Sur la photo publiée avec
le texte, on peut distinguer trois genres d’individus. En premier lieu, les
arabo-touaregs ou magrébo-touaregs, de race blanche et mulâtre, reconnaissables
par leurs grands gandourahs et leurs coiffes enturbannées couvrant les
oreilles, les tempes, les joues, le menton, roulées autour du cou et retombant
sur les épaules et la poitrine, ne laissant voir que le visage et les mains. En
second lieu, sur le côté gauche, deux individus de race blanche habillés en
costumes sans doute des militaires français car l’un d’eux porte une veste
claire galonnée sur l’épaule. En troisième lieu les gens de race noire habillés
de costumes sauf pour la dame au premier plan à gauche avec un foulard africain
sur la tête et une cape bleue sur les épaules.
Ainsi, ce panorama haut
en couleurs et en modes cache à peine la turbulence qui secoue le Mali et en
général le Sahel africain. D’un côté, on a le peuple malien, une proie exsangue
en voie d’achèvement, de l’autre côté on a deux prédateurs rivaux, l’un
presqu’autant ancien que l’autre. Autrement dit, d’un côté l’impérialisme
judéo-chrétien français et de l’autre côté les seigneurs mahométans arabo
berbéro-touaregs du Sahara, héritiers des razzieurs sahéliens de la traite
négrière, tête de pont de l’impérialisme mahométan. Ces derniers forment une
nébuleuse islamique qui regroupe des mouvements terroristes mahométans aux dénominations
variées. On dénombre ainsi : leMNLA (Touareg), ANSAR
DINE (Défenseurs de la religion), MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad
en Afrique de l’Ouest), GSPC (GroupeSalafiste
pour laPrédication et leCombat),AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) ,
HCA (Haut Conseil de l’Azawad, HCUA (Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad),
MAA (Mouvement Arabe de l’Azawad), MIA (Mouvement Islamique de l’Azawad),FIAA (Front islamique arabe de l’Azawad), CTSP
(Comité de transition pour le salut du peuple), etc.
La tenue des discussions
et l’accord de Ouagadougou auBurkina
Fasone sont qu’une mise en
scène imposée à l’impérialisme mahométan arabo-touareg conquérant par
l’impérialisme français maitre des lieux. Il va sans dire que l’impérialisme
mahométan arabo-berbéro-touareg militairement faible et vaincu, pour ne pas
définitivement perdre, ne peut que saisir la chance de négocier que lui tend
l’impérialisme français tout puissant. Pour l’impérialisme
arabo-maghrebo-berbéro-touareg, Ouagadougou est une aubaine pour survivre et se
requinquer afin de pouvoir repartir à la conquête du Mali le moment venu, voire
du Sahel en général. Cela a toujours été sa tactique. Pour le peuple malien, Ouagadougou est un marché de dupes.
Si le problème n’est pas d’avoir été colonisé comme l’auteur Archibald déclare vouloir dire aux Noirs, cependant le problème est bien de demeurer toujours colonisé voire esclavagisé et de l’ignorer ou de feindre de l’ignorer comme Gaston Kelmann. Le pire esclave c’est l’esclave qui ignore qu’il est esclave et vit dans l’illusion qu’il est libre. Rien qu’à constater qu’un Noir porte fièrement un nom comme « Gaston Kelman » en se faisant passer pour écrivain français né à Douala-Cameroun de père et de mère NOIRS des plus naturels, on comprend tout de suite que celui-là est un être sans identité propre, un esclave, un bien meuble appartenant à l’homme blanc dont il arbore le nom avec une si grande fierté.
@l’auteur______ D’accord avec le constat que vous dressez concernant la politique impérialiste de la France sur le Continent
Noir. Toutefois un bémol à propos d’Amnesty international, Human Rights Watch et
autres organismes du monde blanc soi-disant de défense des droits de l’homme. Vous
semblez accorder une confiance sans réserve aux bilans macabres apparemment neutres et
apolitiques de ces officines coloniales dont la mission consiste à accompagner
les conquêtes et les campagnes de pacification dans les empires coloniaux par des
litanies humanitaires. Cela vous amène à entretenir la confusion sur la réalité
de la situation du Mali. Ainsi, tout comme ces missions humanitaires
occidentales, vous semblez mettre dans le même sac d’un côté les victimes
maliennes et de l’autre côté le sort mérité des arabo-touaregs, ces pirates négriers
du sahel, dépeceurs du Mali et de la région. C’est le côté désagréable de votre
article qui ne manque pourtant pas de pertinence pour tout le reste.
Bel exemple de disputes des élites néocoloniales pour
le partage des prébendes octroyées par leurs négriers. Boni Yayi Thomas, Talon
Patrice, Houssou Angelo et Cie, toute cette élite intellectuelle politique, économique
et culturelle néocoloniale africaine, c’est de l’ivraie cultivée et entretenue en
Afrique par les négriers occidentaux, par les Blancs pour parler clairement.
@Monsieur Mustapha
__Vous êtes à féliciter pour votre article plein de vérités. Toutefois deux
petites remarques :
1- L’Union
Africaine n’a pas 50 ans, mais 11 ans car « L’Union africaine (UA) est une
organisation d’États africains créée en 2002, à Durban en Afrique du Sud en
application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999.
Elle a remplacé l’Organisation de l’unité africaine[] (OUA) ». Si donc ces gens-là fêtent les 50 ans de l’UA ou même de
l’OUA, c’est une preuve supplémentaire que ce sont des guignols.
2-L’UA et son parent l’OUA ne sont rien d’autres que des
états généraux coloniaux du Monde Blanc sur le Continent Noir.