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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 4 juin 2010 16:14

    Je crois que c’est l’échange au plus bas niveau que j’aie jamais constaté sur agoravox. Si ça défoule les jouteurs, c’est au moins ça de gagné mais je ne m’en mêlerai pas.
    Je suis pour le maintien d’une certaine dignité sur un site d’échanges qui apporte une expression interactive.
    Qu’est-ce qui déclenche ça ? Qui déclenche ça ? On dirait les supporters d’un match de foot qui s’affrontent, les uns pour Israël, les autres pour le Hamas.
    Stop aux pompiers pyromanes ! Quand il y a escalade de la violence,c’est de l’eau qu’il faut apporter, pas du feu !
    S’il n’y a que ça pour se faire de l’adrénaline, essayez donc le saut à l’élastique, c’est plus efficace.
    Après ça, les médias unilatéraux ont beau jeu de dire que les forum du NET sont des poubelles.
    A.C



  • poetiste poetiste 3 juin 2010 09:54

    La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini. (Ernest Renan).

    Ernest Renan a donc bien compris l’irrévocabilité du côté obscur de l’espèce humaine à l’origine du mépris, de la haine, des prédations diverses.
    Cependant, une citation ne peut contenir une vérité absolue. Une vérité humaine arrêtée en chemin est toujours une erreur et c’est d’erreur en erreur qu’on avance.
    Disons qu’une citation est là pour faire réfléchir et doit être développée. Le constat de la bêtise n’est pas suffisant pour définir l’identité de l’homme.
    Disons que l’obscurantisme est un cheminement aveugle, aléatoire, quand on ne perçoit pas vers quoi l’animal homme doit tendre pour grandir.
    Car l’homme a en plus de la bête la responsabilité de son destin inclus dans la responsabilité de l’humanité toute entière.
    Il y a des bêtises individuelles et des bêtises collectives, les deux sortes de bêtises étant indissociables.
    La première bêtise individuelle est de rejeter l’autre parce qu’il est différent, cette erreur individuelle entraînant la même erreur collective par un phénomène de mimétisme réveillant l’instinct grégaire animal.
    La bêtise est dans la tentation de supplanter l’autre, de se confronter à lui sans tenir compte de ses aspirations. La guerre est de cet ordre.
    Collectivement, tout est bon pour se confronter d’un groupe à un autre, d’une culture à une autre et, en remontant aux prémices de cette culture, d’un culte à un autre.
    Les hommes créent un dieu à leur image, un dieu exclusif, un concept qui les persuade d’être dans le vrai. Il leur suffirait cependant de maîtriser leur véhémence pour prendre conscience qu’ils sont assujettis à l’instinct grégaire animal, qu’ils n’en sortent pas.
    Dieu est un concept virtuel à géométrie variable suivant le pays qui nous a vu naître et ceux qui se réclament de ce concept lui font dire n’importe quoi pourvu que leur particularisme religieux puisse s’imposer.
    En fait, ce dieu est un prétexte, ce qui rassure, c’est l’idolâtrie du groupe religieux et ce dieu se transforme en slogan de guerre. L’homme n’en est pas encore à se rassurer d’une religion universelle qui le mettrait au centre de la vie, le respecterait, ne sacraliserait que ce respect de l’autre inscrit dans les tables de la loi : tu ne tueras point.
    La guerre va continuer comme la bêtise et nous donner longtemps une idée de l’infini.
    Si une doctrine est vraie, il ne faut pas la craindre ; si elle est fausse, encore moins, car elle tombera d’elle-même. C’est encore de Ernest Renan.
    Sauf le respect que je dois à cet humaniste, on n’a pas fini de les voir tomber les fausses doctrines, les fausses religions, celles qui confinent à la guerre.
    Quand on voit des hommes se réclamer d’un « parti de dieu », qui ne conçoivent même pas cette aberration comme un blasphème dans leur propre religion, on peut avoir des doutes sur l’évolution de l’humanité.
    Il va sans dire qu’une doctrine qui engendre des guerres ne peut avoir en aucun cas un caractère universel. Quelle doctrine pourrait être vraie en ce sens ? Et quand bien même elle existerait, est-ce qu’on ne se l’approprierait pas pour guerroyer ?
    L’animal homme est prédateur et tous les prétextes sont bons pour qu’il parvienne à ses fins pour supplanter ses semblables.
    Nous attendons encore pour longtemps que les appropriations de biens ou d’idées soient lâchées par les prédateurs. Nous attendons la mort de la bêtise et la résurrection de la bonne volonté universelle.
    Si un jour elle arrive, nous, nous serons morts, mon frère, car cela voudra dire que les hommes s’aimeront. Pas demain la veille !
    A.C



  • poetiste poetiste 31 mai 2010 23:15

    Son excellence : Claude Allègre.

