Votre article est très bon et expose clairement vos arguments .
« Avant la chute du mur de Berlin, le capitalisme avait rencontré ses limites, la conquête de l’ouest était pratiquement terminée. L’effondrement du bloc soviétique a ouvert de nouveaux marchés, a fait taire toute crainte d’anti discours, et a permis un retour en arrière concernant l’Etat social et l’Etat de droit censés répondre à la menace communiste. »
Absolument et cet aspect est fondamental.
je ne suis cependant pas toujours absolument d’accord avec vous.
Par exemple, j e ne crois pas que les crises soient provoquées, elles sont plutôt inhérentes au système capitaliste et alternent généralement avec des « reprises » plus ou moins importantes selon les cas. Evidemment ces crises sont aussi des opportunités d’enrichissement pour certains. (Cela dit, la crise actuelle est mondiale et est de celles dont on ne sort pas sans « événements majeurs ».)
Je ne crois pas non plusque le remplacement du financement par les banques centrales par celui de la finance privée soit un facteur prépondérant dans la crise de la dette. J’ai bien vu des courbes montrant des corrélations entre l’accroissement des dettes et le changement du mode de financement, mais il ne faut pas oublier que corrélation ne vaut pas causalité. Mais bon, je n’ai pas encore d’avis bien tranché sur cette question.
Par contre il est incontestable que pour compenser la part sans cesse diminuant des salaires le système à recouru de plus en plus au créditpour disposer de marchés solvables. La bulle immobilière américaine était nécessaire pour garantir la « valeur » de ces crédits. Dans le même temps la dette publique grossissait par manque de recettes collectés auprès des plus fortunés.