• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

-

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 1583 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Pierre-Marie Baty 17 août 2022 02:01

    @Jean Dugenêt
    Je vous la fais en plus simple, pour que vous puissiez comprendre.

    Avant le traité :

    URSS : « Nous pas vouloirrr que vous passer l’Elbe pendant que nous retirrrre Armée Soviétique d’Allemagne ! »
    OTAN : « Pas d’accord. On fera ce qu’on juge bon de faire. »
    URSS : « Da. »
    [Signature du traité où il n’est plus question de l’Elbe.]

    Après le traité :

    Pologne : « Je peux entrer dans votre club ? »
    OTAN : « Ah bah non, on peut pas vous accepter, on a promis aux russes qu’on passerait pas l’Elbe... »

    Est-ce que cette absurdité vous percute enfin un peu ? C’est la vôtre, dites-lui bonjour. Toujours pas ? Je peux essayer dans une autre langue, quelle est votre langue maternelle ?



  • Pierre-Marie Baty 17 août 2022 01:52

    @Jean Dugenêt
    Tiens, j’avais failli passer à côté de celle-là ! Allez, égayons-nous encore :

    « Il faut encore que je répète des choses que vous refusez d’entendre.

    Les négociations 2+4 ne concernaient que l’Allemagne. Le nom officiel du traité auxquelles elles ont abouti est : « traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne ». Dans la décision finale, acceptée par tous (y compris Gorbatchev et Chevardnadze) il n’était plus question de l’Elbe. L’article 5 précise en effet, entre autres choses, que les forces de l’OTAN pourront stationner à l’est de l’Allemagne, après le retrait total des forces armées soviétiques, mais s’engagent à ne pas faire stationner d’armes nucléaires après l’évacuation de l’ex-RDA par les troupes soviétiques.

    La question de l’Elbe comme frontière est apparue au cours de la discussion. Au début Chevardnadze avait demandé que les forces de l’OTAN ne soient pas du tout déplacée vers l’Allemagne de l’Est. Le choix de considérer l’Elbe comme frontière pour l’expansion de l’OTAN vers l’Allemagne de l’Est est apparu dans la discussion comme une étape intermédiaire. Personne lors de ces discussions n’a parlé d’autre chose que de l’Allemagne. »

    Halte-là malheureux ! Comment ne voyez-vous pas que vous vous contredisez d’un message à l’autre ? Quelle pitié...

    Parce que si on vous suit bien, au moment de la signature du traité en 1990 il n’était plus question de l’Elbe... mais au moment de formuler la réponse à la Pologne en 1991 l’OTAN aurait ressorti gracieusement, contre ses intérêts mêmes, cette revendication à laquelle l’URSS elle-même aurait renoncé dans le traité final, déjà signé ?

    Eh bien. Je connais des quadrupèdes plus futés que le bipède capable de s’accrocher à une théorie pareille...



  • Pierre-Marie Baty 17 août 2022 01:13

    @Jean Dugenêt
    Continuez dans l’insulte cher ami, ne vous privez pas : ça épaissit le dossier, et me réjouit au plus haut point.

    Donc on va reprendre lentement. Calmement. Suivez les mots avec le doigt pour comprendre.

    Vous avez sous les yeux un texte. C’est le compte-rendu d’une réunion interne de l’OTAN. Il y est dit qu’au cours des négociations 2+4 et à d’autres occasions, des promesses de non-extension de l’OTAN au-delà de l’Elbe ont été faites à l’Union Soviétique.

    Jürgen Chrobog dit : « Nous avions été clairs dans les négociations 2+4 sur le fait que nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe (sic). »

    Raymond Seitz est d’accord (« agreed ») et opère une redite : « Nous avions exprimé clairement à l’Union Soviétique, tant dans les échanges autour de l’accord 2+4 que dans d’autres, que nous ne profiterions pas de l’avantage du retrait soviétique d’Europe de l’Est. Nous ne devons pas fournir un prétexte aux tenants de la ligne dure en Union Soviétique pour construire des sentiments anti-occidentaux. L’OTAN ne devrait pas être étendue formellement ou informellement à l’Est. »

    Faisons un raisonnement par l’absurde. Imaginons qu’ils aient voulu dire, comme vous le prétendez, « nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe pendant la réunification de l’Allemagne ».

