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Satyre satirique

Satyre satirique

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  • Satyre satirique Satyre satirique 17 août 2007 12:28

    A mon avis, même des locuteurs très très familiarisés avec l’esperanto ne peuvent prétendre le parler quotidiennement à la maison au point qu’un enfant le considère comme une langue acquise naturellement et non apprise, ce qui est la caractéristique d’une langue maternelle. C’est un peu le problème de la poule et de l’œuf. Philippakos, toi qui parles grec moderne parce que tu es venu vivre dans le pays, te verrais-tu ne parler que cette langue à ton fils au point qu’il en apprenne toutes les subtilités grâce à toi ? Ce n’est pas ta langue maternelle et donc tu as déjà un « moins » par rapport au français dans cette langue. « Moins » qui sera répercuté chez ton fils s’il ne l’apprend que de toi. Et effectivement, je parle du grec qui est la langue d’un pays. Que faire avec l’esperanto qu’un enfant risque de n’entendre régulièrement qu’à la maison ? La gageure me semble utopique mais c’est peut-être un moyen d’amorcer une vaste diffusion de l’EO. Est-ce que Esperantulo peut me dire où l’EO « existe déjà en tant que langue maternelle » ???? La définition de langue maternelle est à revoir à mon avis, mais ceci est un autre débat (tout comme le drapeau de l’EO ! Le drapeau reflète un peuple, une ethnie, une nation, un pays, mais pour une langue artificielle, l’idée me semble saugrenue).



  • Satyre satirique Satyre satirique 17 août 2007 12:17

    @ L’Enfoiré : merci du début de décryptage. Un peu comme en grec moderne, donc, où avec un système sémantique de préfixes, on peut créer des néologismes. Mais sont-ils pérennes ou transitoires ? Je veux bien croire néanmoins au côté ludique de la chose parce qu’à mon avis, on y retrouve des consonances familières. Cependant en turc, par exemple, langue à agglutination, l’aspect « marrant » de l’apprentissage reste peu évident pour un (Indo)Européen de l’Ouest qui n’a aucun son, aucune racine auxquels se raccrocher.



