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Muadib

Belge et Européen avant tout.
Bachelier en sciences de l’ingénieur, orientation ingénieur civil.
Etudiant en dernière année de Master :

- en sciences de l’ingénieur, orientation mathématiques appliquées

- en sciences actuarielles.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/04/2007
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Derniers commentaires



  • Muadib 12 avril 2007 10:19

    Pour relever le niveau, je vais répondre au seul commentaire constructif parmi les dix derniers :

    @Blablabla ( à ce propos, j’ai répondu à votre réponse sur l’Europe, j’ai même écrit un article dessus :p ) @Buzy

    Bayrou commet en effet une grave erreur en se comparant à l’Allemagne et à l’Italie. (Comme le relève Marianne dans son numéro de la semaine dernière d’ailleurs)

    L’Allemagne est à l’opposé de ce que propose Bayrou étant donné qu’il s’agirait, en France, de regrouper le PS et l’UMP dans un même gouverment, sans le centre. Il devrait donc faire attention à ces comparaisons vu qu’il s’éjecterait de la future coalition smiley Et en effet, attribuer les résultats économiques à tel ou tel gouvernement est faussé vu le décalage temporel irréductible qu’il y a entre « Prise de mesures » et « Retombées des mesures »

    En général, et à moins d’être comme Chirac au pouvoir pour 12 ans, il n’est pas possible de s’octroyer la « croissance » comme étant le résultat de sa politique. Tout au plus la dernière année de législature peut montrer une tendance de l’impact des mesures prises au début de celle-ci.

    Cependant, je signalerais que S. Royal et N. Sarkozy sont tout autant dans la comparaison. L’un avec les Etats-Unis et le modèle Anglo-Saxo, l’autre avec ses pays nordiques. Or, concernant le Royaume-Uni, on peut s’interroger sur certains aspects de la privatisation des services publics et sur l’état des soins de santé... Quant aux pays nordiques, il me semble que les conservateurs sont désormais au pouvoir en Finlande (ou Suède, sais plus), après des années d’Etat-Providence des sociaux-démocrates. Et qu’il mette en place des réformes peu « socialistes » :p

    S’il est une chose de regarder comment font les autres pays, il en est une autre d’adapter certaines idées ainsi trouvées à la France.

    Pour l’Italie, il s’agit d’un modèle bipolaire à l’extrême. Et non pas d’un gouvernement de centre-gauche/centre/centre)droit comme le préconise F. Bayrou. N’oublions pas que l’Italie sort de législatives incroyablement tendues et qui ont séparé le pays en deux. Obligeant Prodi a former une coalition allant des communistes au centre-gauche et l’opposition de regrouper tout ce qu’elle trouva sous la main.

    Quant au « joyeux bordel », je suppose que vous faites allusion au problème que Prodi rencontre vis-à-vis de la présence des forces italiennes en Afghanistan. Et c’est là qu’il est erroné de faire le lien entre « joyeux bordel » et gouvernement à la bayrou. Tout d’abord, car, comme je l’ai signalé, le gouvernement italien et l’échiquier politique italien est à l’inverse de ce que désire F. Bayrou mais aussi parce que le problème qu’a rencontré Prodi est d’une hypocrisie sans nom :

    - La droite soutient Bush en son temps et envoye des Italiens partout. (Irak, Afghanistan)
    - La gauche retire ses soldats d’Irak comme promis mais désire garder ceux en Afghanistan ayant une légitimité plus importante ( Otan notamment mais Onu aussi)
    - Et là, la droite vote Non ( ou abstention ce qui revient au même) et tente de faire tomber le gouvernement Prodi en profitant de la position de l’extrême-gauche.

    En clair : On les y a envoyé même dans des endroits comme l’Irak, mais maintenant, on est contre les financer et les y laisser. Juste pour emmerder la gauche de Prodi.

    Il a fallu que certains députés du centre-droit aient le courage d’apporter leurs voix à Prodi pour qu’ils s’en sortent.

    En conclusion, Bayrou a tort sur toute la ligne en se référant à l’Allemagne et à l’Italie. Il devrait au contraire expliquer que ce n’est pas ce qu’il veut. Il ne veut pas regrouper PS/UMP et les enchainer. Il a donc tort sur ce point et un peu plus d’explications de sa part ne serait pas superflu si un journaliste le met devant cette contradiction. Cependant, cela ne veut en rien dire qu’il a tort sur son projet de centre-gauche/centre/centre-droit et sur la nécessité de dépasser le clivage habituel du balancier gauche/droite. Simplement, il devrait citer des pays ayant un parti centriste au gouvernement ( comme la Belgique par exemple ), ayant une tradition centriste dépassant les 10%, pour conforter sa position du « C’est possible. » Quant aux résultats des différents gouvernements qu’on pourrait trouver à titre de comparaison, il faut rester prudent. Un pays n’est pas l’autre et la situation de la France bipolaire depuis 25/30 ans ne permet pas de savoir comment cela va fonctionner. Mais au moins, il y a possibilité de fonctionner. En bien ou en mal, tout dépend de la volonté politique qu’il y a derrière. Et cela reste valable pour l’ensemble des autres candidats. (Sauf certains petits qui proposent des absurdités monumentales)



  • Muadib 11 avril 2007 16:45

    Par où commencer ?

