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  • Pascal L 26 avril 2019 16:16

    @Christian Labrune
    Pour le paradis que vous demandez, il faut vous convertir à l’islam et de préférence vous faire exploser pour avoir un accès direct sans jugement. Je serai vous, je vérifierai avant. A la limite, chez les Chrétiens, Satan a ça en vitrine, mais il faudrait vérifier que le produit n’est pas épuisé et que le programme ne soit légèrement différent.
    La salut des Chrétiens, cela n’a rien de terrestre. Nous n’en connaissons pas grand chose puisque personne n’en est vraiment revenu. Il s’agit principalement de la résurrection de votre âme et le corps, si nous pouvons en juger par les Evangiles (Matthieu 17, 1-13) est transfigurés. Il est dit que vous n’aurez plus besoin de manger ou de vous reproduire puisque immortel.



  • Pascal L 26 avril 2019 16:06

    @Gollum
    « À mon avis ce n’est pas très conforme à la théologie officielle ça. » Donc vous allez m’enseigner la théologie officielle ! De quand date votre dernier diplôme en théologie officielle ? 
    « Le paradis vu comme liberté de tuer » Nous parlons du paradis terrestre avant la rencontre d’Adam et Eve avec Dieu. Un de vos ancêtres vous a-t-il laissé une meilleure description ? A ce niveau la Bible ne contient que des mythes et c’est à nous de les interpréter. Peut-être, préférez-vous que nous fassions une lecture littérale pour mieux nous critiquer. Spinoza voulait également une lecture littérale.
    « C’est clair n’est-ce pas  ? » pour moi totalement, mais ce n’est pas la même clarté que pour vous. Votre citation de Spinoza confirme ce que je disais de lui.
    Spinoza ne veut lire la Bible que littéralement comme un bon salafiste lit le Coran. « Toute interprétation est interdite ». Justement les raisons de ne pas lire la Bible littéralement sont dans la Bible et Spinoza tombe sur une incohérence qu’il ne sait pas résoudre mais je suppose que ça arrange son raisonnement.
    « Spinoza voulait une séparation nette entre État et religions » Ce n’est pas ce que je lit. Sa séparation coupe la religion en deux. C’est peut-être net mais pas honnête. Le chapitre XIX de son traité théologico-politique établit que, si le culte intérieur (foi, opinions, croyances) appartient à l’individu, le culte extérieur doit être encadré juridiquement par l’État, sans quoi il diviserait l’État. La religion doit être soumise en tout aux Etats sauf pour le gouvernement des âmes, l’enseignement du bien et de la morale, c’est-à-dire la pratique de la justice et de la charité. Il veut bien la liberté de pensée car cela ne peut être contrôlé par l’Etat, mais l’enseignement de la religion lui, est bien contrôlé (culte extérieur). la pratique de la justice et de la charité sont également tolérées car c’est toujours ça de moins pour l’Etat. C’est exactement ce qui définit le concordat et le concordat est bien le contrôle de la religion par le pouvoir. En passant, il n’a pas compris qu’il n’y a pas de morale chrétienne mais de l’amour. La morale permet de contrôler les personnes parce que c’est une contrainte alors qu’il n’y a aucune contrainte dans l’amour. La foi, pour un Chrétien, est la liberté alors qu’elle est obéissance pour Spinoza. Et obéissance à qui ? forcément à l’Etat.
    « du temps où l’Église avait la prééminence sur les gouvernements » Dans vos rêves seulement. Vos études en histoires datent sans doute de la rééducation nationale à l’école primaire ou au collège. Le roman national n’est pas l’histoire. Je vous ai demandé dans un post précédent de me fournir un texte d’un historien contemporain sérieux qui me contredirait et la question reste toujours posée.

    « Et si Dieu n’était pas amour ? Cela ne serait-il pas mieux au fond ? » Y a pas de problèmes, nous avons Satan pour l’absence d’amour. C’est votre choix. Pour un Chrétien qui a reçu l’amour de Dieu, il n’y a plus d’autre choix possible. Cet amour est la source d’une joie immense qui ne peut s’éteindre.

    « En fait une vie qui vaut le coup d’être vécue...  » C’est votre point de vue et le le respecte. Mais après avoir reçu l’amour de Dieu, cela paraît bien terne.