  • Satyre satirique Satyre satirique 17 août 2007 10:33

    Je rebondis rapidement sur les deux commentaires d’Apro et Krokodilo. Désolée pour la pensée parfois décousue mas je note en vrac les idées qui me viennent à l’esprit. smiley D’abord, suite au vibrant appel de Krokodilo, je suis allée chercher sur mon iTunes les Podcasts en esperanto pour avoir une idée de la prononciation qu’évoquait Philippakos. J’en ai téléchargé deux, un émis par la Pologne, l’autre émis par l’Angleterre. Je ne peux m’empêcher de constater que la prononciation n’est pas du tout la même, et qu’elle ne tient pas seulement à un accent polonais ou autre ! Je n’y connais rien en esperanto mais pratique des langues étrangères suffisamment différentes les unes des autres pour repérer ce qui est de l’ordre d’un simple roulement de -r- ou ce qui va au-delà, avec une intonation (fondamentale dans certaines langues où si on ne marque pas les accents toniques, on s’expose à une incompréhension quasi totale), une dynamique de la phrase qui ne sera pas la même selon la nationalité de la personne, et, malgré tout, l’accent aussi, qui joue un grand rôle : quelqu’un à côté de moi vient de me dire, en écoutant la bande audio « c’est prononcé par une Chinoise », alors que c’était la « version » polonaise ! Je pose donc la question en totue naïveté : l’esperanto est-il fait pour être une langue orale ou un outil de communication écrit ? J’ai des doutes sur son efficacité internationale (et non interculturelle, qui m’a fait bondir : l’esperanto relève de tout ce qu’on veut sauf du l’interculturel ! Multi- ou poly- mais pas inter-, non !) ; bien sûr, les adeptes vont me dire « ah, au dernier congrès d’esperanto, j’ai tout compris de ce que disait mon voisin arabe » mais n’est-ce pas le lieu-même de rencontre des puristes de la langue ? Je demande justement à entendre un Arabe parler esperanto à un Japonais pour être convaincue de l’intérêt oral de l’idiome. Et je constate que tous les commentaires ici font référence à de la littérature, de la poésie, des articles, des journaux sur Internet, mais rarement à des échanges oraux hors des fameux congrès tautologiques. D’ailleurs, j’aimerais bien aussi que les spécialistes puissent me renseigner sur sa répartition géographique d’apprentissage dans le monde : y a-t-il des pays plus fervents défenseurs que d’autres ? On pourrait penser que ce sont ceux qui sont le plus soumis à l’hégémonie anglophone qui prôneraient le plus l’apprentissage de l’esperanto. Mais qui sont-ils vraiment ? Ce serait intéressant de le savoir ici. Krokodilo dit que le France a voté non à l’EO mais a-t-il des renseignements plus généraux, au-delà de l’Europe ? Une anecdote symbolique : il y a 2 ans, tous les chercheurs du CNRS ont reçu des consignes visant à lutter contre l’anglophonie croissante et leur demandant de rédiger leurs articles en français, même dans des revues étrangères. Belle initiative mais complètement absurde quand on sait qu’un article en français a tous les risques d’être refusé d’entrée par une revue internationale (je signale que je parle anglais comme un Basque l’espagnol !). Mais jamais au grand jamais, on n’a songé à écrire ses articles scientifiques en esperanto (sauf peut-être les chercheurs en esperanto smiley ). Je travaille personnellement sur certains dialectes archaïques grecs et je me verrais mal les rédiger en esperanto. Par curiosité là encore, je suis allée regarder sur Internet un dictionnaire franco-esperanto et je doute fort pouvoir parler de la dissimilation prémycénienne des labiovélaires en dorsales antérieure à la labialisation et la palatalisation ! Ce qui induit donc une autre question tout aussi naïve et curieuse : l’esperanto, langue du peuple (et donc démocrate comme le disait Krokodilo) ou langue à multi-niveaux capable d’être employée en toutes circonstances ? Les deux ne sont pas forcément antithétiques, certes, mais j’ai l’impression que le lexique mondial et national va très vite, trop vite peut-ête pour que l’esperanto suive. Il y a sans doute des mises à jour, des mots nouveaux, comme dans le Larousse chaque année, mais maintenant, qui va les créer ? Zamenhof avait conçu un système fermé, bien que vaste, et je demeure persuadée que si on a pu apprendre « sa » langue, ensemble complet et structuré, l’arbitraire de la création contemporaine de nouveaux mots peut être un frein à l’apprentissage actuel de l’esperanto. Y a-t-il forcément un consensus autour des néologismes ? Y aurait-il un petit groupe de personnes qui se réunirait régulièrement en disant « bon, alors ce matin, on va trouver comment traduire gigabytes et logiciel » (je n’ai pas dit "software !) ? Cela me semble aller à l’opposé d’une langue qui se voudrait internationale et démocratique ! Cela opposerait donc les créateurs et le bas-peuple et à mon humble avis, qui vaut ce qu’il vaut dans sa naïveté originelle, c’est une des raisons pour laquelle l’esperanto ne se place toujours pas comme langue d’avenir. Je ne demande pas mieux cependant que d’être convaincue et j’attends beaucoup de la force de persuasion de Krokodilo ! smiley