    « Jouons cartes sur tables d’emblée : je suis de gauche, royaliste, et profondément dégoûté par la droite française. Ceci expliquant sans doute un peu cela. J’essaierai néanmoins, ici, de rester objectif.  »

    Comment peut-on rester objectif en commençant par « profondément dégoûté par la droite française ». Ce jugement est d’ailleurs purement subjectif et fausse dès le départ l’avis qu’un lecteur pourrait avoir sur votre article. C’est un peu le « Je ne suis pas raciste mais... »

    "Pourquoi qualifier l’UDF de secte en puissance ? C’est bien connu, les sectaires se coupent de la réalité, et ne se réfèrent qu’à leur gourou. En la matière, les bayrouistes sont champions... Mis à part leur sauveur, sont-ils capables de prononcer le nom de cinq autres élus de leur formation politique chérie ?

    Non, dans leur immense majorité. Connaissent-ils au moins Lecanuet ? Gageons que non, non plus. De même que les LCR seraient globalement bien en peine de le faire, au final, les bayrouistes ne croient vraiment qu’en Bayrou (et comme celui-ci est persuadé que la Sainte Vierge veut qu’il devienne président, la boucle est bouclée...) "

    Je ne vois pas en quoi le fait de ne « connaître » de nom que F. Bayrou lui fasse porter le costume de gourou. Il ne s’agit pas de l’admirer mais plutôt de reconnaitre, à travers un ou plusieurs hommes/femmes un projet politique. Car avant l’homme, c’est le projet ou encore les valeurs qu’il représente qui doivent faire le vote. (qui devraient en tout cas). Or, dans votre article, vous faites le lien abrupte :

    Ils ne connaissent que lui, donc, c’est un gourou, donc, c’est une secte. Que diriez-vous alors de ceux qui soutenaient Nelson Mandela ? Le Général De Gaulle qui fut bien seul au départ ? Quelqu’un connaissait-il l’aide de camp de De Gaulle ? Je rejete donc votre premier argument car non fondée, contre-exemples à l’appui, et ignorant du programme et des valeurs qui se cache derrière Bayrou et qui aurait pu être défendu par un autre centriste. De plus, vous posez comme hypothèse qu’ils ne connaissent pas Lecanuet alors qu’on en parle à tort et à travers dans les médias depuis que Bayrou a dépassé les 10%. Paradoxal.

    « Mais trêve de plaisanteries. Car justement, si la présence de Bayrou en 2002, qui tenait à peu près le même discours ( anti-sarkozysme de façade excepté), semblait légitime, celle de 2007 est quand même d’une autre cuvée. Car de 7% des électeurs (ce qui n’est pas négligeable), les médias voudraient à présent qu’il en représente plus de 20%. » Et un peu plus loin ceci : « Seulement un candidat qui passe du score voisin de celui d’Arlette Laguiller à dix fois son score ( 2%-20% ) en cinq ans, vous ne trouvez pas ça un peu louche ?  » Vous accusez les médias de trafiquer les chiffres ( ce qui peut être l’objet de débat intéressant), mais dans le même temps vous racontez des imbécilités. Il a triplé son score, cela, je vous l’accorde, mais cinq ans...C’est long.

    Mais je ne ferai aucune remarque sur les chiffres car les sondages ne sont rien. RIEN. Dans un sens ou dans l’autre. On peut les accuser d’avoir propulsé Ségolène tout comme Bayrou, d’avoir aidé Sarkozy en balancant des sondages juste après certaines de ses déclarations, ect ect Ca ne prouve rien. C’est du vent. L’arbre qui cache la forêt. Hélas pour vous, vous passez pas mal de temps à triturer les chiffres pour faire passer un message de « complot », ou autres petites choses sympathiques. Je reprends donc un peu plus loin si vous voulez bien :

    « Ils veulent contrer la droite avec la droite. Je les rassure : s’ils sont de droite, tant mieux pour eux. Sinon, ils devraient peut-être se pencher sur les ACTIONS de l’UDF depuis sa création jusqu’à maintenant, et qui ont été : faire une politique de droite (parfois dure), en étant systématiquement allié avec le parti de droite au pouvoir. Aucune alliance n’a eu lieu avec d’autres partis, y compris dans les conseils municipaux, sauf occasionnellement avec le FN. Depuis sa création jusqu’à maintenant - si l’on excepte le fait que moins d’une dizaine de députés UDF sur trente ont voté la motion de défiance lancée par le PS. Ils n’en ont pas moins approuvé toutes les décisions de l’UMP jusqu’en 2004. »

