Ah ! la petite banquière qui roule son
fauteuil de votre côté, la jupette qui remonte jusqu’en haut des
bas quand elle se contorsionne malicieusement pour prendre le dossier
sur le classeur juste derrière mais un peu loin quand-même ! Tout
d’un coup vous ne savez plus si vous êtes venu réclamer des sous ou
en déposer. De toute façon vous signez là où elle pointe son
doigt rouge carmin. Et en plus elle sent bon. Décidément Minc avait
raison, banquier c’est vraiment un métier de pute. Mais comment
rester lucide ? Une recette ? Et vous venez de signer pour
des parts d’une scpi de merde dont vraisemblablement vous ne reverrez
jamais la couleur. Mais quelle importance au fond ? vous avez
décoller pendant quelques secondes... (qui coûtent un peu cher,
quand-même ! )
Vous poursuivez inlassablement votre
œuvre d’éducation des masses à la bonne chanson de chez nous et je
trouve que vous avez bien du courage en ces temps d’effondrement
civilisationnel caractérisé comme il se doit par la lutte duelle et
sans nuance du bien et du mal.
C.Olivier, combien de divisions ? Y
a-t-il une vie hors du matraquage radio/tv (puisque, de notoriété
publique, sans pognons, y’a pas d’ognon) ? Manifestement oui, mais où
sont les fans (comme chantait Juvet ...ou à peu près) ? Lui, c’est
comme le bon vin, il faut y revenir pour apprécier, prendre le
temps. C’est à la réécoute que ça se décante, c’est pas du gros
rouge de top 50. Son évolution ressemble à ça aussi, une
décantation, virer le gras et gratter l’os. Ça épure, ça serre
plus le sujet, comme une odeur d’urgence à dire, sans pour autant
assommer le pèlerin. Et quoi qu’il arrive, définitivement les
éboueurs zéboueront et les poètes poètiseront !
Finalement, heureusement qu’on a pas
assez d’essence pour faire la route dans l’autre sens...
Avec plaisir. Depuis mon retour ici, il
n’y a guère que vos articles qui arrivent à m’insuffler l’envie de
tapoter sur mon clavier. Ça a bien changé Agoravox. Ou alors c’est
moi ? Oui en fait c’est plutôt ça. Question d’âge sûrement, mais
je n’arrive plus à prendre tout ça au sérieux, plus envie
d’argumenter, plus envie de participer à la grande tambouille de la
pensée vaseuse. Il y a un temps pour tout !
Sauf pour ce qui concerne le genre
qu’on a pas, là c’est une découverte sans fin...