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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

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  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 26 avril 2010 15:37

    @ franck

    Il n’est pas dans mes intentions de susciter la haine ou la violence car je plaide pour l’inverse en disant que nous ne prenons pas le problème par le début : la prévention.
    Maintenant, est-ce que le maintien des banlieues comme lieux mis au ban a été volontaire dans un but de faire une politique basée sur la peur ? Si c’est volontaire, c’est cynique et machiavélique, sinon c’est une incurie politique, un aveu d’impuissance.
    Ne parlons pas de « guerre », parlons plutôt de « guère » en matière politique.Le malheur est que la gauche ne donne pas plus de solutions et donc pas plus d’espoir de changement.
    Je pense que des paroles violentes ne doivent pas engendrer d’autres paroles violentes sinon nous ne valons pas mieux que ceux qui insultent. Montrons que nous avons une éducation au dessus de ça.
    Je comprends le désespoir des banlieues, j’y ai vécu 13 ans. Quand on ne fait pas ce qu’il faut pour abolir les ghettos, on ne peut pas en plus en injurier les ressortissants.
    Quand il n’y a pas moyen de survivre autrement que par des expédients, il ne faut pas non plus condamner le trafic pour lui-même mais faire en sorte qu’il ne soit plus une échappatoire pour gagner de l’argent.
    C’est toute la politique du pays qui est à repenser et il faut se dire que chacun y a sa part de responsabilité. Personne n’est parfait.
    Attendons d’un prochain gouvernement un partage plus égalitaire des biens, un peu plus d’imagination pour entreprendre. Nous avons beaucoup moins de petites entreprises que nos voisins Allemands.
    Travailler plus pour gagner plus quand il y a autant de chômage est aussi une proposition absurde. Et quand on est comme ça dans l’absurdité, on n’a plus tous les mêmes cartes au pays de Descartes.
    Pour ma part, je la conçois plus généreuse que ça, la France. Mais je ne désespère pas de son potentiel pour se redresser, justement parce qu’elle accueille. Mais il lui faut quand même le temps pour comprendre (prendre avec), les différentes cultures qui la constituent.
    Allez franck, on se la fait cette meilleure France ? C’est de la base que viennent les changements, pas d’en haut.
    A.C
     



  • poetiste poetiste 26 avril 2010 09:50

    Comme un voile.

    Une femme au volant voilée, voilà une bonne combine pour ne pas être reconnue par la photo du radar. Quand on se voile la face, c’est que l’on a quelque chose de pas clair à cacher.
    Une femme voilée à la banque, ça peut être un homme cachant une kalachnikov ou une ceinture d’explosifs.
    Une femme voilée dans un espace public cache son identité. Attention, une femme peut en cacher une autre !
    Une femme voilée mise en arrestation, ça peut faire intervenir Tarek Ramadan qui parle de « moratoire » en ce qui concerne la lapidation de la femme et prétend venir défendre sa liberté.
    Le phénomène est minoritaire, aussi minoritaire que la pédophilie des prêtres mais les médias adorent ça, ils aiment nous promener parmi les détails qui font leur profession juteuse. Vous me direz qu’ils ont une clientèle pour ces vanités là : O.K !
    Ces passeurs d’informations désinformatrices servent qui ? Vous l’aurez deviné, des politiques qui cachent leur impuissance à stopper le chômage, sous un voile dont on ne dira pas de quel tissu de mensonges il est fait.
    Tout le monde essaie de cacher ce qu’il a de vilain.
    Ah ! L’évolution de l’humanité ne fait pas bon ménage avec les religions ou avec la vénalité des hommes.
    Deux civilisations s’arrachent un morceau de tissu, pressons-nous d’en rire ! On se titille, on se confronte et un jour : Paf ! C’est le clash !
    Voilà ce que l’on gagne à se polariser sur l’arbre qui cache la forêt sous un voile qui dérange le voyeurisme autant que la volonté d’être clair chez des extrémistes religieux qui voudraient noyauter la République.
    Pauvre République, elle n’a pas besoin de ça pour se déliter.
    A.C



  • poetiste poetiste 25 avril 2010 11:22

    Morice ne voit pas le rapport entre idéologie et religion, il se « dévoile » donc, si j’ose dire. S’il défend le phénomène religieux mimétique et tribal, c’est qu’il y adhère. Morice est une taupe, comme Tarak Ramadan. Il s’affirme en ce sens.
    Merci donc à Morice de se dévoiler en prônant le port du voile, de nous dire la contradiction qu’il voulait nous cacher.
    Dire que la religion n’est pas une idéologie, c’est méconnaître volontairement ou non l’expansionnisme caractéristique à toute expression religieuse qui s’affirme, phénomène relevant de l’instinct grégaire, je ne le dirai jamais assez.
    Morice, tu es démasqué !
    A.C



  • poetiste poetiste 15 avril 2010 23:15

    Blasphème relatif.