    Claude Allègre, comme un seul homme ou comme un homme seul, nous parle de l’imposture climatique. Le dégraisseur de mammouth est un personnage impétueux et péremptoire. Il aime les fanfaronnades en public, à la télé, mais il se glisse subrepticement en une rue où il peut entrer par une porte de service en un parti qu’il a toujours combattu.
    Et il nous dit sur Arte : j’ai toujours dit la vérité et je n’ai jamais volé. Voilà une bonne conscience qui se donne bonne conscience. Monsieur Allègre dit qu’il y a changement, pas réchauffement, voire refroidissement. Ah bon ! La banquise fond et il n’y a pas réchauffement vers les pôles. Toujours est-il qu’il y a bien des perturbations climatiques.
    Le dérèglement climatique auquel on assiste a des raisons que la raison des hommes ignore, y compris celle de Monsieur Allègre. Le professeur nous dit que l’écologie est une « religion », il ne nous dit pas que sa « science » en matière de climat dépend de tellement de paramètres que ses affirmations ne peuvent être qu’aléatoires donc, abusives.
    D’un côté, il prône le doute, d’un autre, il affirme. Il nous dit que l’homme vaut mieux que la planète, comme si cet homme ne dépendait pas de cette planète.
    Le problème est que l’on se fout du « réchauffement climatique », une formule sujette à caution mais elle a l’avantage de faire prendre conscience du respect qu’on lui doit à cette planète. L’essentiel est dans cette avancée.
    Dans le comportement des hommes, la production de co2 a-t-elle une incidence sur le dérèglement climatique auquel on assiste ; ceci n’est pas plus prouvé scientifiquement que les dénigrements de Monsieur Allègre. On en est à l’affrontement de deux religions. Monsieur Allègre dit la vérité, il croit ce qu’il dit. C’est une religion unipersonnelle à responsabilité limitée, ça vient de sortir. Il se prend pour Galilée et en tire l’avantage de droits d’auteur mais il n’est pas Galilée. 
    Où il a parfaitement raison, c’est que l’on devrait économiser les ressources fossiles d’énergie, ne pas les brûler comme on le fait car ce n’est pas seulement l’énergie qui risque de manquer quand on aura tout épuisé mais des composants de divers produits de toutes sortes.
    Monsieur Allègre est contre la croissance zéro, pour une croissance qui donnerait du travail à nos enfants. Comment un scientifique peut-il avoir un raisonnement aussi simpliste ? Et question subsidiaire, ne projette-t-il pas ce simplisme sur ses contradicteurs ?
    La croissance en dessous de zéro, elle existe déjà, Monsieur Allègre, au niveau de la rue, parmi les sdf, et n’est-ce pas le mythe de la croissance qui les a amenés là ? C’est cette croissance là qui entraîne au chômage. La croissance zéro, pour utopique qu’elle soit, est une solution qui peut apporter régulation à la croissance effrénée qui ne tient pas compte de l’homme dont vous dites qu’il est plus important que la planète.
    Et cette croissance engendre la dévalorisation du travail quand l’argent fait plus d’argent que le travail des hommes en une spéculation, une usure éhontée.
    Un travail de recherche scientifique est un travail comme un autre à la différence qu’il demande plus de modestie et de prudence qu’aucun autre.
    Si le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, il est bon que certains ne s’en croient pas beaucoup mieux pourvus que d’autres.
    Quand la vérité reste au fond du puits, honni soit celui qui voudrait s’en prévaloir.

