Maurice-Alain BAILLERGEAU

Si vous voulez vomir, ne vous privez pas, mais ailleurs que sur mes chaussures.

Je pense que vous n’avez jamais lu une ligne des vingt ouvrages que DSK a pris le temps d’écrire sur sa vision mondiale de l’économie.
Je crois que vous ne vous tenez pas informé des actions qu’il tente de conduire au FMI, je suis certain que les travaux de LAMY à l’OMC vous sont indiférents.

Cependant, vous avez un avis négatif sur ce qu’ils font, confondant les événements et le rôle de ces organisations.
Vous n’avez pas compris que le vrai pouvoir est au niveau du FMI et de l’OMC.

Sans présence de la gauche à ce niveau, ce que nous faisons dans nos états est sans effet.
Aujourd’hui, des puissances d’argent énormes jouent la chute des grecs , des espagnols et des portugais pour s’enrichirent demain avec l’argent qu’elles vont leur prêter à des taux doublés.

Si nous ne sommes pas aux lieux où se décident le frein à mettre ses folies, nos démocraties ne servent à rien.

PS : Qui demande un ajustement des normes, FMI, OMC et BIT dans les transactions internationales ? Personne, c’est le ressort de l’économie de la planête (en gros !)

Quand les faits ont été exposés.
Quand on peut aller dans plus de 20 ouvrages pour se faire une idée de la pensée de DSK.
Quand on peut lire chaque jour son action au FMI.
On peut critiquer, on ne peut pas hurler avec les loups, à moins d’être soi-même un loup.

 Les temps qui viennent vont nécessiter des hommes ou des femmes, à fait de la réalité de la fragilisation de l’économie mondiale et capables de prendre des décisions non motivées par l’intérêt des copains/coquins, par le rappel de vieilles lunes ou par la recherche de la gloire narcissique.

Merci Bloggy Bag, pour ton rappel à la réalité

Je trouve incorrect et inculte d’ironiser sur la surdité héréditaire de Rocard.
Savoir respecter cela, c’est une petite chose qui fait la frontière entre les gens que l’on aime fréquenter et les autres.
On peut ne pas toujours suivre Rocard, d’autant plus qu’il s’agace à s’expliquer, mais on peut reconnaitre son parcours qui va des révoltes absolutistes et abstraites à la recherche du possible, sans corruption intellectuelle ni financière.
N’attendez pas qu’il soit mort pour le reconnaître. 

Ce qui est arrivé à Dijon dépasse de loin les protagonistes pichrocoliens qui nous cassent les oreilles.
Quand on n’est plus d’accord sur rien par manque d’intérêt aux idées et que le monde n’attend pas, il reste les petits égos.
Comme la droite n’est guère plus brillante, la France pourrait être une proie pour un populiste de bas étage.
Bercusconi doit regretter d’être déjà pris en Italie ! 

J’ai trouvé cette soirée limpide et très enrchissante.
Il était temps d’arrêter de ne pas vouloir entendre.
Royal a dit clairement (comme jamais) qu’elle n’avait rien à foutre du PS.
Elle a aussi montré qu’elle ne prononcerait plus de paroles qui ne seraient pas celles que veulent entendre les gens.
Ce qui ne l’empêche pas quelques petits numéros de « triangulation » comme sur l’Afganistan, histoire de foutre la merde partout.
Celui qui n’a pas compris, ne le veux pas !
La gauche est à rebâtir sans Royal qui l’a quittée.