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Petrus

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  • Petrus 28 janvier 2008 14:54

    @gdm

    Effectivement, ce débat entre en philosophie et perd de vue votre texte initial...

    Je n’ai nullement un sentiment de rejet, simplement une interrogation devant un spectacle difficilement supportable moralement.

    Vous reprenez en chapelet des synonymes... qui n’en sont pas : ils ont été utilisés uniquement pour l’illustration d’un contexte donné. Ils auraient une autre signification dans un autre contexte. Vous êtes un parfait manipulateur des mots ...

    Tout a fait d’accord en ce qui concerne mon approche "holiste" du raisonnement dans ma 1ere partie. Mais dans la 2ème partie je n’énonce que des faits, qui sont réels et qui oeuvrent en ce moment même sous nos yeux.

    Effectivement votre raisonnement est terriblement cartésien, et c’est justement une approche du monde que je réfute, car elle théorise par "boîtages" indépendant les uns des autres, alors que dans le monde réel tout est étroitement interdépendant. Souvent les cartésiens ignorent les racines car ils ne voient que l’arbre.

    De plus ils réfutent la psychananlyse, alors que mon approche est toujours psychanalytique. Ainsi vous dites << L’action humaine est complexe à analyser. Mais elle obeit à des regles de comportement infiniment moins complexes à analyser que l’ensemble d’une société >>. Je pense exactement le contraire : la direction que prend un troupeau de moutons est bien plus facile à analyser et à prévoir que celle d’un individu isolé.

    Ainsi des phénomènes flagrant de masse resterons invisibles à un esprit cartésien. Alors qu’une approche "holiste" permet de prévoir une résultante à partir de ces phénomènes.

    Par exemple, en 2000, à propos du danger taliban, un esprit cartésien me répondait qu’il ne s’agissait que d’un épi-phénomème, ce qui était vrai sous l’angle cartésien. Mais vu sous mon angle holiste qui prend en compte bien plus de paramètres, et les ajoute les uns aux autres pour fabriquer une vision d’ensemble, l’immense danger pour nos sociétés me paraissait évident.

    Et c’est exactement là où je mets le doigt : la majorité des dirigeants économiques ou politiques de notre monde sont d’essence cartésienne et n’ont pas une vision "interconnectée" des évènements. Pourtant, aussi divers soient-ils, ils ont une évidente signification d’ensemble.

    Une approche holiste aurait "senti" l’avènement du nazisme après la crise de 29 ... et une vision psychanalytique aurait décelé la folie de hitler ... ce que l’analyse cartésienne des mécanismes de l’action individuelle n’aura pu voir.

    En conclusion je dirais qu’il est idiot d’opposer les 2 démarches et qu’elles se complètent.

    Il y a un exemple qui aurait pu les réunir dans une même analyse : le commandant Massoud, qui par une action individuelle désespérée était venu crier à l’occident sa vision holiste du danger taliban : les esprits cartésiens l’ont ignoré, alors même qu’ils auraient dû dans ce cas précis employer votre méthode de "l’individualisme méthodologique" puisqu’il s’agissait d’une action humaine individuelle face au monde.

     



  • Petrus 28 janvier 2008 13:08

    @ gdm

    désolé, tous les paragraphes ont sautés ... ?



  • Petrus 28 janvier 2008 13:04
    @ gdm
     
    Bonjour,
    en réponse à : << Je ne partage pas du tout votre point de vue. D’une part "la finance" n’est pas un empire. Il n’existe aucun chef mondial de "la finance". Or un empire a nécessairement un chef, du moins un organe de gouvernement. Cette raison me suffit a affirmer que "la finance" ne constitue nullement un empire, encore moins un empire mondial.>>
     
    Bien sûr, il n’y a pas d’empire, évidemment il n’y a pas de chef. Je voulais parler de nébuleuse, d’entité, de croyance, de dogme, de religion ...Un dogme n’a nul besoin d’empire et de chef. Une religion ne règne que sur la pensée. Chaque individu en devient un rouage. Lorsque la somme de ces pensées est suffisante, le dogme étend son règne égémonique. Ainsi une religion peut engendrer les même dégats qu’une dictature établie.
    Les dictatures assoient leur pouvoir en perpétuant un climat de guerre, en cultivant la dissimulation et le mensonge. L’économie actuelle répond à cette définition. Son vocabulaire est guerrier : on y parle de statégies et de cibles. Les divisions s’y affrontent masquées. La communication y est mensongère. C’est d’ailleurs la principale cause de la crise actuelle : le subprime n’est qu’un détonateur. Les écroulements qui s’en suivent ne sont que la résultante de ce climat de guerre rampant : chacun se méfie de tout le monde. Chaque organisme financier pense que son voisin ment. C’est tellement entré dans les moeurs de l’entreprise que c’en est devenu culturel. 
     
    C’est en ce sens que votre description des dérives d’un "empire mondial" colle parfaitement aux conséquences engendrées par la nébuleuse économique actuelle.
     
     
    en réponse à : << D’autre part, dans les pays riches, les entreprises privées ne controlent pas les gouvernements, lesquels sont, par nature, politiques et non pas économiques. les quelques corruptionee et autres collusions ne justifient pas, à mon avis, d’y voir qu’il existerait un quelconque contrôle des industries privées sur le pouvoir politique.>>
     
    Non bien sûr, les entreprises privées n’ont aucun pouvoir sur le politique ... sauf dans les regions pauvres du globe où l’indécence de ces entreprises n’a parfois pas de limite. Mais il faut plutôt mettre au jour le système inverse : la dépendance décisionnaire des entreprises inféodée au regard étatique, qui influence la décision.
    Lorsque la Russie, sous Eltsine, à plongé à pieds joints gaiement dans le système libéral, son économie a sombré dans la faillite et aux mains des mafias. Il a fallu que Poutine, donc un pouvoir étatique fort, mette une poigne sur l’économie pour remettre de l’ordre et de la confiance. 
    Depuis quelquetemps, la Chine et la Russie, les deux plus (anciennes ?) grandes dictatures du monde, possèdent les deux économies au plus fort PIB de la planète. Ce qui prouve qu’un esprit bien dressé à obéir et croire dans le dogme s’accommode du jour au lendemain au libéralisme dérégulé : les extrêmes se rejoignent, leur pensée est commune. Voilà donc bien des économies étatiques en même temps que libérales.
    Les autocraties du golfe sont des economies d’état qui pourtant influencent grandement l’économie mondiale.
    Récemment, les banque occidentales en faillites ont été renflouées par les fonds d’investissement étatiques, du Golfe et de Chine principalement. Ces fonds d’état avaient pris récemment une ampleur inquiétante, les voilà à présent au seuil de contrôler la finance occidentale. Soit une économie d’état prenant du pouvoir dans la finance libérale.
    Dernier avatar illustrant ma pensée : le Président Sarkozy, transformé en VRP de l’économie nationale (au détriment de la cohésion européenne), ne se déplaçant à l’étranger qu’accompagné de son staff de chefs d’entreprises, pour claironner une moisson de contrats, l’annonce semblant même plus importante que sa réalisation effective.
     
    La pensée économique actuelle est donc doublement totalitaire : elle engendre un climat de guerre et de dissimulation. Par là-même, elle fait fi de l’homme, qui n’est qu’un pion dans la bataille : elle le passe par pertes et profits. Et deuxièmement, elle est devenue (et progresse dans ce sens) l’apanage de pouvoirs étatiques forts à tendance totalitaire, qui étendent leur emprise d’état sur une finance globalisée.
     
    << Aujourd’hui on recense plus d’une vingtaine de fonds étatiques à travers le monde, même si seul une petite douzaine a réellement atteint une taille significative [...] La taille et l’influence de ces investisseurs inquiètent de plus en plus. S’il évalue aujourd’hui le montant total des actifs gérés à 2.500 milliards de dollars, Stephen Jen, de Morgan Stanley, estimait, dans une note datée d’avril dernier, qu’il pourrait atteindre 12.000 milliards d’ici à 2015, avec la montée en puissance des fonds non issus des rentes pétrolières. Se posent alors des interrogations concernant les véritables objectifs et la stratégie de tels investisseurs ...>>
     


  • Petrus 27 janvier 2008 16:08

    @ gdm

    vous dites :

    << Vous parlez d’une gouvernance mondiale. [...] Un Empire Mondial, meme fédéral,confisquerait, tôt ou tard, tout le pouvoir exécutif et militaire. Selon son bon vouloir, ce gouvernement mondial déléguerait la gestion des territoires aux Etats locaux. Ensuite, disposant du pouvoir absolu, cet empire se comporterait comme un despote. Il imposerait des options de croyances, de mode de vie, de maniere de produire. Ce serait la fin de la liberté des Etats. Ce serait aussi la fin de la liberté individuelle. Machiavel, et 70 ans de régime soviétique, nous ont enseigné qu’un Etat totalitaire et corrompu peut durer longtemps à condition de donner des privileges à seulement 10% de la population.>>

    Il me semble que vous venez de décricre exactement l’empire mondial de la finance ...


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