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Ngiocnoz alalses

Etudiant.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/06/2009
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Derniers commentaires



  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 17:55

    Partisan, sans doute. Mais je n’ai jamais été Sarkozyste et n’ai jamais voté pour lui. Je n’ai même jamais voté pour la droite, pour tout dire... 



  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 17:53

    J’aime beaucoup votre commentaire : tout y est. Tout. 


    Un rappel de classe culturelle, d’abord. Non, un étudiant ne peut pas utiliser un néologisme péjoratif. L’analyse ne peut pas être compréhensive mais normative. Mais ce compréhensivisme est lui-même une idéologie du consensus, c’est du moins ce que j’ai très souvent constaté quant sa méthode est adoptée par des étudiants, même brillants. 

    Il - l’étudiant - ne peut surtout pas évoquer le néologisme droit de l’hommisme parce qu’il doit être attaché à « l’Etat de Droit » (mention spéciale à la double majuscule) qu’on lui a enseigné. Personnellement, je me suis toujours dit qu’on pouvait être attaché aux droits de l’homme sans être droit de l’hommiste et j’ai toujours trouvé étonnante l’évocation scolastique acritique de la notion d’Etat de Droit dans un univers ou la construction européenne démontre chaque jour qu’on peut vivre dans un Etat de droit sans vivre dans une démocratie véritable. 

    Ensuite, réductionnisme. Une véritable réduction de ce que j’ai écris à l’utilisation d’une rhétorique terroriste opposant ce droit de l’hommisme au « pauvre peuple ». D’abord, l’étiquette terroriste n’est pas très compréhensive chère Elisa, le terroriste, c’est toujours l’autre. Surtout, je n’ai pas écris cela : ce que j’ai qualifié de droit de l’hommisme supranational faut de mieux - peut-être pourrait-on parler d’individualisme post-nationaliste - a son adhésion tout autant que sa détestation chez les gens. Texto. 

    Réductionnisme encore, quand vous prétendez que la question des roms est une pure instrumentalisation politique. Dois-je prétendre que vous faites preuve de terrorisme en opposant le peuple aux élites mais dans un autre sens que celui que je suis prétendument faire ? 

    Il importe en réalité peu de savoir qui de l’oeuf ou de la poule est arrivé en premier, qui de l’instrumentalisation de l’élite ou de la vindicte populaire entraîne l’autre dans un cercle vicieux. D’autant que les roms sont aussi instrumentalisés par leurs défenseurs pour imposer leur vision du monde, c’est l’évidence. Mais l’important est de constater - compréhensivement - que ce cercle vicieux existe et de lui donner un sens, une analyse. Et cette analyse, vous n’y avez pas répondu sur le fond autrement que par l’argument électoraliste. « Peut mieux faire » aurait répondu un professeur face un étudiant qui n’utiliserait que ce seul -mais certes recevable je l’ai d’ailleurs mentionné - écrit. 

    Vous terminez par un magnifique normativisme par votre affirmation de la résistance au gouvernement. Vous avez le droit et je vous comprends et - cela va vous surprendre - je vous rejoins. Sans doute par pour les mêmes raisons toutefois. Et je vous rejoins à lire mon analyse, si si ! Si l’instrumentalisation comme vous dites, peut prendre, si la question existe, c’est qu’elle a un fondement. Ce fondement, c’est la nation introuvable - un paradigme que j’ai testé en profondeur dans un mémoire historiographique sur la réécriture des origines de la France à l’époque contemporaine par les historiens, avec un certain succès. Et ce mouvement idéologique post-nationale rencontre les difficultés du « pauvre peuple » - ne l’ignorez pas, elles sont réelles. De sorte que défendre texto les Roms, c’est provoquer la réaction nationaliste et aggraver la boucle et donc leur propre sort. L’alternative à Sarkozy elle, se trouve bien sur le terrain économique, comme vous le dites, mais pas la où vous pensez qu’elle se trouve. Car comment lutter contre le chômage et pour le pouvoir d’achat qui soulegerait bien des crispations alors même que le dogme du libre-échangisme ne peut entraîner qu’un nivellement par le bas par insuffisance chronique de la demande globale ? 

    Ce faisant je crois retrouver « l’Etat de Droit » bien mieux que vous. L’Etat de droit, c’est à l’évidence - notamment - la souveraineté populaire. La Nation marquée par des frontières qui rendent l’action possible et pensable (une analyse de la production universitaire montre l’omniprésence des termes incertitudes, mutation, complexité, pour analyer notre époque, signe non pas qu’elle est plus incertaine, mutante, ou complexe, que d’autres, mais qu’elle n’est pas comprise). Aussi le meilleur moyen de défendre les Roms c’est encore de s’attaquer aux véritables sources du dénationalisme : l’abaissement des frontières, la fausse idée d’une Europe substitue à l’impuissance des Etats, l’explosion des inégalités. Et de retrouver Jaurès qui affirmait que la Nation est le seul bien des pauvres. Mais Jaurès, c’était sans doute un terroriste... 

     


  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 16:10

    J’ai bien aimé votre article, l’analyse est clair et direct. Et je suis complètement d’accord avec vous sur les points que vous soulevez. 



  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 16:05
    Plus je relis votre commentaire plus je crois que ne m’avez pas lu. Il n’y a pas deux acteurs dans ce billet, mais trois : deux courants, que j’ai nommé - mais on peut discuter les appelations - droit de l’hommisme supranationaliste versus nationisme, le vrai clivage de la vie politique française depuis au moins Maastricht, et le pouvoir, dont l’ambiguité, le fait qu’il ait donné des gages au deux pendant son mandat - c’était ça le sens de l’ouverture, non pas à gauche, mais au droit de l’hommisme : Kouchner... - , fait qu’il est en train de perdre l’adhésion de ces deux courants... D’où clairement un tournant décisif du mandat. 



  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 15:51

    Relisez-moi. Je n’ai parlé ni de gauche politiquement correcte - il y en a aussi beaucoup à droite, même si du fait que c’est la droite qui est au pouvoir c’est la gauche qu’on entend le plus aujourd’hui. Et de même je n’ai pas parlé d’un pouvoir courageux, je suis même très critique, évoquant des impostures et des écrans de fumées souveranistes sur la question de l’immigration essentiellement en face de politiques libérales et antinationales, l’adhésion à l’OTAN, la signature du traité de Lisbonne, l’impulsion à Londres pour passer du G8 au G20... Et je conclus qu’on ne sort de l’ambiguité qu’à ses dépends, vis à vis de chacun des deux bords que je décris. Où vois-tu que je parle de courage politique ? 


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