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Pete Bondurant

Pete Bondurant

Fils de mes parents, né à Paris il y a si peu, finalement.
J’ai raté mes études de Droit - à moins que ce ne soit l’inverse, avant de faire autre chose. Depuis, j’ai changé de voie : je travaille dans une société prestataire internet.

J’ai commis, entre autres menus forfaits, 2 mauvais romans (que vous ne lirez jamais, soyez rassuré[e]s) et autant d’excès de vitesse.
Passionné de littérature, de cinéma et d’histoire, je pratique de préférence dans un bain bien chaud, les oreilles pleines de Morrissey.

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Derniers commentaires



  • Pete Bondurant Pete Bondurant 11 décembre 2006 11:25

    Ce livre est avant tout extrêmement bien écrit, n’en déplaise à ses détracteurs. Bien écrit dans sa forme, mais aussi -et surtout- sur le fond.

    Car selon moi, c’est ce qu’il démontre qui dérange véritablement : n’importe lequel d’entre nous aurait pu, s’il avait été à sa place, dans le même contexte, revêtir les mêmes habits que l’auteur imaginaire de ces confessions.

    Par ailleurs, Littell a tout de même drôlement allégé son personnage : c’est quand même l’histoire d’un SS qui trouve idiots les fondements de l’antisémitisme et la politique qui s’ensuit. Mais en « bon » soldat, il exécute les ordres qui sont donnés.

    On peut également noter que du fait de sa position (juriste), il ne fait pas partie des exécuteurs de basses taches.

    La critique verte tombée sur ce roman est assez révélatrice du monde dans lequel nous vivons ; l’idée de trouver une once d’humanisme dans un SS paraît immonde - nauséabond, puisque c’est le terme généralement employé.

    Je ne sais plus quel historien disait qu’il fallait juger l’histoire et ses personnages non au regard des valeurs actuelles, mais au regard de celles contemporaines des faits analysés. Ce livre en est une nouvelle illustration.

    A noter : ce sont à mon avis les 20 premières pages de ce livre qui sont finalement les plus dures. C’est en effet durant cette introduction que l’auteur imaginaire place chacun devant sa part d’ombre. Et forcément, ça dérange.



  • Pete Bondurant Pete 11 décembre 2006 09:52

    « ... il mourra comme Molière sur scène »...

    On croit rêver.

    Pourquoi ne pas avoir migré vers ce paradis ?



  • Pete Bondurant Pete Bondurant 8 décembre 2006 22:41

    @Zen

    Oui c’est assez surprenant ; il m’avait semblé qu’Agoravox était infesté de frontistes qui avaient ourdi un complot contre la taverne and Co.

    Ils ont dû cliquer de la mauvaise main, cette fois.



  • Pete Bondurant Pete Bondurant 8 décembre 2006 22:14

    @René

    L’utopie est une machine à décevoir.



  • Pete Bondurant Pete Bondurant 8 décembre 2006 21:47

    Le fait est qu’être anti-raciste, c’est l’être soi-même, par pure et simple exclusion a priori.

    Personnellement et avant qu’on « m’engoulague », je précise que je conchie les petits racistes primaires qui manquent de cervelle, tout comme les gros anti-racistes bornés et intolérants qui s’en servent mal.

    (Les deux s’en servent d’ailleurs parfois, je pense, à des fins malhonnêtes).

    De la même manière, je trouve « raciste » de distinguer des racistes et des antisémites. On dirait qu’il y a 2 castes, là...

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