  • Satyre satirique Satyre satirique 16 août 2007 15:16

    Pour l’esperanto, Philippakos oublie de souligner que ce projet de langue universelle avait dans l’esprit de son auteur une portée qui allait bien au-delà de la linguistique accessible à tous. Le nom-même de cette création désigne une personne qui espère, c’est très symptômatique. Zamenhof voulait un grand ordre moral nouveau, une réconciliation mondiale des peuples autour d’une égalité fondée sur une langue. Je trouve cela très naïf et je pense que c’est aussi cette philosophie-là qui a fait capoter le projet. Le cinéma était libre de toute intention, et surtout pas moralisateur : c’est en cela que tient son essor aussi. En vertu de quoi les peuples du monde auraient-ils accepté « l’ordre juste » prôné par un seul, sous prétexte qu’il savait manier quelques langues et avait passé 10 ans à en créer une de toutes pièces ? Effectivement, le substrat culturel propre à chaque pays est une formidable résistance déjà à l’apprentissage d’une langue artificielle. Quand on y ajoute la volonté philosophico-égalitaire d’un seul homme, il est évident que cela ne peut marcher. Cependant, à l’heure actuelle, quelles sont les motivations de ceux qui maintiennent l’esperanto sous perfusion ? Je doute qu’il y ait encore une trace humanitaire derrière mais cela ne fait pas mieux prendre la sauce pour autant. Il est encore plus tard que ne le pense L’Enfoiré !



  • Satyre satirique Satyre satirique 15 août 2007 15:01

    Boi-sot vous êtes un con fini, ou si vous préférez que je vous tartine de la confiotte même pas culturée : asinus asinum fricat. Vous reprenez Philippakos qui, visiblement, est immergé dans la langue grecque moderne et a donc l’habitude de côtoyer des parthenes (féminin pluriel moderne de parthenAAAAA) plus que vous, avec votre colonnette microscopique, qui n’avez comme référence qu’une pauvre vierge antique, certes Parthénos alors, mais qui rendrait impuissant n’importe qui d’autre que vous... Nous sommes au XXIème siècle, essayez de comprendre que certains parlent une langue actuelle, et non un ramassis envirgulacé tel que vous le pratiquez avec une forfanterie ringarde. Ensuite, arrêtez d’écrire des énormités : elles ne font que témoigner de l’immensité de votre inculture. Sans doute après cela, nous direz-vous encore comme excuse « je pensais à autre chose » , englué dans votre vacuité décervelée. Alors comme d’habitude (soupir), on reprend ce fat de Boi-sot :

    1) « en grec de la koinè, il arrive très souvent que des mots ayant des finales féminines soient en fait masculins : MATHETES, mot à désinence féminine signifie disciple. »

    Ah ouiiiii ? Déjà, apprenez à écrire correctement le grec transcrit en latin : la finale n’est pas -ES mais -HS, avec un êta, et non un epsilon comme vous l’écrivez, asine ! Cela change tout. Ensuite, JAMAIS au grand JAMAIS on n’a interprété cette désinence -HS comme féminine, ignare parmi les ignares ! Quelle mascarade ! A usurpateur, usurpateur et demi ! (j’allais vous traîter de bougre d’âne mais c’eût été un peu présomptueux face à votre colonne dorienne renversée) Un livre un jour : P. Chantraine, Morphologie historique du Grec. Un bon polar pour la plage, digne de vous...

    2) Quel historien vous êtes ! Je vous admire sincèrement d’oser bouleverser tout ce qu’on savait de la chronologie dialectale du grec. Votre chère cité argienne n’aurait donc connu la Koinè qu’à l’époque romaine, si je vous lis bien. Je vais vous confier un secret : l’époque romaine, on la date de 146 a. C., chute de la cité corinthienne (corinthique si cela vous fait plaisir) face aux Romains. Et la Koinè, on affirme en général (enfin, c’est ce que disaient tous les linguistes spécialistes de l’Antiquité jusqu’à vous) qu’elle apparaît sous Alexandre le Grand, vous savez, le type qui a cherché avant les Romains à unifier la Grèce. Donnez-moi votre mail, je vous enverrai la liste des bons bouquins pour l’été, ça vous fera du bien (mais ce n’est pas écrit en grosses lettres comme dans Wikipedia, hélas pour vous). Bon, mon fils, en ce jour béni de la ParthenAAA, je vous absous, je vous bénis, vous m’avez encore donné l’occasion de vous remettre en place, vil cuistre (c’est pour faire plaisir à un autre commentateur, ça). Alors cherchez bien quel usage vous pourriez faire de vos colonnes « doriennes ». Attention, ça risque de brûler, il fait chaud à Argos en ce moment ! smiley

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