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maurice lepetit

Père des trois meilleurs enfants du monde, je suis aussi enseignant spécialisé depuis un bonne dizaine d’années. Je travaille, en établissement spécialisé, auprès d’enfants qui présentent des troubles du comportement et de la conduite et ai travaillé à la scolarisation en collège ordinaire d’enfants déficients intellectuels.

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  • maurice lepetit 4 octobre 2007 23:35

    Enseignant depuis 10 ans, je ne sais pas dans quelle catégorie de fainéants vous me rangez.

    En tout état de cause, je travaille dans des établissements spécialisés où il n’est pas facile de débuter... Et pourtant, depuis plusieurs années je vois débarquer de jeunes enseignants et, si je ne suis ni maître-formateur ni maître-formatage, je n’ai trouvé chez ces jeunes que des qualités, de l’écoute et de la volonté.

    Décidément, d’un endroit à l’autre, la planètre n’a pas le même visage.



  • maurice lepetit 4 octobre 2007 23:25

    Enseignant, je suis très touché par l’article et par les commentaires. Toutefois, que ce soit du côté des attaquants ou du côté des défenseurs, je ne vois guère poindre de solution aux NOMBREUX problèmes que rencontre le système éducatif en France.

    Pourquoi un fois bruler les enseignants, une fois tout reprocher aux parents, une autre fois taper sur le système et puis ensuite les ministres de droite pour ensuite essorer les ministres de gauche et une autre fois encore dénigrer les chercheurs en sciences de l’éducation... Et sur qui d’autres tout faire peser à nouveau ? Ah oui, j’oubliais la télé et les nouveaux moyens de communication qui nous branchent à la masse.

    Est-ce dans la culpabilisation des uns et des autres qu’une évolution pourra venir ? Est-ce en renvoyant tout le monde dos à dos que nous, enseignants, pourrons mieux travailler avec les plus jeunes et les moins jeunes ? Est-ce encore en criant plus haut et plus fort que nous trouverons la solution ?

    Le citoyen - comme vous l’êtes tous débattant sur ce forum - doit-il tout attendre de l’éducation... Si nationale soit-elle ? Est-ce aux parents, aux enseignants, aux entreprises, aux médias, aux publicitaires d’éduquer ? C’est à tous de le faire. A tous ceux-là et à tous les autres. Etre citoyen, c’est aussi accepter d’essayer d’éduquer les autres. L’éducation est au cœur de la démarche citoyenne. Mais on éduque pas en détruisant ce qui s’est fait.

    Tout débat sur l’école est un débat vif car il renvoie chacun à ses propres réussites, à ses propres échecs et, ajouterait un psychologue de mes amis, à ses propres fantasmes. Il est grand temps de le dépassionner. Tout le monde se sent concerné et c’est tant mieux. Tout le monde n’est pas très bien informé des différentes réalités que recouvre aujourd’hui l’école... L’article et les commentaires qui le suivent en témoignent.

    Il serait sans doute bien plus intéressant de rechercher des sources d’informations fiables concernant le monde scolaire plutôt que de débattre dans un vide qui me semble parfois sidéral. Pour exemple, la violence à l’école n’évolue pas de la même manière pour tout le monde. Pour les ministres depuis 20 ans, preuve de leur bonne activité professionnelle, elle baisse ou, à tout le moins, elle est minimisée. Pour certains enseignants, elle ne changerait pas beaucoup depuis 20 ans. Pour d’autres, elle ne cesse de s’agraver. Pour les statistiques policières, elle monte sans arrêt.

    Il serait tout de même temps de cesser de jouer au poker menteur. Il serait temps de poser sur la table ce qui est à y poser : des constats... Mais des constats tangibles et reconnus de tous. Sans ce travail d’approche, toute discussion sur l’éducation en général en France est vouée à tourner au pugilat verbal. Chacun ira de son anecdotes, de son ENArque qui ne sait pas utiliser une souris, de son bachelier chef d’entreprise qui prend des cours d’orthographe pour répondre aux courriels de ses collaborateurs, de son bac qui ne vaut plus rien ma pauv’dame, y’a plus de saison, de sa planète qui se réchauffe... Et chacun finira par perdre le sujet !

    Bref, sans constat, il n’y a pas d’accident. Mais sans parties suffisamment honnètes, on n’écrit pas le constat.

    Bonne continuation à tous, Et mes excuses par avance aux yeux que l’incorrection orthographique abime, je n’ai pas le temps de me relire.


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