Entre le dépeçage d’Alstom par GE - dont Jeff Immelt a été classé par le magazineForbes 4 ème pire patron des États Unis (lien curieusement disparu)- et le concurrent Siemens qui veut échanger -selon Chevènement - une alouette contre un cheval, il s’agit bel et bien du coup de grâce à l’industrie française .
Après l’acier, l’aluminium, le ciment, le PVC, il ne restera plus que les parcs d’attractions pour attirer des clients. Des industries sans usines qu’ils disaient ... Le ministre de l’affaissement improductif fait de la représentation stérile, au lieu de faire de l’État l’actionnaire principal dans le capital du groupe . Car comme le dit aussi Chevènement, « Qui tient le capital tiens la décision » .
Bonjour Paul ! Le titre de l’article se traduit par : pollution = dictature chinoise (ou l’inverse), amalgame pratique pour ceux qui ne manquent pas une occasion de critiquer un pays du groupe « BRIC » . Un amalgame qui n’explique pas quelques réalités : Les origines principales de cette pollution : 70 % des besoins énergétiques sont fournis par le charbon, source abondante de ce pays, mais la plus polluante. A noter que le 2ème pays le plus pollueur - les E.U.- s’est retiré du protocole de Kyoto, ainsi que le Canada (et ses schistes bitumineux) .
Ensuite le made in China qui nous inonde de tous ses produits a un prix, mais pas pour les commanditaires étrangers qui profitent du dumping salarial, fiscal et environnemental (absences de règles contraignantes), et qui y déposent de plus, tous leurs rebuts industriels.
Ce désastre écologique incontestable est lié à une forte croissance économique et à l’adhésion de la Chine à l’économie de marché, on peut même dire de type ultra libéral, où seule une très petite minorité profite de ce boom économique : ça ne vous rappelle rien ?
Les US, et leur colonie européenne, ont mis le feu aux portes de la Russie, provoqué un putsch, maintenant ils se contentent de souffler sur ce feu et d’observer les dégâts . Il faut que Poutine ait les nerfs solides pour ne pas tomber dans le piège des provocations grossières depuis ce début d’année.
Passons sur la visite du sénile McCain à Kiev, le « good guy » Obama y a envoyé le 13 avril le directeur de la CIA, puis le 22 avril le vice président Joé Biden pour soutenir les nouvelles autorités et apporter des preuves de la présence russe en Ukraine (la Croix), ce dont nos médias se sont aussitôt fait l’écho, notamment France 2.La tournée européenne d’Obama le mois dernier, qui s’est terminée à Rome, était bien celle du nouvel Impérator venu resserrer les liens politiques .
La guerre de l’énergie des US comporte une grosse part de bluff, elle fait partie d’une stratégie globale de harcèlement, comme cette relance des tensions en Syrie, aussitôt reprise par Fabius-le-félon . Mais pour l’Ukraine et les sources d’énergie, c’est l’Europe qui risque de payer le prix fort de la folie impérialiste étasunienne .