    1. L’UDF est désormais centriste ou au moins centre-droit. Je vous ferai remarquer que de nombreux socialistes s’inquiètent que l’UDF passe pour plus à gauche sur certains points que l’aile social-démocrate de DSK. De plus, le programme de F. Bayrou reste loin du néo-libéral que le PS aimerait bien voir en lui. Mais soit, je vous laisse le lire. 2.F. Bayrou s’est opposé à J. Chirac sur le principe même de l’UMP en essayant de le convaincre de ne pas créer un mastodonte pareil. Alors oui, on peut reprocher à F. Bayrou d’avoir pris du temps avant de se démarquer clairement de la droite et de se repositionner sur l’échiquier politique. On peut même dire qu’il a été opportuniste. Mais il n’empêche que son programme est là et qu’il existe bien des points de divergences avec N. Sarkozy,quoiqu’en dise le PS. 3. Je releverai juste : « Ils n’en ont pas moins approuvé toutes les décisions de l’UMP jusqu’en 2004 ». Ce qui sous-entend qu’ils ne l’ont pas moins désapprouvé depuis 3 ans. Pour un politicien, c’est du long terme que de changer ainsi de positionnement 3 ans avant des échéances électorales.

    « Du professeur qui va voter Bayrou parce qu’il a entendu n’importe quoi sur Royal et les 35 heures dans les établissements, alors que l’UDF a viré des dizaines de milliers de professeurs, mis un million de manifestants dans la rue, et que Robien (UDF) vient encore de « dégraisser » à tour de bras, d’imposer la bivalence, et de réduire les salaires des professeurs... c’est consternant. »

    1. Robien a rallié Sarkozy. C’est particulièrement malvenu de nous faire croire qu’il fait partie du staff UDF de F. Bayrou. 2. L’UDF a viré des dizaines de milliers de professeurs ? Des chiffres derrière ? Non évidemment. Du vent. 3.Si le professeur a envie de voter Bayrou, c’est évidemment parce qu’il a entendu « n’importe quoi ». Les français sont cons, c’est bien connu...

    « Des petits jeunes qui découvrent la politique, qui croient réellement que le centre existe alors que l’UDF n’a toujours été (et ne sera probablement toujours) que de la droite, c’est bien triste quand même. Il y a les pseudo-rebelles, ceux qui veulent absolument avoir tout compris, et d’abord que « la gauche et la droite c’est archaïque ». » 1.Procès d’intention manifeste envers ces petits jeunes qui voteraient mal et n’auraient rien compris... 2.Je vous renvoye a ma remarque sur le positionnement politique de l’UDF. 3.Selon vous, on est soit un professeur qui n’a rien compris, soit des jeunes...qui n’ont rien compris, soit des pseudo-rebelles...qui n’ont pas compris grand chose. Que l’on vote Bayrou pour ne pas voter Sarkozy ou Le Pen, que l’on vote pour sa « claque » pour son tracteur, pour son image « honnête » ( parce qu’on sait tous que c’est un escroc, hein ?). Conclusion : Les français sont désinformés, ils n’ont pas « compris » pour qui ils « devaient » voter, qu’ils ne croient plus en « gauche/droite » parce qu’ils n’ont pas pris le temps de comparer leurs politiques...depuis 25-30 ans. Si vous votez Bayrou, vous faites partie de la secte des gros cons qui votent mal !

    « Mais n’est-ce pas Bayrou qui, en 2002, disait : « Il ne faut surtout pas voter socialiste » et « Un homme politique doit faire des choix clairs. Je me range du côté de ma famille politique » ?  »

    Il n’appelle pas à voter S. Royal donc il reste cohérent. Mais il n’a rien contre les sociaux-démocrates, bien au contraire. Je ne vois pas en quoi sa deuxième citation prouve vos arguments.

    « Et, si d’aventure Bayrou s’opposait au vote Sarkozy au second tour (ou au vote systématique à droite), ou refusait de participer à la majorité en cas de victoire de l’UMP, je m’engage à courir tout nu sur la place de la Concorde. Ca marche ? »

    Ceci conclu ma contre-argumentation.

    Vous utilisez les chiffres quand ils vous arrangent. Voyant dans les sondeurs des manipulateurs ( ce qui n’est pas faux) dans certains cas mais ne relevant pas la folie Sondagière Royal de l’investiture. Vous refusez à un homme politique de se repositionner sur l’échiquier alors que les défections UDF->UMP et le comportement ( que vous reconnaissez vous-même) des trois dernières années de l’UDF en confrontation avec l’UMP le prouvent. Et pour terminer en beauté, vous caricaturez les électeurs de Bayrou. Pas grand chose donc sur le fond,sur le projet, sur ce qui reste flou dans le programme de F. Bayrou.

    Et comme disait l’autre :

    « Mais mais...mais c’est de la merde ! »

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