Melchior Griset-Labûche
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à Jullien : je croyais les voyageurs dispensés de jeûne.
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Libre à J-F K de jouer , avec talent je suppose (je n’ai pas lu son article), le rôle de la mère Ubu : « Oh, voilà du joli ! Père Ubu, vous êtes un fort grand voyou ! » Et Plenel de son côté parle d’un Sarko hors-la-loi, sans doute avec brio (je n’ai pas lu son article non plus…). Mais le peuple a besoin d’autre chose que d’une cible ultra-personnalisée, d’une « tête de Turc » à qui lancer des fléchettes pour se défouler. C’est tout un système qu’il faut changer, et on ne peut le faire qu’en unissant les forces d’opposition autour d’un projet constructif. Or chacun a sa marotte et ne veut pas y renoncer. Le FN reproche à Sarko d’être en toc ; la droite classique, d’avoir des tics ; le centre, d’être de droite (ce qui n’est pas faux, mais reste un peu court) . La gauche, de son côté, est fragmentée, et ne sait pas s’il faut se réclamer de 1789, de 1793, de 1848 (février ? juin ?), de 1871, ou d’une quelconque des grandes dates du siècle passé. Les choses sont donc mal parties, un peu comme en 2005, où une coalition hétéroclite fit la victoire du Non, mais fut incapable d’aller plus loin.D’autre part une campagne de presse sur le thème du viol de la Constitution par son gardien peut être utile pour prendre date, mais ses effets politiques immédiats sont très aléatoires. Souvenons-nous de De Gaulle, accusé de « forfaiture » en 1965, et néanmoins plébiscité.(Commentaire publié d’abord sous le billet de Villach, sur le même sujet). -
Libre à J-F K de jouer , avec talent je suppose (je n’ai pas lu son article), le rôle de la mère Ubu : « Oh, voilà du joli ! Père Ubu, vous êtes un fort grand voyou ! » Et Plenel de son côté parle sur Mediapart d’un Sarko hors-la-loi, sans doute avec brio (je n’ai pas lu son article non plus…). Mais le peuple a besoin d’autre chose que d’une cible ultra-personnalisée, d’une « tête de Turc » à qui lancer des fléchettes pour se défouler. C’est tout un système qu’il faut changer, et on ne peut le faire qu’en unissant les forces d’opposition autour d’un projet constructif. Or chacun a sa marotte et ne veut pas y renoncer. Le FN reproche à Sarko d’être en toc ; la droite classique, d’avoir des tics ; le centre, d’être de droite (ce qui n’est pas faux, mais reste un peu court) . La gauche, de son côté, est fragmentée, et ne sait pas s’il faut se réclamer de 1789, de 1793, de 1848 (février ? juin ?), de 1871, ou d’une quelconque des grandes dates du siècle passé. Les choses sont donc mal parties, un peu comme en 2005, où une coalition hétéroclite fit la victoire du Non, mais fut incapable d’aller plus loin.D’autre part une campagne de presse sur le thème du viol de la Constitution par son gardien peut être utile pour prendre date, mais ses effets politiques immédiats sont très aléatoires. Souvenons-nous de De Gaulle, accusé de « forfaiture » en 1965, et néanmoins plébiscité. -
On peut se gausser de cette phrase, mais c’est se conduire anticonstitu... machin.
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Puis-je me permettre de citer la Constitution ?
« Chacun a le devoir de travailler, et le droit d’obtenir un emploi ».Comment respecter la Constitution, en période de chômage massif, sans une diminution substantielle du temps de travail ? Il faut descendre encore bien en-dessous des 35 heures ! (me semble-t-il)
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