    Le blasphème, c’est ne pas respecter la superstition de l’autre, ne pas respecter la légende fondatrice de sa culture, ne pas respecter le dieu qu’il a inventé pour l’expansion de cette culture.
    Le blasphème est donc le droit à l’esprit critique mais il n’est pas nécessaire d’être véhément pour dire au croyant que son dieu est le fruit de l’imagination de son peuple.
    Le « croyant » en question, s’il était si sûr de l’existence de son dieu, ne répéterait pas son nom comme un leitmotiv afin de se persuader qu’il existe, sorte de méthode Coué.
    La répétition n’est pas pour conforter la foi mais la religion, le groupe mimétique et tribal.
    Imaginons qu’un dieu unique existe, comme aurait dit Blaise Pascal. En ce cas, lui donner un nom est un non sens. On donne un nom aux hommes pour les distinguer les uns des autres. Si on donne un nom au dieu « unique » en qui l’on croit et que l’on répète toujours son nom, on commet un blasphème permanent, on se l’approprie.
    Imaginons encore une fois qu’un dieu existe : serait-il dans le cœur de l’homme, en secret, ou dans un groupe humain qui veut en découdre avec un autre ?
    La confusion entre foi et religion est la malédiction des hommes qui conduit à la guerre. C’est la confusion au gré de la guerre, issue de l’instinct grégaire.
    Une religion motivée par cet instinct grégaire ne peut être qu’une idolâtrie du groupe auquel on appartient mais surtout pas une pensée universelle.
    La foi sauve, à ce que l’on dit, mais le prosélytisme tue. On est prosélyte quand on se donne une identité de sa religion plus que de sa foi. On veut que l’autre se rallie car on voit une preuve de sa croyance dans le nombre. Ceci prouve que l’instinct grégaire est inquiet et que seule la foi est forte, individuelle, laïque.
    N.B : Il n’est pas interdit de croire mais croire sans intelligence, ça ne s’appelle pas spiritualité mais obscurantisme. Je parle de l’intelligence du cœur, bien sûr.
    Un groupe religieux qui n’est pas foutu d’œuvrer pour le paradis sur terre peut toujours en inventer un dans l’au-delà. Je me permets de rire de son imagination. Je suis terriblement blasphématoire de ce qui est sacré par convention. Seule la vie est sacrée en notre connaissance des choses. Tu ne tueras point : les droits de l’homme ont commencé là. Honte à ceux qui ne tiennent pas compte de cette loi absolue !
    A.C



  • poetiste poetiste 14 avril 2010 12:18

    @ Lesdiguières

    Le travail est d’abord dévalorisé par le jeu financier. D’autre part, les syndicats n’ont jamais été que corporatistes et sont restés dans une revendication à trois métros de retard sur la conjoncture financière. Ne voulant pas prendre la responsabilité de l’entreprise, celle-ci leur a filé entre les doigts et leur juste salaire avec. Tout est question de cohésion. Imaginez la France entière faisant une grève illimitée pour qu’il n’y ait plus de personnes à la rue, plus de chômeurs.
    En France, on a les moyens de cette prise de conscience et on ne fait pas ce choix. Il y a donc complaisance avec le système et pour le moins une inconscience caractérisée. On ne peut établir un système social sans solidarité, sans regard vers les laissés pour compte. Tout le monde à sa responsabilité dans cette dégradation du socialisme. On vote sécuritaire, on se protège de l’autre Français.(manœuvre électoraliste, d’exacerber ce phénomène chez les politiques).
    Il manque aux syndicats de s’impliquer dans les systèmes financiers de ne pas toujours revendiquer chez papa et maman du gouvernement. Quand la caisse contenant les salaires est aux Bahamas, c’est là-bas qu’il faut aller pour rétablir un partage juste et équitable.
    Je ne vois pas où est « l’encadrement tentaculaire des syndicats », ils reculent toujours jusqu’au jour où il ne restera plus qu’à voir fondre les compensations dérisoires données aux chômeurs.
    Le travail à revaloriser commence par une réflexion et de l’imagination : j’insiste !
    A.C

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