    A.C



  • poetiste poetiste 30 mai 2010 09:14

    Désolé Rough, dans les années 70, il y avait des feutres. T’as rien entravé mec. Et tu pourrais respecter ceux qu’on a envoyés se faire dézinguer en Algérie alors qu’ils n’avaient pas envie d’y aller.
    Et pour ce qui est de la bêtise, ya pas photo, ton texte est exemplaire et montre bien ta personnalité faible. Mais ça existe des gus comme toi, malheureusement pour la planète.
    ça te dirait un peu d’éducation et un peu de culture ?
    Viens me voir, je vais t’en donner.
    Tu fais quoi sur les forums ? Tu vides ton sac d’impuissance ?
    Tu baisse le niveau parce que tu ne peux pas l’élever, OK !
    Allez ! Tchao bambino !
    A.C



  • poetiste poetiste 28 mai 2010 23:59

    Ennui et passion.

    L’ennui à l’école secondaire, je n’ai pas connu ça. Il n’y avait pas d’élèves fils d’ouvriers dans les collèges en 1949, à moins qu’ils n’aient passé un concours pour obtenir une bourse.
    J’ai passé et obtenu un fameux diplôme : le certificat d’études primaires, ce qui me fait dire à ceux qui ont poursuivi de hautes études : j’ai le bac + 10 en Français.
    Et comme ces études m’ont manqué, je suis devenu ouvrier d’usine en 1960, un temps où l’on claquait dans ses doigts et dix patrons vous tombaient sur le râble. Et de vous vanter les avantages de leur société ! Le contexte n’est plus le même ; nous avions le boulot assuré.
    Avant 1960, dans les années 57/58, on m’a envoyé en Algérie. Ouf ! Je n’ai tué personne !
    Et je me suis marié et j’ai eu deux enfants. Il va sans dire que si l’un d’eux ne comprenait pas un mot que je prononçais, je lui enjoignais d’aller consulter le dictionnaire. (Et je me cultivais avec mes enfants). Et la télévision était discutée et limitée dans la concertation : un coup de feutre jaune sur les émissions choisies à l’unanimité.
    Aux réunions de parents professeurs : file d’attente longue devant le prof de maths, un peu moins devant le prof de Français et quasiment rien devant la prof d’art.
    Je lui disais : je commence par vous car je passe tout de suite au plus important. Sourire de la prof qui ne semblait pas convaincue de mon sérieux, ce qui est un comble. La création, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus important ?
    Aujourd’hui mes deux fils ont un travail et un des deux est linguiste, il a obtenu un DEA avec mention « très bien ». Il écrit dans le genre « fantastique ». Il vit au Japon.
    J’ai écrit moi-même un livre de poésie. Si je fais ce témoignage, c’est par rapport à cet ennui. Comment en est-on arrivé là ?
    Peut-être doit on avoir une vue un peu plus holistique des choses et considérer le problème de l’enseignement dans le contexte actuel, plutôt inquiet, voire désenchanté.
    Un ami prof de droit me montre des copies d’universitaires : fautes d’orthographe : une dizaine par page et surtout une incapacité à s’exprimer correctement.
    Je propose donc de réhabiliter le certificat d’études primaires, de forcer sur les dictées et les compositions françaises.
    Bon ! Allez ! J’ai eu de la chance, les sms n’existaient pas en1943 et pour nous désennuyer, une sirène retentissait de temps à autre pour que nous allions nous planquer dans les tranchées. Les SS avaient réquisitionné la moitié de la maison et nous imposaient un couvre feu. A noter que je relate mais ne me plains pas. Enfant, ça nous passe un peu au dessus la guéguerre des grands. C’est après que l’on mesure les dégâts mais l’avenir ne pouvait être que mieux.
    Il l’a été et voilà qu’il devient ennuyeux. Alors, je compatis. Je comprends le marasme, c’est le goût de l’étude qui manque, l’étude qui élargit notre champ de vision.
    Et pour ceux qui découragent : septuagénaire, j’ai appris l’Anglais et la guitare classique. Il n’est jamais trop tard pour sortir de l’ennui.
    Il me semble avoir le charisme de remonter le moral de certains jeunes qui ne croiraient plus à leur chance, qui auraient perdu la capacité d’émerveillement ou celle d’indignation.
    Bonheur à ceux qui vont rester dans la beauté des choses comme aurait dit Aragon. Si l’ennui naquit de l’uniformité, c’est que ce qui nous unit est devenu fort mité.
    Le goût et le respect de la langue maternelle, on pense que cela ne rapporte rien à court terme, mais ça reste l’avenir, c’est un indicateur de la santé tout le reste.
    Parole d’ex-père, parole d’ex-ouvrier !

    A.C

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