    La réunification allemande s’est faite en octobre 1990. Ce document date de mars 1991. Par conséquent, cette hypothèse est fausse. Vous suivez, n’est-ce pas.

    Imaginons donc une autre théorie farfelue : ils auraient voulu dire (même si ce n’est précisé nulle part) « nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe pendant le retrait des troupes soviétiques ».

    Le retrait des troupes soviétiques s’est achevé en 1994. Vous allez m’expliquer comment deux armées antagonistes auraient pu seulement imaginer se trouver sur le même territoire ? En logeant dans les mêmes casernes ? C’est d’une absurdité totale. Ce qui est absurde étant inenvisageable, il est inutile de donner des garanties qui porteraient sur une absurdité. Par conséquent, cette hypothèse aussi est fausse. Vous suivez toujours ?

    Par conséquent, ces promesses de non-extension de l’OTAN au-delà de l’Elbe n’étaient pas limitées à un contexte particulier, raison pour laquelle John Weston indique :

    « Nous ne pouvions pas offrir aux européens de l’Est le statut de membre ni celui de membre associé de l’OTAN. Non plus que d’offrir des garanties de sécurité explicites ou implicites. Ils ne pourraient pas entretenir une relation avec l’OTAN en tant que groupe. L’OTAN ne pourrait pas non plus jouer un rôle de gardien de la paix dans la région. »

    Vous remarquez qu’il ne parle pas d’Allemands de l’Est. Il parle d’Européens de l’Est. Si d’ailleurs il avait été question d’Allemands de l’Est, la phrase du texte « [les Allemands de l’Est] ne pourraient pas entretenir une relation avec l’OTAN en tant que groupe » n’aurait strictement aucun sens, puisque l’Allemagne était réunifiée depuis octobre 1990 !!!

    Sortons maintenant de ce raisonnement par l’absurde qui n’a rien donné et revenons au texte. Il est dit que des promesses ont été faites « tant dans les échanges autour de l’accord 2+4 que dans d’autres ».

    Si, comme vous le prétendez, ces promesses n’avaient que l’Allemagne de l’Est comme contexte, comment interprétez-vous ce « que dans d’autres » ?

    D’autres discussions au sujet de l’Allemagne de l’Est ? Qui n’auraient pas eu pour cadre le traité même qui fixait le sujet ? Ce serait une nouvelle absurdité.

    PAR CONSEQUENT.

    Si vous avez tout bien suivi jusqu’ici, vous pouvez relever le doigt, réfléchir à ce que je viens de vous dire, et en tirer les conclusions qui s’imposent.

    Oui, c’est fâcheux, vous avez eu tort sur toute la ligne. Et vous vous êtes enferré dans l’absurdité à défendre l’indéfendable. C’est doublement fâcheux, mais personne ne vous y a conduit, vous vous y êtes mis tout seul, par orgueil. Donc maintenant il faut revenir à la raison, être de bonne foi, admettre votre erreur, et passer à autre chose.

    Ou bien nous pouvons continuer ce grand cirque réjouissant aussi longtemps qu’il vous plaira. Je ne suis pas fatigué, je finirais même presque par prendre un certain plaisir sadique à vous fourrer le nez dans votre embarras.



  • Pierre-Marie Baty 16 août 2022 23:07

    @Jean Dugenêt
    Votre orthographe et votre cohérence vacillent déjà. Je crains que nous atteignions le point de Gilles de la Tourette plus tôt que prévu : avez-vous renouvelé votre stock d’injures coprophiles ? Notez bien que vous avez vous-même choisi, en vous adressant à moi de la sorte, le registre sur lequel il fallait que l’on vous parle. Décidément, je n’aurais pas cru que vous flancheriez si tôt.
    Bonne nuit cher ami, je sens que nous allons beaucoup nous amuser demain !



  • Pierre-Marie Baty 16 août 2022 22:57

    @pemile
    Pas forcément. J’ai connu le cas d’une transmission de données qui exploitait l’ICMP. Assez rusé et assez long, mais diaboliquement discret.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv