• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

njama

njama

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 22/02/2016
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 1 18788 32
1 mois 0 288 0
5 jours 0 36 0

Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • njama njama 23 avril 2016 17:29

    @ Massada

    à l’évidence, et vous l’avez dit très librement, ce que vous citez ne pouvait pas provenir de musulmans, lesquels n’auraient pas dit « Nous ne ... »
    ce qui est cohérent avec le Traité de paix conclu entre les musulmans et les chrétiens de Syrie sous le règne du Calife ʿUmar I
    (dsl, je l’attribuais à Umar II dans la foulée de ces histoires d’impôts qui accablaient les pôôôôvres dhimmi)  smiley

    Résumé et contexte

    Le pacte de ʿUmar (ʿahd ʿUmar) ou les stipulations de ʿUmar (al-shūrūṭ al-ʿumariyya) est un texte fondamental pour l’étude du statut octroyé aux non-musulmans vivants en pays d’Islam. Le document prend la forme d’une lettre que les chrétiens de Syrie auraient adressée au deuxième calife ʿUmar b. al-Khaṭṭāb (634-644) et dans laquelle ils faisaient connaître les conditions de leur soumission. ʿUmar I aurait approuvé les termes de la lettre tout en y ajoutant deux clauses supplémentaires. Les stipulations mentionnées dans le pacte consistent en un ensemble de restrictions que les dhimmis devaient s’appliquer sous peine de perdre leur statut de protégés. Ces restrictions concernent notamment les tenues vestimentaires, les montures et les armes. Des clauses limitent également la construction des édifices religieux et la tenue de processions dans les lieux publiques. Comme le remarque B. Lewis, ces dispositions reflètent la politique qui s’instaura au cours des premiers siècles de l’Islam et qui visait à opérer et à maintenir une distinction nette entre le groupe dominant et ceux qui lui étaient soumis. On sait, néanmoins, que les mesures en question furent rarement appliquées de manière systématique, même si la tentation d’y revenir était toujours présente, notamment pendant les périodes de crises.
    --------

     Traduction française

    On tient de ʿAbd al-Raḥmān b. Ghunm (m. 687) ce qui suit :

    lorsque ʿUmar Ibn al-Khaṭṭāb eut accordé la paix aux chrétiens de Syrie, nous lui écrivîmes une lettre ainsi conçue : Au nom d’Allah, le Bienfaiteur miséricordieux ! Ceci est une lettre adressée pas les chrétiens de telle ville au serviteur d’Allah, ʿUmar Ibn al-Khaṭṭāb, commandeur des croyants. Quand vous êtes venus dans ce pays, nous vous avons demandé la sauvegarde (amān) pour nous, notre progéniture, nos biens et nos coreligionnaires, et nous avons pris par devers vous l’engagement suivant. Nous ne construirons plus dans nos villes et dans leurs environs, ni couvents, ni églises, ni cellules de moines, ni ermitages. Nous ne réparerons point, ni de jour ni de nuit, ceux des édifices qui tomberaient en ruine, ou qui seraient situés dans les quartiers musulmans. Nous tiendrons nos portes grandes ouvertes aux passants et aux voyageurs. Nous donnerons l’hospitalité à tous les musulmans qui passeront chez nous et les hébergerons durant trois jours. Nous ne donnerons asile, ni dans nos églises ni dans nos demeures, à aucun espion. Nous ne cacherons rien aux musulmans qui soit de nature à leur nuire. Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants. Nous ne manifesterons pas publiquement notre culte et ne le prêcherons pas. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam, si telle est sa volonté. Nous serons plein de respect envers les musulmans. Nous nous lèverons de nos sièges lorsqu’ils voudront s’asseoir. Nous ne chercherons point à leur ressembler, sous le rapport des vêtements, par le bonnet (qalansuwa), le turban ou les chaussures, ou par la manière de peigner nos cheveux. Nous ne ferons point usage de leur parler ; nous ne prendrons pas leurs kunya’. Nous ne monterons point sur des selles. Nous ne ceindrons pas l’épée. Nous ne détiendrons aucune espèce d’arme et n’en porterons point sur nous. Nous ne ferons point graver nos cachets en caractères arabes. Nous ne vendrons point de boissons fermentées. Nous nous tondrons le devant de la tête. Nous nous habillerons toujours de la même manière, en quelque endroit que nous soyons. Nous nous serrerons la taille avec la ceinture (zunnār). Nous ne ferons point paraître nos croix et nos livres sur les chemins fréquentés par les musulmans et dans leurs marchés. Nous ne battrons la simandre (nāqūs) dans nos églises que très doucement. Nous n’y élèverons pas la voix en présence des musulmans. Nous ne ferons pas les processions publiques du dimanche des Rameaux et de Pâques. Nous n’élèverons pas la voix en accompagnant nos morts. Nous ne prierons pas à voix haute sur les chemins fréquentés par les musulmans et dans leurs marchés. Nous n’enterrerons point nos morts dans le voisinage des musulmans. Nous n’emploierons pas les esclaves qui sont échus en partage aux musulmans. Nous n’aurons point de vue sur les maisons des musulmans. Telles sont les conditions auxquelles nous avons souscrit, nous et nos coreligionnaires, et en échange desquelles nous recevons la sauvegarde. S’il nous arrivait de contrevenir à quelques-uns de ces engagements dont nos personnes demeurent garantes, nous n’aurions plus droit à la dhimma et nous serions passibles des peines réservées aux rebelles et aux séditieux ʿ

    Umar b. al-Khaṭṭāb lui répondit : « Sanctionne leur requête, mais non sans avoir ajouté à ce qu’ils ont souscrit les deux conditions suivantes que je leur impose : » - Ils ne pourront pas acheter d’individus faits prisonniers par les musulmans.- Celui qui aura frappé un Musulman de propos délibéré ne bénéficiera plus de la garantie de ce pacte. "

    http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait1068/



  • njama njama 23 avril 2016 17:02

    comme quoi le statut inférieur des femmes était bien une donnée très partagée par les juifs, chrétiens, et musulmans.