  • Pascal L 26 avril 2019 14:53

    @Bernard Mitjavile
    « Que ton Règne vienne »
    Le royaume de Dieu n’est pas de ce monde nous disait Jésus. Nous attendons donc le règne de Dieu qui adviendra à la fin des temps. Il ne s’agit pas d’un régime politique, mais du salut pour toute l’humanité. Néanmoins, nous pouvons déjà demander que l’amour de Dieu rayonne sur le monde. Nous ne demandons pas à Dieu de nous faire faire mais de faire. Cet amour est un signe du royaume de Dieu à venir et nous pouvons déjà vivre dans cet amour par anticipation.
    « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
    Jésus nous a laissé deux commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes » (Matthieu 22 37-40).
    Faire la volonté de Dieu, c’est donc aimer Dieu et nos prochains et cet amour doit aller jusqu’à nos ennemis. Tout ce que nous pouvons faire, c’est d’agir en fonction de cet amour. L’action suit l’amour et ne la précède pas. D’ailleurs, nous ne pouvons acheter notre salut par nos actes. C’est ce que nous sommes qui fera que nous sommes sauvés et non ce que nous faisons. Ainsi, le bon larron crucifié à côté de Jésus n’avait rien fait qui puisse lui assurer le salut et c’était plutôt le contraire puisqu’il a reconnu avoir mérité sa condamnation. Mais il a été sauvé parce qu’il a reconnu l’innocence et l’amour de Jésus.
    Dieu est tout puissant, il n’a pas besoin de nous pour agir. Quand nous demandons à Dieu que sa volonté soit faite, nous lui demandons de faire sa volonté, mais cette volonté n’est pas dans les livres. Nous devons remettre notre propre volonté à Dieu. Jésus parle à notre cœur et nos actions sont guidées par l’Esprit-Saint. Bien sûr que nous pouvons pratiquer la charité par amour, mais la première pauvreté est la pauvreté spirituelle. Elle engage notre vie pour l’éternité et non sur la durée de la vie terrestre.

    « la passivité vis à vis du pouvoir de Satan sur terre montre une certaine incompréhension du message de l’évangile » La parabole du bon grain et de l’ivraie nous montre que nous ne pouvons détruire le mal et que cela sera fait le jour du retour de Jésus, la Parousie. D’ailleurs l’Esprit-Saint n’a jamais poussé qui que ce soit à combattre des personnes. Il peut par contre nous pousser à annoncer l’Evangile et donc à combattre Satan en épuisant ses ressources. Ce n’est que par la conversion des cœurs à Dieu que Satan recule. Satan possède tous les royaumes de la terre (Luc 4, 6), donc le pouvoir sur tous les hommes. Ce n’est qu’en se convertissant à Dieu que nous gagnons notre liberté.
    Combattre la pauvreté matérielle peut également se faire par la conversion des cœurs. L’Esprit-Saint pourvoit aux besoins matériels de chacun quand on le prie. J’ai souvent constaté que les personnes qui lui faisaient confiance n’avaient aucun problèmes matériels. Tout ce qui est nécessaire à la vie arrive quand le besoin se fait sentir sans qu’il soit nécessaire de demander. Bien entendu, quand quelqu’un reçoit, il y a une autre personne qui est poussée par l’Esprit-Saint à donner. Il n’est pas possible de devenir riche par ce moyen, mais nous ne manquons de rien. « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6, 26)

    « et lie de façon aussi claire l’action envers le prochain sur terre, la générosité sur terre et l’au delà (tout ce que vous aurez lié sur terre sera lié dans les cieux...,amassez vous des trésors au ciel (en étant généreux sur terre) » Ce n’est clair que pour vous. Je vais paraître prétentieux, mais je ne pense pas que vous fassiez la bonne interprétation de l’Evangile de Matthieu. Vous faites un rapprochement de deux verset (Matthieu 18, 18 et Matthieu 6, 20) et vous ajoutez une interpolation sur Matthieu 6, 20 qui n’a pas lieu d’être. La phrase « en étant généreux sur terre » est de votre invention et ne sert qu’à orienter l’interprétation dans le sens que vous souhaitez. Ce verset n’est pas facile à interpréter, mais tout le monde peut trouver des sources sérieuses sur Internet.
    Pour comprendre Matthieu 18, 18 il faut relire le verset presque identique de Matthieu 16, 19. Le verset 16, 18 précédent indique « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle ». Le contexte est bien l’instauration de l’Eglise et cette phrase montre que Pierre a autorité sur le salut des personnes. Les personnes sont liées par leur péché et déliées par le pardon. Au verset 18, 18 nos voyons un contexte semblable ou il est bien question des péchés des personnes et de la possibilité pour l’Eglise de les délier.
    Pour le verset 6, 20, le verset précédent nous éclaire : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler » Les seuls trésors que nous pouvons amasser pour le ciel sont des trésors d’amour. La générosité que nous pouvons avoir sur terre est une conséquence de l’amour et ne sert pas en tant que tel pour le salut. Si vous aimez, vous aller forcément faire du bien à ceux que vous aimez.
    L’enseignement de Jésus est beaucoup plus spirituel que l’interprétation que vous en faites. Je ne peux que vous encourager à rencontrer Jésus par vous-même en vous abandonnant à lui. Il vous donnera alors lui-même les clés du salut.



  • Pascal L 26 avril 2019 11:57

    @Seudoo
    « cependant sans dieu, l’enfer n’existe pas »
    Voilà une question théologique intéressante. Si nous effaçons Dieu de notre mémoire, Satan disparaît-il avec ? En fait, avant que l’humanité prenne conscience de l’existence de Dieu (représenté par le mythe d’Adam et Eve dans la Bible), la Bible nous parle d’un paradis terrestre et la science nous parle de groupes d’hominidés. De mon point de vue, les deux sont vrais dans la mesure ou la Bible est interprétée comme un mythe fondateur. Pour moi, le paradis terrestre de la Bible, c’est l’absence de contrainte, la liberté totale qui peut aller jusqu’à tuer son frère ou voisin lorsque l’on convoite ce qu’il possède. Il suffit d’observer les groupes de grands singes pour comprendre ce que cela pouvait représenter. Encore aujourd’hui, une partie de la population humaine se comporte exactement comme leurs ancêtres hominidés. La conscience du mal n’existe pas, mais la souffrance est déjà présente. Adam, ce peut être vous lorsque vous prenez conscience de l’existence de Dieu. Vous pressentez qu’il y a quelque chose qui vous dépasse et qui peut vous imposer des contraintes. Selon le mythe de la Bible, il faudra plusieurs génération à l’humanité pour apprendre qu’il ne faut pas tuer son frère (Caïn et Abel) puis d’autres contraintes apparaîtront avec le temps, en principe tournées vers la diminution de la souffrance des autres. Face à cela, la négation de la contrainte apparaît progressivement comme la notion de mal. La personnalisation du mal en Satan apparaît, mais cela n’enlève rien à la responsabilité de celui qui cause de la souffrance à autrui. Cette personnalisation est issue de l’observation. On peut parfois constater que le mal peut apparaître de manière coordonnée entre des personnes qui ne se sont pas concerté. L’ultra-gauche et le salafisme par exemple suivent des logiques convergentes même si à la fin un seul subsistera.

    Autre approche, même sans Dieu, l’enfer existe déjà sur terre. Regardez les deux dictateurs moustachus du 20ème siècle. Il s’y entendaient parfaitement pour faire vivre un enfer à leur contemporains et aucun des deux ne croyait en Dieu.
    La religion n’est en aucun cas la cause du mal par elle-même, mais elle est souvent exploitée par des personnes sans foi ni loi pour justifier le mal qu’ils peuvent faire. La parole « Rendez à César... » de Jésus est prophétique. L’association de la religion et de la politique est toujours une source de mal. Chaque fois que l’on a voulu mettre la religion sous la tutelle de l’Etat (Spinoza et consorts), la violence a été décuplée (guerres de religions, massacre des Cathares...).

    Si Dieu est amour, le paradis chrétien, c’est vivre, au delà de la mort, éternellement dans l’amour. L’enfer qui va avec c’est juste un lieu où l’amour est absent pour ceux qui ne peuvent accepter l’amour. Mais un lieu sans amour ne doit pas être très différent d’un goulag. Satan n’avait-il pas avoué à un exorciste qu’il avait créé l’enfer avec l’aide des hommes ?



  • Pascal L 26 avril 2019 11:08

    @Pere Plexe
    Dieu nous parle de vie éternelle et vous me parlez de vieilles pierres. Je ne vois pas le rapport entre Notre-Dame et l’enfer.
    En fait, il était bien à Notre-Dame et il avait un message à rappeler aux Chrétiens : « Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. » » (Luc 19, 39-40).
    Il est venu rappeler à tous les chrétiens qu’ils s’étaient tus trop longtemps devant ceux qui cherchent à effacer le christianisme. Tous les Chrétiens ont le devoir d’annoncer l’Evangile et c’est dans ce sens que le pape François est en train de réorganiser l’Eglise.
    Dieu a tout de même eu la délicatesse de ne pas causer de victimes ni de dégâts irréparables. En plus, c’est l’Etat qui paye les réparations. Il ne fallait pas confisquer les bien de l’Eglise par cupidité.

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