de classe moyenne burundaise. Même si je n’habite pas au Burundi en ce moment, je suis impregnée d’un vrai sens de respect pour ma culture.

En lisant cet article j’ai été choquée par le tableau non seulement très faux du Burundi et de sa culture mais qui en plus de celà est fait par une personne qui apparemment n’a pas pris ni le temps ni le courage de faire une étude approfondie du Burundi sur toutes les facettes avant de publier une insulte à un pays dont la réputation a toujours été celle d’un pays hospitalier, avec des gens génereux et très respecteux.

Dire que le problème des infections par le VIH au Burundi ou même ailleurs en Afrique est le résultat de la plus grande fornication qui a jamais été au coucher du soleil, je pense est à mon avis absolument ridicule. Le problème de l’Afrique que le Burndi a aussi est celui de la pauvreté, une guerre qui a durée beaucoup d’années et de la non alphabetisation de la population. Les prostituées de luxe dont Mr l’auteur de l’article parle ne sont pas les plus infectées par le VIH parce qu’elles ont une assez grande connaissance sur le VIH et se protègent. C’est plutôt les jeunes filles et garçons à la campagne qui sont pas assez instruits sur la question, sans parler des milliers de cas de viols conséquences de la guerre qui sont les plus infectés.

Pour revenir à l’article, le fait que l’auteur prenne une phrase ’’Ndakenda mama’’ du vocabulaire kirundi et l’explique de manière simpliste sans la mettre dans un contexte pour ajouter un argument à son discours totalement faux est inacceptable. Ceci prouve à quel point les journalistes de nos jours peuvent faire croire à tous sortes dde mesonges alors qu’ils sont supposés être ceux qui montrent un tableau objectif et proche de la vérité ! Cette phrase là en Kirundi peut être comparer à jurer sur sa mère en francais pour dire que si tu jures sur ta mère ce que tu dis doit être probablement vrai parce que ta mère est la personne que tu respectes le plus au monde.
Quand à la prostitution, je ne nie pas qu’elle existe comme dans tous les pays du monde, mais associé toutes les femmes, mères qui se retrouvent à essayer de subvenire à leurs familles à cause de la pauvreté au Burundi en vendant des fantas et de la bière est complétement disrespecteux. Ces femmes qui devraient être admirées pour les efforts qu’elles font, sont décritess comme rien de moins que des prostituées. Mais effectivement parmis elles, il y en a qui couchent avec leurs clients, mais une globalisation n’est pas de mise.

Je veux que les gens connaissent le Burundi comme un pays qui a connu beaucoup de problèmes mais dont la population burundaise est une des populations les plus fières que j’ai jamais connues. Même en ayant pris un seul repas de la journée, le burundais est trop fièr pour aller quémander de l’aide à quelqu’un d’autre, il peut être pauvre mais il se met un honneur d’être hospitalier avec chaque personne qui vient chez lui et à partager le peu qu’il a. Dans toutes les situations les burundais sourient et essaient de prendre le bon côté des choses. Et quand aux filles burundaises, je pense que pour la majeur partie d’entre elles ce que tu vois dans leur comportement est exactement ce qu’elles sont. Elles sont respectueuses, bien elevées, ont un grand sens de la famille. Le fait qu’elles se fassent toutes appelées des prostituées dans cette article est la plus grosse insulte et le plus grand mensonge que j’ai jamais entendu.

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