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SATURNE

SATURNE

En patrouille sur Saturne, d'où l'on a une vue imprenable sur la face sombre de la terre et les fourmis industrieuses qui s'y agitent en pure perte.

Tableau de bord

  • Premier article le 13/02/2012
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Derniers commentaires



  • SATURNE SATURNE 13 avril 2012 10:01

    Merci à Loatse et Asinus.
    Comme l’humour est la politesse du désespoir et qu’il faut rester poli, je dirais pour le point de vue de Loatse « Aux larmes, citoyens », et celui d’Asinus « partir avec larmes et bagages ».
    Bonne journée.



  • SATURNE SATURNE 12 avril 2012 14:01

    Quelques commentaires hors-sujet ou à contresens du livre m’amènent à ajouter, au cas où je n’aurais pas été clair :

    -ce livre n’est pas larmoyant ni ne fait appel à la « sensiblerie ». Il est clair, net, cruel comme la vie, dont je ne sais qui disait « le problème dans la vie, c’est qu’on n’en sort pas vivant ».

    - il ne traite que marginalement de la vieillesse (le personnage a 53 ans), mais plutôt de l’usure du corps, du mental, etc et de la perspective du déclin et de la vieillesse

    -il ne traite qu’incidemment du suicide (dont je rappelle tout de méme que comme par hasard, hormis la période 15/25 ans, la plupart des suicidés ont 60 ans et plus, ce qui signifie bien que le déclin physique et moral n’est pas un long fleuve tranquille, comme certains ici voudraient feindre d’en étre persuadés...)
    -Enfin et surtout, il traite des « emmurés » culturels, de la douleur devant l’absence de savoir, l’impuissance face au pouvoir des mots que beaucoup n’ont pas, et surtout n’avaient pas à l’époque. Le pathétique réside justement dans la relève du fils brillant et « intellectuel » qui ne « reconnait » pas son père, ou plutôt du père assez malin pour comprendre qu’il fait honte, et qu’il vaut mieux passer la main à un autre père de substitution, plus conforme à l’époque qui se profile, à l’aube des années 60.
    C’est important, la honte.
    Pour ceux qui en éprouvent, bien sûr.
    Ce livre ne s’adresse donc ni aux éternels satisfaits d’eux-mémes, ni aux optimistes béats, ni non plus aux intellectuels qui croient qu’on peut changer les choses par les mots, méme si, à l’inverse, l’absence de mots pour le dire peut tuer, comme ici.
    C’est une sorte de parabole des talents biblique à l’envers.
     Ici, Albert ne se demande pas, comme le Christ y invite dans la Bible « qu’as-tu fait de tes talents ? ».
    Il se demande : « que faire d’une telle absence de talents, d’une telle non-vie ».
    Ben rien, justement.
    C’est de cela que ça parle, ce livre.



  • SATURNE SATURNE 12 avril 2012 09:35

    Merci, venant de vous (que je considère étre la meilleure plume du site), le compliment a de la valeur.
    Pour tout dire, en lisant ce livre de J.L Seigle comme en rédigeant ces quelques lignes du billet, j’ai souvent repensé à votre autre histoire de taiseux et de suicide dans la force de l’äge, le fameux « ne raconte pas ta vie » :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ne-raconte-pas-ta-vie-40843

    Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est à lire.



  • SATURNE SATURNE 11 avril 2012 10:39

    Merci à ceux qui sont venus dire qu’ils aimaient (ou avaient peur) de ce dont traite ce livre.
    Je n’en suis que le messager.
    Je ne sais si Agoravox bouge encore, comme dit Sabine. Je sais juste qu’il faut bien que certains parlent d’autre chose que de Mélenchon et des élections, qui n’empécheront pas que la terrible phrase de Céline citée en exergue de ce billet soit d’une actualité récurrente et intemporelle.

    PS : pardon pour deux/ trois erreurs de typo dans ce billet, que j’ai écrit bien vite dans un TGV, en regardant le paysage défiler. Comme disait Léo Ferré, « je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches... »



  • SATURNE SATURNE 10 avril 2012 11:24

    Asinus a raison, ici, c’est politique / Coca. J’aime ni l’un ni l’autre.
    Merci à Gordon pour le verre de Volnay.
    Dommage que la maison Rodet ne livre pas sur Saturne.
    Bah, j’étais parti avec 4 caisses de Nuits Saint Georges, il m’en reste un peu.

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