    Chercher à stigmatiser l’Islam sur ce point qui relève de l’anthropologie n’a pas beaucoup de sens, ni de valeur intellectuelle, puisque l’on trouve exactement les mêmes travers « culturels » dans les autres religions.



  • njama njama 23 avril 2016 16:56

    @Sarah
    oui, effectivement. Je dirais plutôt que le catholicisme s’est bcp fondé sur ses écrits, son charisme missionnaire ; donc une théologie largement paulinienne d’un côté, et johannique de l’autre pour la christologie.

    "Les écrits de Paul sont parmi les plus difficiles à interpréter". vous dites.
    Auraient-ils été falsifiés vous pensez ?
    L’évangile de Jean est très douteux quand à son (ou ses ) auteur(s), même Benoît XVI l’admet, mais concernant les écrits de Paul je ne connais pas de suspicion, c’est bien qu’il écrivait ce qu’il pensait.
    ---------

    pour la relation homme/femme, les racines chrétiennes de la référence occidentale, étaient plutôt restées scotchées à saint Thomas D’Aquin (1225 – 1274)

    L’homme est différent de la femme parce qu’il est plus prédestiné aux opérations intellectuelles.
    La femme est soumise à l’homme parce que la raison prédomine chez celui-ci.
    La supériorité de l’homme sur la femme découle du fait qu’il a été créé le premier.
    La façon dont l’homme est l’image de Dieu n’est pas la même que pour la femme.
    La chevelure d’une femme est un signe de sa sujétion.
    http://www.womenpriests.org/fr/theology/aqui_inf.asp



  • njama njama 23 avril 2016 16:42

    le droit de vote, vous l’avez déjà dès le collège ... pour des élections de délégué de classe

    revendications pour des élections locales ? droit de vote, donc droit de se présenter comme candidat.
    Est-ce compatible avec le fait d’être mineur ? la majorité électorale n’est pas la majorité civile en terme juridique.

    ou droit de vote sans éligibilité ? c’est restrictif, j’en conviens, mais c’était envisagé pour les femmes avant guerre puis après, par la droite comme par la gauche. (sic)
    Si les femmes ont obtenu le droit de vote complet, elles le doivent à la farouche persévérance de Fernand Grenier député communiste (logique, travailleurs, travailleuses donc même droits)

    merci de mieux préciser vos revendications



  • njama njama 23 avril 2016 16:16

    Hommage de mon amie syrienne Adalia à ses compatriotes.

    Hommage aux soldats de l’armée syrienne morts pour leur patrie

    31 octobre 2015
    « Vous n’aviez réclamé ni la gloire ni les larmes […] que la nature est belle et que le cœur me fend, la justice viendra sur nos pas triomphants ». Aragon

    Je ne suis pas journaliste, mais je me suis sentie mue par le sentiment d’un devoir : le devoir de leur donner la voix, de faire revivre leur histoire, d’aller à la rencontre de leurs familles, et de leur transmettre également ma profonde reconnaissance ; de leur dire aussi qu’il y a en Occident des gens qui pensent à eux avec respect ; qui savent reconnaître que la résistance contre la sauvagerie de l’impérialisme qui agit par mercenaires terroristes interposés, pour la plupart « étrangers », repose ici depuis plus de 4 ans sur les épaules de la valeureuse armée syrienne.
    ...
    « Toute la Syrie est à défendre » comme ils disent. Et par tous !

    Le sang de toutes les ethnies et confessions composant la riche mosaïque humaine de la Syrie s’est mélangé. Dans ces belles contrées montagneuses, habitées majoritairement par des alaouites, aucune animosité n’est nourrie envers les autres ethnies, ni ressentie par eux. Cette précision s’adresse au lecteur occidental qui aurait pu être induit en erreur sur la réalité syrienne par des médias qui insidieusement laissent accroire à des oppositions confessionnelles. Alors qu’en réalité elles sont totalement étrangères à l’âme syrienne multiethnique, multiculturelle, multiconfessionnelle depuis des siècles. Pour nous Syriens, la question ne se pose même pas. Pour le lecteur qui ne connaîtrait pas la Syrie, voilà ce à quoi elle ressemblait avant que ce pays ne soit meurtri, envahi par des hordes de mercenaires animés par une sauvagerie dont on ne pouvait même pas imaginer la possibilité. (2)

    Voici les paroles spontanées que j’ai recueillies.
    [...........]
    http://arretsurinfo.ch/hommage-aux-soldats-de-larmee-syrienne-morts-pour-leur-patrie/

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv