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  • dimanchesoir 1er mai 2007 12:03

    Votre titre est prémonitoire. En effet, s’il devient président de la république française, il n’assoira son autorité que sur une fraction de l’électorat légèrement supérieure à la moyenne exigée pour obtenir le siège de l’Elysée. La fraction restante lui est désormais hostile à un point qu’aucun président n’avait jamais eu à se heurter.

    J’anticipe sur une guerre larvée, de tranchées, d’usure, la France a changé depuis mai 1968, et il n’est plus aucun gouvernement capable de « mettre des gens au travail » contre le gré, car le travail obligatoire a cessé avec la fin de la seconde guerre mondiale et les jeunes générations post 1981 ont compris comment manipuler l’appareil d’état. Je me fais confiance, je leur fais confiance pour résister à l’oppression.



  • dimanchesoir 1er mai 2007 07:59

    Le chant des sirènes à François Bayrou était une erreur tactique. Une grande partie de l’électorat Bayrouiste est à ne pas confondre avec l’électorat de base UDF, et ce nouvel apport électoral, le plus important, était de la gauche déçue et aigrie. Elle serait revenue au 2è tour de façon naturelle. La gauche se trouve maintenant encombrée et gênée dans sa campagne de 2è tour par les clins d’oeil à Bayrou. Qui peut imaginer une minute un gouvernement de gauche animé par un centre UDF de droite ? Allons, cessez de rêver ou au moins veuillez comparer les idéologies, les résultats et ce qui a mené la France en 1981 vers la gauche. C’était précisément le gouvernement d’un certain Giscard d’Estaing, UDF, homme du centre parait-il dont je me rappelle qu’il menait une politique de droite. Je voterai S. Royal, tout en désapprouvant une union contre nature avec le centre UDF de droite. Les électeurs, ce sont eux qui sont importants, foin des manigances, chacun trouvera son intérêt à voter à gauche, pour la survivance des concepts de liberté, de démocratie et d’égalité, et également des lois sociales. Que les autres rejoignent leur famille naturelle, la droite. On y verra plus clair et nous savons à gauche comment affronter une défaite, preuve : 2002 avec un président à 19% élu (par grâce à ma voix en tout cas).



  • dimanchesoir 1er mai 2007 07:45

    Une fois encore, le danger était pour le 2è tour de se laisser « avoir » par les sondages et les calculs des reports. Un des derniers sondages de la semaine conforté par un second montre qu’une partie de l’électorat de l’extrême-gauche se reportera sur le candidat UMP pour 21% d’entre eux. Alors que valent les projections en l’état ? De la même façon, 21% d’entre les électeurs du FN annoncent se reporter sur S. Royal. Qu’en sera-t-il le 6 mai ?

    Les déçus de tous crins ont fait penché la balance, vous savez la balance de la justice - celle qui équilibre nos sociétés et nous permet de vivre dans une démocratie -, vers la droite des extrêmes. Devons-nous leur en tenir grief ? Il semble que la haute conscience du droit que nous avons à dire ouioui ou nonnon soit la grande gagnante de cette présidentielle 2007 comme elle l’avait été en 2005 lorsqu’il s’était agi de refuser le TCE. Il n’en reste pas grand chose deux ans plus tard. Les Français sont velléitaires, c’est bien connu et les politiques en abusent.

    L’abstention a amené Chirac à l’Elysée en 2002, qui pourra dire sincèrement, que ce fut une chose dont on puisse encore se réjouir 5 ans plus tard ? Et pourtant, ces abstentionnistes avaient des raisons légitimes à ne pas donner leur caution. Mais le fort taux de participation de 2007 n’a pas indiqué que le PS ait bénéficié de cet élan participatif. Le taux d’abstention a été faible, 15%, et la gauche n’a pas refait ses voix, au contraire. Elle gagne certes 6 points, mais l’extrême-gauche devient transparente. Les Verts sont laminés.

    Pour autant, la gauche doit-elle remettre en cause son idéologie et son fonds de commerce ? Je n’irai pas jusque là. Je pense que les Français se réveillent une nouvelle fois « de droite » après avoir profité pendant 20 ans des avancées sociales et culturelles promues par la gauche. Comme des gosses ingrats et gavés, ils ont aujourd’hui la nostalgie de ce qu’ils appellent la chienlie, chienlie que pour la majorité d’entre les nouveaux électeurs, ils n’ont pas connue et dont ils ne savent rien. Les français restent viscéralement attachés à l’idée de l’ordre, des uniformes, et de la matraque. Il ne leur vient pas à l’idée qu’on puisse vivre autrement. Les concepts de 1968 sont des concepts qui leur ont permis de profiter d’une société ouverte, enrichie, participative, intelligente, mais ils les renient. Ils ne se posent pas la question de savoir si en 1963 on ratonnait dans les rues de Paris, si en 1975 l’analphabétisme dans les régions rurales était porté à son paroxysme, si en 1978 20% de foyers français seulement était équipé du téléphone, si la télé était encore en noir et blanc.

    Leur vient-il à l’esprit que la bande passante d’Internet n’aurait probablement été qu’un songe vain sous des gouvernements de droite ? La chienlie libertaire ça a du bon, parfois, très souvent. Heureusement que certains mouillent leur chemise pour le bénéfice du plus grand nombre, n’est-il pas ?



  • dimanchesoir 30 avril 2007 07:38

    Ségolène Royal n’a mathématiquement pas ce qu’il faut pour remporter ce 2è tour, ce qui est dommageable non seulement pour la démocratie mais également pour nos institutions et notre législation du travail.

    Lorsque les Français les plus pauvres mais non encore marginalisés par le chômage se réveilleront avec la gueule de bois des lendemains qui déchantent de la franchise Sécu ou de la Sécurité sociale professionnelle, et autres libertés d’expression ou de penser laminés par le rouleau compresseur de la pensée unique ultra-gaulliste de frustrés pour qui Mai 1968 persiste à n’être que la chienlie, alors ils feront le compte de ce qu’ils ont perdu mais il sera trop tard. Je leur souhaite de conserver leur emploi du secteur privé.

    Car ainsi que Ségolène Royal l’a dit, l’élection qui se donne en 2007 affectera au moins les 12 ans à venir. Avez-vous les moyens d’attendre 12 ans pour un changement ? Je ne crois pas. C’est pourquoi autant de Français envisagent l’émigration comme solution en cas d’échec de la gauche.

    Rappelez-vous que pour M. BALKANY il n’y a pas de pauvres en France, « ça n’existe pas » et s’il y en a c’est parce que « c’est tous des faignants qui ne veulent pas de la socialisation, ils font expres d’être pauvres pour vivre en marge et en parasites ».



  • dimanchesoir 29 avril 2007 20:08

    La querelle polémique du rattachement des pays de l’union à l’Europe en tant que partie intégrante du continent eurasien tourne à l’aigre.

    Nul n’a jamais prétendu, ou alors à court d’argument, que ce qui légitimait l’adhésion d’un pays était sa situation géographique au sein du continent eurasien. A ce compte-là, nous pourrions intégrer la Mongolie en effet, au titre qu’elle est située sur le continent eurasien et que de plus les Huns ont déferlé sur les territoires de l’Ouest en y laissant un peu d’eux-mêmes.

    Les pays qui forment l’U.E. sont unis par un ciment ancien de plusieurs siècles, qui se fonde sur les unions matrimoniales des royaumes européens existant avant la révolution française. Il s’agit de la Prusse, de la Bavière, de la Grande-Bretagne, de l’Ecosse, de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, du Danemark (eh oui du Danemark par le mariage de Philippe II et d’Ingeburg), de la Suède, de la France, de la Belgique (autrefois la Flandre), la Grèce, Chypre etc etc Si le royaume de Kiev existait encore nous pourrions donc l’associer à l’Union, ce qui rend la Russie plus proche de l’U.E. que la Turquie finalement

    Il n’y a donc rien d’illogique dans la formation de l’U.E. Ce qui le deviendrait, serait d’y inclure des pays qui n’ont pas contribué, en remontant sur les 10 siècles d’histoire précédant la formation de l’U.E., à ce ciment, puisque justement elle s’est formée sur la base de ces affinités presque antiques ?

    Le Maghreb comme l’Afrique ont des partenariats particuliers du fait de la colonisation qui par ailleurs est récente en regard des liens qu’entretiennent les pays de l’Union les uns avec les autres. Cela ne fait pas qu’ils doivent être intégrés à l’U.E.. A fortiori, la Turquie parce qu’elle a envahi l’Europe il y a 5 siècles, s’installant durablement sur le continent devrait y être intégrée de ce seul chef géographique ? Que non point. Le royaume de Byzance est éteint. La république turque est une autre histoire qui elle ne se rattache pas au passé des européens. Ceci n’a rien à voir avec le « droit du sol », mais bien avec l’Histoire et un passé mis en commun. Y a-t-il malice à le dire, à l’écrire ? Non, ni à le revendiquer. C’est un fait et c’est tout.

    La Turquie a d’autres partenaires que l’Europe au Moyen-Orient vers lesquels se tourner. Remettre sans cesse le couvert de son adhésion me parait cacher des intérêts inavouables. Lesquels ?

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