Faux et j’en suis sûr, les amis dont je parle plus haut ne sont raccordés à aucun des trois réseaux, ils captent l’eau à une source déjà utilisée par les Romains, ils fabriquent leur électricité, épurent leurs eaux usées dans une installation agréée. Ils disposent d’une adresse et d’une boîte aux lettres et paient des impôts fonciers. Ils ont donc une existence tout à fait légale.
C’est effectivement une situation rare voire très rare, mais l’habitat diffus en périphérie des villes, même des villes moyennes lui est très courant. Je reste persuadé que lorsque l’on dispose d’un terrain suffisant il est tout à fait possible de se passer d’un raccordement au réseau EDF et de consommer l’électricité que l’on peut produire soi même.
La suppression de l’abonnement à EDF est une économie très substantielle, notamment si l’on consomme beaucoup seulement à certaines périodes de l’année tandis que la puissance souscrite est uniforme toute l’année. Dans cette hypothèse je crois qu’utiliser une voiture à propulsion électrique serait une très bonne affaire.
Cette solution serait encore plus facilement amortissable pour de l’habitat en petit collectif, de quatre ou cinq logements dans le cadre d’une « solution sociale » et en changeant radicalement nos modes de vie et de consommation comme vous le suggérez. Beaucoup de jeunes me semble-t-il sont bien conscients du problème et prêts à trouver du charme à une vie plus frugale.
...et des gros tanks qui chargent sur la borne devant chez vous ....
Des Audi « étron » quattro par exemple ?
Ça fait vraiment plaisir de voir combien les mecs qui sont « pétés de tunes » prennent soin de l’avenir de la planète, tandis que l’agriculteur en détresse près de chez moi réchauffe la planète et va nous faire tous crever avec son vieux « pigeot à mazout ».
Avec en prime le concours « conception construction », ou pour soumissionner il faut arriver devant le Maitre de l’Ouvrage avec une « équipe » architecte-entreprise, le projet bien ficelé et un prix « global et forfaitaire ». Pour gagner le concours rien de plus facile, il suffit d’avoir le prix le plus bas.
Ensuite il convient pour l’entreprise de faire quand même un gros bénéfice, et là aucun secret, la machine est bien rodée. L’entreprise générale va « mettre au point le projet » en violant l’architecte et les ingénieurs, plus tordre le cou de ses sous traitants, au besoin en allant les chercher ailleurs qu’en France. Au final le projet de l’architecte est dénaturé, toutes les études d’exécution sont tirées vers le bas à la limite du « règlementairement acceptable », la qualité des matériaux initialement prescrits non respectée, la main d’œuvre exécutante sous payée voire employée au noir !
En raison des nombreuses malfaçons l’ensemble finit très rapidement en procès devant un tribunal. Les experts relèvent les anomalies, l’entreprise générale ne paie pas ses sous traitants, les assureurs paient les « réparations » qui en fait ne sont que la mise au normes de ce qui était dû dans le cadre du marché .... Les assureurs perdent-ils de l’argent ? Non bien sûr, ils augmentent les cotisations ! La boucle est bouclée !