Le clivage droite gauche n’existe plus pour la plus grande majorité des français, du moins pour cette élection.
Les candidats ont trop mis leur personne en avant, et le peuple va choisir un homme (ou une femme) et non un parti.
D’ailleurs aucun des candidats ne met son équipe en avant.
Dans le cas de Sarkozy, il s’agit bien de sa personnalité qui plait ou déplait et qui influe le plus, et non son appartenance à l’UMP.
Pour l’émergence d’un nouveau pari social-démocrate qui inspire confiance au franàais, il faudrait de nouvelles têtes vierges au commande.
De quel ordre la révolution : une révolution des moeurs ? une transformation des populations ?
Soit dit en passant, un renversement des autorités actuelles est de moins en moins probable, elles qui peuvent dorénavant s’appuyer sur une puissante bureaucratie, dont les outils technologiques leur assurent un contrôle des masses de plus en plus assidu.
Notre atavisme actuel inhibe tout bouleversement national, et la télévision nous a rendu bien uniformes et dociles.
Ne rentrons nous pas plutôt dans une sorte d’ère des Derniers Hommes, avant un big clash de la civilisation occidentale ?
Et il n’y a plus beaucoup d’utopies dont l’application n’ait été plus ou moins désastreuse. Car ne faut-il pas une utopie pour mener une révolution ?